Laure 1
Elle releva les genoux vers son visage, blottie dans un coin de sa nouvelle chambre, pour la première fois depuis que elle vivait ici, elle se mit à pleurer.
" Je me demande bien pourquoi mon père a lâché 10 000 gallions pour toi, tu n'en vaux même pas un quart ", cette phrase résonnait dans sa tête sans cesse. Vendue, elle avait été vendue par son propre père, son géniteur, celui qui aurait dût la protéger elle, au lieu de se protéger lui du besoin. Elle n'avait pourtant pas l'impression d'être un fardeau pour lui, elle faisait toutes les corvées de la maison sans jamais se plaindre, en plus de mon travail scolaire. Jamais, elle n'avait rechigné pour faire quelque chose, elle devait aidé, c'était tout.
Et puis, son père était fière d'elle, elle le savait. Elle était sa petite fille, la femme de sa vie, mais aujourd'hui, elle n'avait plus cette impression. Elle haïssait ce père qui avait osé la donner à un autre homme sans lui demander son avis, elle était une des innombrable victimes des " mariages arrangés ". Un mariage forcé, ce jour qui aurait dû être un des plus beau de sa vie fût pour elle une épreuve insurmontable. Elle avait eu envie de crier toute au long de la journée, crier au scandale, pleurer pour que quelqu'un dans la foule lui vienne en aide. Mais elle n'avait pas pu le faire, ce n'était pourtant pas le courage qui lui avait manqué, elle était une Gryffondor, elle avait vécue tellement d'épreuves à Poudlard que le courage ne pouvait pas lui faire défaut quand elle en avait besoin mais là, elle avait plutôt une peur qui la paralyse.
Flash
Hermione était assise, devant la coiffeuse, attendant l'heure maudite. Une femme lui coiffait mes cheveux, où plutôt essayé car ses cheveux n'étaient vraiment très facile à maintenir, mais aujourd'hui, particulièrement plus qu'un autre jour. Comme si chaque partie de son corps se rebellait à leur manière contre ce mariage, chose qu'elle ne pouvait pas faire.
Elle n'avait encore pas une seule fois vu son soi-disant futur mari, enfin de toute façon, elle s'en moquait, elle ne voulait pas le voir. Elle aurait le temps de le supporter, une vie entière à le haïr, ça devrait être suffisant. Paraît-il qu'il était très beau ? De toute façon même si c'était un prince, elle n'en voudrait pas. Elle ne voulait pas de lui de la même façon qu'elle ne voulait pas de ce mariage.
Son cœur était déjà promis ailleurs, elle l'avait déjà offert et cet homme, celui-là, c'était elle qui l'avait choisi. Son " mari " aura peut-être son corps mais jamais au non jamais il ne gagnera son coeur et elle était bien résolue à le lui faire comprendre dès aujourd'hui. Enfin, c'était avant, avant que son père et le père de l'homme sans visage n'arrive dans sa loge.
- Bonjour ma chérie lâcha son père en entrant.
Elle ne détourna pas mes yeux de son reflet essayant en vain d'entrevoir celui du père de l'homme qu' elle allait épouser , pour avoir une petite idée de ce à quoi allait ressembler son " mari ", cet homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom. Mais, comme si son futur beau-père avait deviné mon plan, elle n'apercevait que le maudit reflet de son géniteur dans le miroir.
- Sortez dit l'autre homme sèchement aux deux femmes qui s'occupaient d'elle. Miss Granger siffla-t-il, ravi de vous revoir.
Sa voix lui glaça le sang.
- 'Mione, je te présente Lucius Malefoy ton beau-père.
Elle ne se retourna toujours pas, n'étant vraiment pas décidée à leur donner raison et puis elle le connaissait déjà, pas besoin de revoir une fois de plus, le visage de cet homme.
D'un seul coup, elle sentit une pression sur le fauteuil qui pivota, elle se retrouva face à cet homme, à ce mangemort. Et sans comprendre ce qui arriva, une baffe magistrale lui m'arriva en pleine figure.
Elle serra les poings de rage, il avait osé lui lever la main dessus, elle détourna les yeux vers son père, espérant qu'il réagirait face à cela mais il resta immobile face à ce geste.
- Vous apprendrez à nous respecter, Mme Malefoy.
- Miss Granger reprit- elle aussi sèchement que lui.
- De toute façon, dans deux heures, jamais plus, vous ne porterez ce nom répondit-il en haussant les épaules. Ceci ce n'est pas de toute façon l'objet de ma visite de ce jour.
- On doit te parler de ton contrat de mariage précisa son père.
- Je ne veux pas me marier.
Une lueur passa dans le regard de Lucius.
- Mon fils va vous épouser, Miss, que vous le vouliez ou non, et il aura tous les droits sur votre personne, tous les droits aussi bien sexuels que physique ou mentaux. Vous ne serez réduite qu'à l'état d'objet dans sa maison. Et bien entendu oublier aussitôt de penser de pouvoir un jour divorcer, c'est inutile.
- Je n'accepterai jamais de tels conditions.
- Oh mais on vous en demande pas tant, votre père l'a déjà fait pour vous répondit-il cyniquement.
- Non, tu n'as pas fait ça, papa.
Un désespoir se mit à naître dans son cœur, jamais plus, elle ne reverrai la lumière du jour. Épouser Malefoy, et pourquoi pas l'offrir à Voldemort tant qu'on y est. Elle regarda son père, le suppliant intérieurement pour qu'il la réveille et lui annonce la mauvaise blague et que sous les traits de Lucius, elle découvre Mr Weasley. Une mauvaise blague, ça ne pouvait être que ça. Sa vue commença à s'embrumer ne distinguant plus que les formes de leur silhouettes.
- Bon, maintenant que vous êtes au courant, nous allons vous laisser vous habiller. ( Il commença à franchir le seuil de la porte) Oh, j'oubliais, tenez voici vos vœux de mariage !
Il déposa la feuille sur la commande à côté de la porte.
« Bienvenue en enfer » murmura-t- elle en attrapant la feuille quand ils eurent franchi le seuil.
Les deux autres femmes revinrent alors.
Quand la musique retentit dans toute l'église, des haut-le-cœur la saisirent. Son père lui tendit son bras, qu' à contre cœur elle prit. Il l'emmena vers sa nouvelle prison. Elle aperçut Drago au loin, les yeux fixait sur elle, un rictus se dessinait sur ses lèvres, le même que celui qu'affichait son père.
Tous les regards pour la première fois de sa vie furent tournés vers elle.
- Qu'est-ce qu'elle est jolie ? Murmuraient plusieurs vieilles dames.
Jolie, elle voulait être tout sauf jolie. Pour la première fois depuis toute petite, elle aurait voulu être grosse, laide et boutonneuse peut-être qu'elle si était comme ça, elle aurait été épargné. Mais non, elle était grande, élancée et jolie.
- Vous imaginez la chance qu'elle a, c'est une vie de princesse qui s'offre à elle murmuraient les jeunes filles encore célibataires de la salle
Une vie de princesse, sa vie en aurait sans doute que l'apparence, juste l'apparence. Prenez-là, je vous l'offre votre vie de princesse, je préfère garder ma vie de Cendrillon.
Plus elle approchait de l'autel plus elle étouffait. Ce n'était pourtant que le début de son enfer. Son regard se perdit dans l'assemblée quand elle arriva devant lui, cherchant dans tous ces regards, un peu de soutien, de compassion. Mais aucun regard présent ne connaissait sans doute la vérité sur ce mariage, et même ses amis, ses meilleurs amis n'avaient pas été conviés.
Drago lui prit la main, un sourire se dessinait sur ses lèvres tandis que sur les siennes une grimace s'affichait. Le prête lia leurs deux mains avec un ruban blanc, symbole de la pureté, il prononça quelques paroles qu'elle n'entendait pas, son esprit voguait déjà loin d'ici. Il était dans les bras du seul garçon qu'elle avait aimé et qu'elle n'aimerait jamais.
Drago serra alors la pression qu'il avait sur ses mains pour la faire revenir parmi eux.
- Moi, Drago Malefoy, solennellement promet de t'aimer, de te chérir jusqu'à la fin de ma vie, dans le meilleur et dans le pire.
Elle le regarda interdite, non elle ne pouvait pas lui promettre de l'aimer, aimer un Malefoy c'était impossible, elle crut alors voir dans ses yeux des éclairs. Si elle ne disait pas quelque chose maintenant, il la tuerait c'était certain.
« Et si je ne veux pas ? » Murmura-t-elle intérieurement.
- Promets dans le pire jusqu'à la fin de ma vie, furent les seuls mots qui purent franchir ses lèvres.
Le prête surpris, s'apprêta à faire une remarque mais Malefoy senior lui fit signe de continuer.
Il continua sa cérémonie alors puis sortit le registre que Drago signa. Hermione le regarda faire sans ne pouvoir dire un mot, elle ne pouvait pas signer, son père l'avait déjà fait pour elle, maudit soit-il, maudit soit son mari, maudit soit sa vie. Elle vit alors Drago s'approchait lentement d'elle et levait le voile qui lui couvrait le visage et approchait son visage vers le sien. Elle resta interdite fasse à ce geste qui aurait pu être anodin si ce n'était pas Malefoy qui occupait la place de l'époux.
- Pas de bêtises, Granger murmura-t-il avant de coller ses lèvres sur les siennes.
Hermione resta immobile, Drago mit sa main dans la sienne, simulant le bonheur d'un nouveau marié et sortit de l'église sous les applaudissements de la foule. Hermione comprit alors qu'elle devait simuler à son tour, cette joie quand elle aperçut le regard glacial de ce qui maintenant était son beau-père. Elle afficha alors ironiquement un sourire.
- Tous mes vœux de bonheur ma chérie ! Félicita M. Granger en serrant dans ses bras sa fille.
- Ne me touche plus jamais articula-t-elle en reculant de cette étreinte.
Drago regarda la scène amusé, elle allait se rebeller, c'était pour ça qu'il l'avait choisi, elle. Jamais il ne pourrait poser les mains sur elle, elle ne se laisserait pas faire, et ce serait tout simplement merveilleux.
- Chérie, on y va dit-il.
Hermione lui lança un regard noir que Drago encaissa en souriant.
Drago lui reprit la main et se transplana devant le manoir avec sa femme.
Elle entra dans la maison, résolue à ne jamais se soumettre. Drago la suivit et afficha un sourire triompher.
- Je n'aurais jamais pu espérer une plus belle victoire clama-t-il en fermant la porte.
- Tu ne triompheras jamais de moi, Malefoy ragea-t-elle.
- Mais ce n'est pas de toi que j'ai triomphé mais de ton cher Potter. Plus jamais, tu ne le reverras.
Il avait dit ses mots, avec une certaine rage dans la voix. Hermione le regarda feignant l'incompréhension. Il attrapa alors son visage entre ses mains.
- Tu m'as bien compris ! Ordonna-t-il. Bien maintenant ( il lâcha son visage), je vais te faire visiter ma charmante demeure.
- Ne me touches plus jamais !
- Tu as du caractère et j'aime ça !
Il se retourna et la gifla brusquement. Hermione encaissa la baffe, et jeta un regard rempli de haine à Drago.
- Tu vas aimer, cela. Tu en redemanderas encore et encore murmura-t-il ravi. Vous êtes toutes les mêmes !
- Qu'est-ce que je vais aimer tes coups ?
- Non, c'est moi que tu aimeras.
Il attrapa son poignet et essuya le filet de sang qui coulait sur ses lèvres. Hermione se débattit pour qu'il lâche son emprise sur elle. Drago la gifla une nouvelle fois, alors, Hermione cette fois-ci se retourna et lui rendit les coups.
- Je sens que je vais adorer murmura-t-il, une fois qu'il l'eût maîtrisé totalement.
Elle était allongée sur le sol, lui assit sur elle, il caressait ses seins, avec une certaine envie d'en avoir plus. Quand il commença à approcher son visage d'elle, il reçut un crachat en plein visage.
- Lève-toi hurla-t-il en se levant soudainement.
Il lui rattrapa le bras, le serrant encore plus fort.
- Ta baguette ?
- Quoi ma baguette ?
- Donne !
- Non , c'est à moi.
- Tout ce qui entre dans ces lieux m'appartient répondit-il. Tu m'appartiens.
- Je ne t'appartiendrais jamais.
- Tu m'appartiens déjà répliqua-t-il comme si c'était évident. Donne-moi ta baguette.
Elle la sortit de sa poche quand pour la énième fois, il la gifla. A chaque fois, les baffes se faisaient de plus en plus fort et lui brûlait les joues. Elle lui donna la baguette, un rictus se dessina sur les lèvres de Drago.
- Tu me déçois, je t'aurais cru plus coriace que ça. Dès le premier jour tu te rends, moi qui aurait pensé pouvoir rire un peu.
Il la jeta alors dans une chambre et ferma la porte. Elle entendit la clé tournait dans la serrure.
enfin plutôt dans une pièce lugubre. Elle découvrit une paillasse accroché sur le mur, celle-ci était faite de bois, aucun matelas ne la recouvrit. Seule une couverture était pliée sur le bas de ce qui lui servait de lit. Dans un coin, elle vit un lavabo et accrochait au mur un miroir. Une cellule de prison ne pouvait être que le paradis comparé à cette pièce.
« Bienvenue dans ma nouvelle maison ». Et ce n'était que le début, elle le savait. Elle était maintenant une Malefoy, enfin la femme d'un Malefoy et c'était pire que tout. Elle savait qu'elle aurait le droit de passer dans son lit, son beau père lui avait clairement fait comprendre la situation. Elle imagina la tête que ferait son époux quand il se rendra compte qu'elle n'était pas aussi pure que ces parents l'auraient cru, quand il saura qu'Harry l'aura eu le premier et que rien ne pourra jamais remplacer cela. Ce serait une petite victoire sur lui mais elle le savait que d'une manière où d'une autre quoiqu'elle fasse, elle n'y échapperait pas, jamais et elle paiera cela. Elle était prisonnière de lui et à cause de ce maudit contrat, devenait une femme ou plutôt, elle avait perdu ce privilège quand son père a sa place avait signer ce contrat. Elle était maintenant tel un enfant dans un monde où les règles ne sont fixés que par l'adulte responsable d'elle. Une vie en enfer et dire que toutes croit qu'elle aurait une vie de château. Une vie de princesse, oui comme Raiponce, prisonnière dans un cachot.
Elle s'allongea sur la paillasse, et ferma les yeux, espérant que ce cauchemar disparaîtrait quand elle aura dormit. elle se laissa voguer au pays où Harry restera à tout jamais son roi.
Elle se réveilla soudainement quand elle entendit un cri. Drago la regardait et se mit à hurler de nouveau.
- Lève-toi ordonna-t-il. Les invites nous attendent.
Hermione obéit sans se rebeller, encore un peu endormi. Son coeur lui ordonnait cependant de se rebeller tandis que son esprit tentait de comprendre d'où venait tous les rires qui retentissaient jusque dans "sa" chambre.
Elle suivit Drago, sans dire un mot. Il s'arrêta net devant la porte entre-ouverte et pronoça un sort qui lui étaient destiné. D'un seul coup, elle se retrouvait coiffé, maquillait et habillé aux goûts de Drago.
- Tu étais fatiguée et tu es partie te reposer murmura-t-il quand ils pénétrèrent dans la salle décoré, chose qui n'était pas quand elle était passée tout à l'heure.
- Me reposer à la cave quelle charmante attention ! balbutia-t-elle.
- Disons que si dès le départ je te donne le pire, maintenant tu viendras chercher le meilleur ?
- Pourquoi il y a du bon en toi ? répliqua-t-elle à la limite de l'insolence.
- Si tu en trouves c'est que tu crois encore pouvoir te libérer de mon emprise répondit-il calmement.
- Quelle heure était-il? demanda-t-elle avant de franchir la porte.
- Un plus de neuf heures, cela fait une demi-heure qu'ils sont là et toi, tu as dû dormir pendant d'une heure tout au plus répondit-il en passant une main autour de sa hanche. Hermione trésaillit à ce geste et Drago lui lança un regard noir, elle se tendit aussitôt devant la noirceur qu'exprimait son regard mais ne tenta rien néanmoins pendant le restant de la soirée. Son cou la faisait horriblement souffrir, sans doute à cause de la paillase songea-t-elle et espéra intérieurement ne pas avoir à y retourner. Sa mère arriva alors.
- Ma chérie, tu es superbe.
Hermione répondit par un faux sourire à sa mère tandis que Drago lui observait la scène en songeant à ce qui allait se passer à la fin de cette soirée.
- Puis-je vous l'emprunter quelques instants? demanda-t-elle à son gendre ce à quoi Hermione parût outrée.
Drago hocha la tête postivement.
- Prenez le salon de l'étage vous serez plus tranquille répondit-il avant de déposer un baiser sur la joue d'Hermione qui ne se retient pas de lui jetait un regard noir.
Sa mère lui prit le bras et elles se dirigèrent vers l'étage. Mme Granger s'installa sur le fauteuil et indiqua à sa fille de faire la même chose.
- Hermione, je suis désolé.
- Pas autant que moi, maman.
Elle prononça ses mots avec une certaine difficulté, quel genre de mère pourrait accepter un tel sort pour sa fille.
- Tu seras bien ici, tu seras bien traiter et même si aujourd'hui tu ne le sais mais tu seras heureuse.
- Comment pourrais-je être heureuse alors que vous venez de me priver de ma vie ?
- Non, on t'en offre une, bien meilleure que celle que ton père et moi pouvons le faire.
- Mais je ne vous ai rien demandé, reprenez votre cadeau, j'en veux pas. Si tu veux m'offrir quelque chose rend moi ce que tu m'as pris. Rend-moi ma vie !
- Tu ne manqueras de rien, ici, tu auras une vie de princesse. Mr Malefoy t'offre un manoir, une forture et tu ne manqueras de rien ..
- Et l'amour ? Je n'y ai pas le droit, ce n'est pas en option dans votre saloperie de contrat.
- Miss Granger haussa sa mère.
- Non, maman, Mme Malefoy maintenant ! dit-elle sous un ton de défi. Tu es venue pour quoi ?
- Tu dois respecter ton mari, il ne veut que ton bien !
- Pourquoi devrais-je respecter cette immonde personne ? il est horrible, mieux me couper les deux mains que de vivre ici.
- Parce que c'est ton mari, et tu garderas tes deux mains, elle pourrait certainement te servir dans certaines expériences de la vie.
- Comme quoi ? Le sexe ?
- Oui, en autre mais aussi pour faire à manger, le ménage.
- Tu n'es pas venue me donner un cours de fée du logis, je sais parfaitement tenir une maison, c'est de sexe que tu veux parler.
- Puisque tu abordes le sujet, oui. Tu sais, les hommes aiment ça, pour eux c'est un sentiment de puissance et puis c'est une chose agréable, aussi bien pour eux que pour nous. Bien sur, la première fois ce n'est jamais aussi bien que l'on peut espérer mais avec du temps et de l'expérience, c'est une chose fabuleuse, tu verras.
- Merci pour la leçon répondit Hermione, un peu échoeuré à l'idée de devoir partager son lit avec cet homme dont elle haïssait jusqu'au prénom.
Hermione se leva et lança un dernier regard désespéré à sa mère.
- Tu veux bien faire quelque chose pour moi ?
- Oui, bien sur.
- Excuse-moi auprès de Ron et Ginny et dit à Harry que je n'oublierai jamais et aussi, dis aux trois je les aime énormément, comme je n'aurais jamais cru aimer de toute ma vie.
- Je le ferais.
- Merci !
- Hermione, ne sois pas trop dure envers toi, et accepte la situation, s'il te plait.
- Jamais, je n'accepterai.
Cette nuit-là, Drago ne l'avait pas touché, pourtant ça ne devait pas l'envie qui lui manquait, ni les suivantes d'ailleurs. Il lui laissait le temps sans doute de s'adapter à cette nouvelle situation. Hermione ne sortait pas vraiment de sa chambre, ce qui ne rendait pas la nouvelle cohabitation facile. Pendant plus d'un mois, il la laissa ainsi tranquille.