Essais • v.jk

Essais • I

Dès qu'on voit la moindre lueur de bonheur dans ce monde il se trouve toujours quelqu'un pour la détruire. - Neverland

Mon cœur se fait lourd. La raison m'en échappe pourtant, j'ai l'impression que mon cœur va explosé. Cette sensation d'être sous pression ne me quitte pas et elle me dévore. Je me sens rongé au point que des frissons me parcourent et pourtant, dans un ultime contraste, je me sens vide. Tu es parti, Kim Taehyung et ton absence se fait comme un trou béant dans ma poitrine. Je respire mal. Je dors mal. Et quand les mots arrivent à s'échapper d'entre mes lippes, ils se meurent aussitôt pour laisser place à un flot de larme qui se veut être un torrent emportant ma douleur.

Pourtant, les jours ont beau passé, les choses ne s'améliorent pas. On dit que toutes les relations peuvent être remplacé, alors, pourquoi je n'arrive pas à combler ton absence ? Je me le demande.

Les nuits se font longue et froide et le silence règne dans mon appartement, je me demande où sont donc passé tes éclats de rires, je me demande si un autre en jouit. Mais, je ne veux pas connaître la réponse à cette question, parce qu'il s'aérerait que ce soit le cas, alors j'en mourrais. Je ne le supportais pas, pas plus que je ne supporte ton éloignement.

Mes souvenirs se font parfois brumeux, je crois que l'alcool me sied mal. Il ne m'aide à oublier que quelques heures, mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour combler ton départ.

Il semblerait que les mots d'amour à demi-murmuré ne suffisent pas pour garder ceux qu'on aime près de nous. Il s'avère que les doucereuses caresses d'un amant ne peuvent pas combler les non-dits.

Livide, serait le mot pour décrire l'aspect auquel je me prête désormais. J'ai été atteint d'une maladie endémique, celle d'avoir fini par t'aimer et aujourd'hui, elle commence à avoir raison de moi.