Je crois que je n'ai jamais compris pourquoi les gens sont si pressés.
Pourtant, je me retrouve tous les jours au milieu de la fourmilière qu'est le métro parisien.
Il y a toujours quelque part un ou deux musiciens, des hommes d'affaires ou des personnes égarées dans les galeries souterraines. S'il sont tous différents, ils ont tous un but : pour certains, l'argent est leur principale motivation. Pour d'autres, trouver un endroit abrité du vent suffit. Pour d'autres encore, l'objectif est simplement de monter dans la bonne rame. Il y a ceux qui errent à la recherche d'un visage familier, et ceux qui veulent rentrer chez eux.Et puis, il y a cette fille.
Cette fille brune aux yeux décolorés, qui porte une veste un peu trop large pour elle sur son chemisier blanc.
Elle semble attendre. Quelqu'un ? Quelque chose ? Je ne sais pas.Mon wagon démarre, elle disparaît de mon champ de vision.