28

5.7K 231 70
                                    

Revoilà votre boulet préféré, qui n'avait pas internet dans son train hier. Me tuez pas, que ce soit pour mon retard ou pour le chapitre haha.

- Mais tu crois que tu es en train de faire quoi là? Tu penses que ton petit numéro va me faire céder et que je vais accepter de perdre alors que je n'étais même pas d'accord. Je n'ai pas voulu t'embrasser, c'est contre les règles qu'on a établies. On a dit qu'on devait faire céder l'autre. Là, tu m'as prise de cours, je ne l'avais pas venir, donc tu n'as pas gagné.

J'étais à bout de souffle. J'étais énervée, je ne voulais pas perdre, et encore moins sans même avoir vraiment perdu. On était bien d'accord sur le fait qu'il fallait qu'un de nous deux accepte d'embrasser l'autre. Hors, je n'étais absolument pas d'accord, il l'avait fait par surprise. J'étais furieuse, et lui il restait là, avec son petit sourire en coin omniprésent et ses larmes séchées.

- Ce que tu ne comprends pas, commença-t-il avant que je ne l'interrompe.

- Je comprends très bien, be t'en fais pas Aiden. Je comprends très bien que tu commences à comprendre que tu ne pourras pas gagner comme ça, rien qu'avec ton charme, alors tu recommences avec tes plans foireux et tu me forces à t'embrasser. Ou plutôt, tu m'embrasses sans me demander mon -

- Je me fous complément du jeu, bordel ! Je t'ai embrassée parce que j'en avais envie !

Il ne m'avait même pas laissé le temps de finir et avait hurlé. Ses mots avaient l'effet d'une bombe : je ne comprenais pas ce qui se passait, mais je savais que c'était important et que cela allait causer des problèmes.

- Pardon? Tu essayes de me faire croire que toi, Aiden, alias le gars sans cœur, voulait m'embrasser? Tu n'as fait que de m'attirer des problèmes depuis le début de l'année. Tout ce que tu cherchais à faire depuis tout ce temps, jusqu'hier encore, c'était de faire de ma vie un enfer, alors si tu penses que je vais te croire, sur simple parole, tu te trompes vraiment. Rigolais-je.

- Je peux te le prouver, répondit-il sur un ton des plus nonchalants.

- Oui, c'est cela Aiden. Essaie donc de me le prouver. Ricanais-je de plus belle.

- Tu as un papier et un crayon?

- Ça va te servir à quoi?

- Je ne te demande pas de poser des questions inutiles, je te demande si tu as du papier et un crayon.

Exaspérée, je me suis levée et je suis allée chercher ce qu'il lui fallait sur mon bureau. J'ai farfouillé quelques instants, puis je suis retournée m'asseoir.

- Tiens, je n'ai qu'un stylo par contre.

- Ça ne change rien, tant que ça écrit c'est bon.

Il a posé le petit morceau de papier contre sa jambe, ce qui m'a fait un peu rire. C'est vrai qu'il était assez musclé, et le fait que la fermeté de sa cuisse puisse lui servir comme support, c'était assez drôle à mes yeux. Il a retiré le bouchon du petit stylo bleu et a commencé à griffonner quelque chose.

Après quelques secondes, il le reboucha et me tendit le papier. Je le regardais attentivement, c'était une adresse. Je ne la connaissait pas, je savais juste que c'était dans un lotissement riche, à une quinzaine de minutes de chez moi.

Avant même que je ne puisse protester ou poser une question, il s'était levé et se dirigeait vers la porte. Je me empressée de le suivre. La porte se refermait déjà mais je réussis à la retenir juste à temps pour poser une dernière question.

- C'est quoi cette adresse? Criais-je dans sa direction.

- C'est chez moi. Cria-t-il en retour.

- Chez toi? M'étonnais-je.

- Oui, Zoë, chez moi. Tu vois? Là où j'habite.

J'étais sans voix. Aiden n'avait pas l'air d'être particulièrement démuni, mais je ne m'entendais pas à ce qu'il vive dans pareil lotissement, qui m'avait toujours semblé un peu prétentieux.


Ne vous arrêtez pas en passant que ça y est, c'est fini, on va tomber dans le cliché, parce que non, non, non. Mercredi prochain, vous saurez tout.


Fallen AngelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant