Ils Nous Opposent Et Nous Unissent

réconciliation

Quelques temps après mes parents sont venus dans mon bureau accompagnés de ma tante et de mes deux chères frères.

Mon père : alors vous allez cessé cette guerre entre vous

Omar: Pa....

Il n' a pu finir sa phrase car mon père le menaça de se taire.

Mon père: vous allez m'écouter tous et je ne vais pas me répéter je veux que ça cesse je n'ai pas réagi au début pour que vous vous comportiez en adulte. Mais j'ai eu tord votre attitude ne me rend pas fière croyez vous que je ne puisse douter de l'éducation que votre mère que moi nous vous ont donné vu votre comportement han

Ma mère : votre père a raison et si demain le bon dieu nous rappelle a lui vous croyez qu'on reposera en paix en voyant nos enfants divisés

Mon père : toi Omar t'ai le plus âgé t'a vu les efforts que t'a soeur a toujours fait elle ne nous a jamais déçu ( en ce moment je sens mes larmes coulées ) et aujourd'hui on est fière d'elle et je ne regrette pas ma décision

Ma tante: pardon Ousmane de prendre la parole

Mon père : tu a ton mot à dire t'est leur tante

Ma tante: merci Ousmane je veux juste rajouter que je suis la soeur de votre mère que se soit toi Omar houssey Tapha et fatima je vous considère comme mes enfants et étes les biens venus chez moi et ce n'est pas par ce que vous êtes loin de vos parents que je vous laisserais vous comportée à votre guise. J'ai reçu la même éducation que votre mère malgré ce que certains pense

Ma mère : walay tu aime trop les bagarres

Mon père : laisse la avec sa force de mouche si soda ( une de leur cousine qui a chacune de leur rencontre la liste les différences de tradition entre elle et son mari)  t'envoie une gifle hosto

Ma tante : la ilah oussou( diminutif de Ousmane mon père n'aime pas du tout ce nom mais avec ma tante ça passe on dirait de vieux pote) toi même tu me connaît...

Ma mère l'interrompt

Ma mère : je savais que votre sérieux n'allait pas durait vous deux dans la même pièce sapalapéne

Mon père : ton sapalapéne là viens de Tamba ( ville d'origine de ma mère)

Ma mère : non de fatick ( ville d'origine de mon père )

Mon père : bref est ce que votre soeur a dérapé n'êtes vous pas fière de ce qu'elle est devenu

Mes frères en coeur : si

Mon père : alors je ne veux pas que vous ressassiez le passer mais que vous alliez de l'avant fatima t'est la plus jeune viens serré la main de tes frères et demande leur pardon ( même si ils ont tord la tradition l'exige) et ils feront pareil ( voilà la raison pour laquelle j'adore mon père il tient toujours a être juste)

Je me lève de mon siège contourne mon bureau et me retrouve devant mes frères.
Je leur demande pardon pour mon comportement ils l'interrompent en disant que c'est a eux de me présenter des excuses que j'acceptai.
Omar a expliqué son comportement il avait peur que je devienne comme la plupart des filles de notre quartier qui ont quitté leur famille pour la fac et ont dérapé.

Quant à Houssey il m'a serré dans ces bras et m'a chuchoté à l'oreille qu'il avait honte de lui de n'avoir pas été à la hauteur de son rôle de frère de n'avoir pas vu ce que j'endurai.

Mon cerveau roulait au tour après ces mots serait il au courant de ce qui m'est arrivé c'est impossible. Mais le sourire triste qu'il le lança me fit douter.

Ma tante : je ne voudrai pas dérangé mais avec mes hormones vous allez me faire pleurer

Mon père : houraya je t'est confié ma fille et je me suis pas trompé elle n'a pas perdu les valeurs qu'on lui a inculqué. Même si je trouve que tu l'accapare trop il faut m'envoyer ma femme Khadija au moins elle pourra me préparer de bon thieb ajoute mon père pour détendre l'atmosphère

Ma mère : comme si il ne mangeait pas de bon thieb

Ce qui nous fait tous sourire

Mon père : est ce qu'on a parlé de son thieb même

Ma tante : non laisse je vais t'envoyer Khadija et elle va t'empoisonner 

Mon père : regarder la jalouse si tu veux parler de ton mari on comprend ça m'étonne que tu ne l'est pas encore intoxiqué

Ma tante : astarfilah oussou va lui demandé je ne suis pas comme certaine

Mon père : ah ça c'est vrai

Ma mère :  sortait moi de votre discussion toi ma soeur tchip

Ma tante : ( en enlenssa ma mère) non ma chérie tu sais gnor veux nous divisé mais laisse le on dirait charbon

Ma mère : hé mais tu t'est regardé toi on dirait goudron

Là on éclate tous de rire. Mais je ramène le sérieux en proposant à mon frère qu'on retourne voire sa femme pour que nous puissions discuter des examens à faire.