Chapitre 11

96 20 5
                                    


-Viens. Il n'y a rien de dangereux. M'annonce le garçon, après avoir tranquillement ouvert la porte.

-Passe devant moi s'il te plaît, au cas où...

-Je ne sais pas si c'est nécessaire ! Après tout, si je meurs, tu ne survivras pas toute seule ! Il serait mieux que tu passes devant moi !

Une fois avoir lancé cette phrase sarcastique, celui-ci se fout de ma gueule en riant à tout éclat. Je lui relance donc la pareille.

-En tout cas, je me demande bien, c'est la faute à qui si je suis coincé ici, au milieu des Zombies et non avec ma famille, sous terre.

-Je blaguais Fleur ! Reste derrière moi et je serai le premier à me faire bouffer !

Nous avançons donc pour nous rendre dans le couloir. J'attrape en chemin, une sorte de bâton de métal pour me défendre si jamais je me fais attaquer.

-Il doit y en avoir pas si loin. Dit Jacob.

-De quoi tu parles ?

-Des crayons, je veux dire !

- Ah ! Ouais bien sûr ! M'exprimé-je, me sentant quelque peu idiote.

Ensuite, nous continuons de chercher un peu partout aux alentours, tout en restant le plus près possible l'un de l'autre. Soudain, j'aperçois un petite objet ressemblant à ce que nous cherchons. J'approche et le prends dans ma main.

-Hey, Jacob ! J'ai trouvé !

Celui-ci ne paraissant aucunement heureux de ma trouvaille, montre plutôt une expression de terreur, qui, aussitôt, me fait comprendre la situation.

-Fleur ? À Go, tu courras le plus vite possible à mes côtés. Un, deux, trois, Go !

Sans perdre de temps Jacob cri de toutes ses forces, le signal.

Habituée, je fais ce que j'ai à faire. C'est-à-dire courir pour sauver ma peau ! Effrayée à mort, j'essais de garder mon calme en longeant les couloirs étroits. Le garçon vérifie chaque poignée de portes.

Enfin une de celle-ci s'ouvre.

Il entre d'abord, puisqu'il est devant moi. Quand il vient mon tour d'entrer, une douleur intense me poignarde le bas du dos, ce qui me cloue au plancher.

Heureusement, j'ai encore le bâton ! Sans hésiter, je me relève et fais le tour de moi-même, avec celui-ci en l'air, le plus fort que je peux me le permette.

La créature tombe et gémit d'un son horriblement aigu. J'en profite alors pour me rendre dans la pièce que Jacob referme aussitôt.


La terre suicidaire (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant