Il était déjà midi lorsque Kent Jackson fut bien apprêté et détendu. Il avait légèrement abusé sur la durée de sa douche, mais elle lui avait permit de bien prendre le temps nécessaire pour réfléchir au cas de son potentiel client. Et il avait décidé de se lancer. Qu'est ce qu'il risquait hormis de ne pas réussir à lancer la carrière de Jules. Pas grand chose, il n'avait, à la base pas décidé de se faire démarcher, il préférait lui même choisir les stars afin qu'elles respectent les règles qu'ils s'étaient fixés. Il voulait être embauché par une star respectueuse, doué, forcément mais aussi travailleuse et respectant certaine valeur. Il n'imaginait pas ce qui l'attendait en décidant de travailler avec Jules car en apparence, il était tout le contraire de son profil type. C'était un petit diablotin qui n'avait que faire de son image, il savait seulement que le fait de faire des écarts pouvait aider à se faire remarquer, mais il le faisait surtout pour se sentir vivant. Il avait besoin de faire des choses idiotes pour avoir l'impression d'être important, d'être en vie. Et Kent n'allait pas tarder à le découvrir.
Il composa le numéro inscrit sur le courrier et attendit que Jules daigne décrocher, ce qui ne tarda pas à arriver. Kent savait que ce n'était pas un horaire correct pour appeler quelqu'un pour le travail, mais il ne pouvait pas s'en empêcher, lorsqu'il avait quelque chose en tête, il fallait qu'il le fasse et immédiatement avant d'oublier, ou avant de ne penser qu'à cela et de ne rien faire d'autre sérieusement.
"Allo?"
"Bonjour monsieur Scott ici Kent Jackson, j'ai bien reçu votre courrier."
Il y eut un léger silence durant lequel l'acteur se mit à sourire et essayer de réaliser ce qu'il se passait, on le rappelait, et en général, lorsque la réponse était négative, on ne répondait pas du tout, ni par mail, ni par courrier et encore moins par le biais d'un appel téléphonique.
"Bonjour, Qu'avez vous pensez de mes performances?"
"Et si on en discutait autour d'un café?"
"Avec plaisir, à quelle heure?"
"Vers 14 heure, je vous envoie l'adresse par texto?"
"Parfait, à toute à l'heure, et merci.."
Kent se mit à sourire, satisfait, et il raccrocha sans un mot de plus. Il avait déjà hâte d'être à ce rendez-vous, et découvrir un peu plus de la personne qui se cachait derrière le blond décoloré. Le blond quant à lui n'ne revenait pas. L'agent avait été rapide et il avait envie de pleurer de joie, tous les efforts et les sacrifices qu'il avait fait n'allait pas être en vain, du moins s'il était bon, parce que Kent n'était pas son premier choix, mais il allait s'en contenter, il savait que c'était déjà une aubaine, quelque chose dont il n'aurait pu rêver même dans ses rêves les plus fous. Lorsqu'il entendit son téléphone vibrer, il savait que c'était l'adresse, il avait vu juste, il se mit alors en route pour ne pas être en retard, pour être en avance même, il fallait qu'il fasse bonne impression. Au moins jusqu'à la signature du contrat. Kent, lui, prit son temps, il n'avait pas mangé depuis la veille, et il avait une faim de loup, il prit le temps de préparer son repas, de le déguster et de faire la vaisselle qui allait avec.
Jules était déjà présent depuis une bonne vingtaine de minutes, la serveuse ne cessait de revenir vers lui pour qu'il commande, mais chaque fois il la renvoyait en lui disant qu'il attendait quelqu'un. Et lorsqu'enfin Kent e faufila dans l'entrée, avec sa classe naturelle, le blond se leva, pour se présenter. Il ne l'avait jamais vu en vrai, mais il avait fait ses propres recherche, il n'aurait jamais envoyé de courrier à quelqu'un qu'il ne jugeait pas digne de confiance, et il était persuadé qu'avec son manager, il pourrait former un duo de choc. Une fois arrivé auprès de lui, Kent lui serra la main, tout en lui souriant, décidément l'acteur n'avait rien de dérangeant physiquement, seulement même s'il le trouvait attirant, il s'était toujours dit, que jamais, il ne sortirait avec l'un de ses clients, il fallait séparer le travail, de la vie privée, c'était la base de tout.
"Ravi de vous rencontrer enfin."
"Moi aussi, je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce que vous ne me rappeliez aussi vite."
"Disons que moi non plus." Leur rire se mélangèrent, le temps de quelques secondes avant qu'ils ne décident de reprendre leur sérieux.
"Alors comment avez vous trouvez les prestations que je vous ais envoyé?"
VOUS LISEZ
A la recherche d'un rêve perdu
Fiction générale"L'homme n'est qu'un loup solitaire qui sait s'entourer de jolis mouton." C'était la phrase favorite de Jules Scott.