Mélodie Assassine

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Il courrait à perdre haleine, il faisait nuit noire et seule la pleine lune éclairait ses pas. il courrait aussi vite que possible, regardant derrière lui par moment, pour vérifier qu'il n'était pas suivi. Les arbres qui l'entouraient semblait dotés de vie et prêts à l'attraper à tout moment pour lui broyer les os. Le silence laissait entendre sa respiration haletante. Il regarda derière lui et n'y vis rien, seul un grand vide noir parmis les arbres, mais des pas, là dans sa direction le firent accélérer, puis une voix, comme un chant mélodieux venu de l'au-delà.
Il ne sentais plus ses jambes , ses cheveux brun se balançaient au rythme de ses hanches, bougent pour lui permettre de mettre un pied devant l'autre. Il aurait voulu courir encore plus vite, les pas se rapprochaient dangereusement et cette se faisait plus forte. Une douce voix feminine, un chant des enfers. Il ne savais pas ce que les paroles signifiaient mais cet air ne lui disait rien qui vaille.
Il ralentit sans le vouloir, ses jambes ne lui obéissait plus et ses pieds s'arrêtèrent finalement, laissant le danger s'approcher. Il ne pouvais plus avancer comme dans ces cauchemars où il nous est impossible de courir. Ça approchait, la chanson continuait de plus belle, la personne chantant restait invisible à ses yeux, cachée dans l'obscurité des bois où il se trouvait.
Le son de ses pas lent se faisait plus proche jusqu'à ce que la lui éclaire l'arrivante. Elle avait de long cheveux noirs corbeau attachés par des ficelles rouges vif en deux couette qui encadraient son visage rond. Sa peau était pâle comme si celle si n'avait jamais connus les rayons du soleil. Ses grand yeux, vide d'émotions, de sentiments, comme si cela lui avais été interdit, étaient l'un rouge sang, alors que l'autre était d'au noir faisant concurrence aux ténèbres et le fixaitent. Elle portait une robe noire qui contrastait fortement avec sa peau d'une blancheur immaculée et laissait une grande partie de ses jambes à nus. Ce qui effrayait le plus le brun fut cette gigantesque faux qu'elle tenait à la main, son grand manche noir était saisi par sa main gantée d'un fin tissus brodé noir mais l'autre était à l'air libre.
Elle chantait toujours cette chanson atroce qui lui faisait penser que la fin était proche. En fait, elle lui faisait penser à un automate, un pantin articulé, comme si ses gestes ne lui appartenaient pas et qu'elle n'avait aucune conviction en ses actes las et lents, comme si ce qu'elle s'apprêtait à faire était rien de plus pour elle qu'une corvée.
Cette chanson résonnait dans sa tête, même sans aucun sens à ses yeux, il sentait que la mort et la souffrance dictait ses paroles.
Un cul-de-sac, le chemin qu'il avait emprunté était une impasse, tout était noir autour de lui, il ne pouvais plus bouger, paralysé par la peur. La forêt semblait plus effrayante que d'ordinaire, le vent d'automne vint caresser son visage, un vent glacial, un vent venu d'outre-tombe.
La jeune fille devant lui devait avoir son âge si ce n'était moins. Elle s'approchait toujours, sa peau blanche luisait presque au contacte des rayons de l'astre de nuit et ses bras se balançaient ai rythme de ses pas laissant ses couettes et sa faux remuer. Son visage était neutre, vide de tout sentiment. Elle avançait incessamment en sa direction avec la même lenteur, ses pupilles plantées dans les orbites grises du jeune homme.
Il avait déjà eu le temps d'imaginer multiples scénario de ce qui allait suivre. Allait-elle le tuer ? Ou passerait-elle juste devant lui avant de continuer sa route ? Il en doutait fortement, ou encore allait-elle s'arrêter devant lui et lui annoncer que tout cela n'était qu'une blague et qu'il pouvait rentrer chez lui ? Ou arrivera-t-il à se remettre à courir ? Et pour aller où ?
Ses pensées furent coupées quand il s'aperçut qu'elle se trouvait devant lui, elle chantait indéfiniment et le regardait droit dans les yeux. Il était pétrifié, cloué au sol, il pensait sincèrement que ses pieds allaient prendre racine puis un frisson parcourut son corps. Elle l'examinait, la tête penchée sur sur la droite avant de se redresser avec lenteur et de lui offrir un sourire immence, plein de folie et de démence. Elle devait être folle à liée , il en était sûr.
Puis elle saisit sa faux à deux mains, ne chantent plus, juste fredonnant le même air atroce, le chant des enfers, Lucifer en personne devait en être l'auteur. Son sourire s'etteint, reprenant un visage aussi neutre et vide que précédemment, aucun sentiment ne pouvait la trahir contrairement à lui qui tremblais de tout ses membres. Tout se passa au ralentis pour lui. À ce moment là il aurait voulu hurler, crier sa peur et demander de l'aide mais il en était incapable, le son restait coincé dans sa gorge, la commissure de ses lèvres toujours serrées.
Ses yeux s'ecarquillerent quand il vit la faux de la noiraude s'abattre sur lui en direction de sa gorge, puis elle la dernière phrase de sa chanson suivi du dernier son qu'il pus entendre, son rire fort, aigu, remplis de fois et de déraison.

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Voilà j'espère que cela plaira je n'ai pas d'expérience dans le domaine de l'écriture j'avais écrit ceci il y a un bout de temps ^^ (pour Halloween) surtout donner moi vos avis et vos conseils sont évidemment les bienvenue
💀

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