-30- Prisonnier

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Point de vu de Mira

- Princesse ? Princesse ! Cria une voix.

Je sursautai, et retrouvais le visage de mon professeur d'histoire, madame Chris.

- Princesse, vous ne m'écoutez pas ! S'insurgea t-elle. J'en ai assez de vos manières arrogantes.

Arrogante toi même.

Je m'étais endormi sur un livre du XV ème siècle, ou peut être du XVI ème, je ne sais plus. Cela ne m'intéressais pas, son baratin sur les anciennes familles, sur les gens que je devais connaitre, ami ou ennemi. Sur les lois qui érigent la vie des vampires depuis la création du premier vampire. À la rigueur les lois, comme je voulais faire avocate, c'était le meilleur, mais alors le reste...

- Hé oh ? Vous ne m'écoutez vraiment pas ! S'écria madame Chris.

C'est alors que mon père débarqua dans la bibliothèque :

- Qu'est ce qui se passe madame Chris ? Demanda t-il.

- Mon seigneur, s'exclama t elle en faisant une courbette, je démissionne ! Votre fille, malgré tout le respect que je vous dois, est impossible, arrogante, et ne s'intéresse qu'à sa petite personne! Elle ne sera jamais une princesse digne de ce nom !

Après avoir vidé son sac, elle sortit de la bibliothèque. Mon père tourna son regard vers moi, il semblait fatigué :

- C'est au moins le dixième professeur qui démissionne, toutes matières confondues. Annonça t-il en se pinçant l'arrête du nez. Tu pourrais au moins faire des efforts.

Je haussais les épaules, un sourire contrit aux lèvres.

- T'as qu'à me trouver des professeurs intéressant. Rétorquais je. Si je dois vivre ici pour les siècles à venir, autant que je ne m'ennuie pas avec des vampires snob.

- Snob ? Répéta mon père surpris.

Oups. C'est sortit tout seul.

Il sourit, et parla dans sa barbe.

- Qu'est ce que tu racontes ? Le questionnais.

- Rien. Viens avec moi, tu vas assister à des procès, et juger avec moi. M'annonça t-il en sortant de la pièce.

Je me levais d'un bond, et courais à sa suite. C'est que le vieux marchais vite malgré son âge. Une fois à sa hauteur, je lui demandais si c'était vraie, heureuse de pouvoir juger.

- Non. T'as le "seum" ? Comme vous dites les jeunes. Ricana t-il.

- Non mais t'es sérieux ! M'écriais je en colère.

- Tu ne jugeras pas, mais tu peux assister aux procès d'aujourd'hui. Dit il le sourire aux lèvres.

Je le fusillais du regard.

Je hais mon père, autant que je l'aime.

****

Les procès se passaient dans la salle où le roi recevait ses sujets. Leur tradition me faisait penser à celle du Moyen Âge, seul le roi pouvait décider des peines qu'encouraient les criminels vampires. On eût droit à des affaires de vols, de meurtres sur les humains ( ça s'était intéressant, car nous, les surnaturels, n'avons pas le droit de toucher aux humains, sinon, kouick), et d'un acte de violence d'un vampire envers un élémentaire.
Pour éviter les guerres entre les surnaturels, ceux ayant commis un crime envers un autre surnaturel, doivent être jugés et condamnés par ceux de leurs espèces.
Alors que nous pensions que cela allait se terminer, un garde arriva dans le hall:

Déchiré (terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant