Chapitre huit.

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[Vince]

L'angoisse. L'angoisse était maintenant le sentiment qui régnait dans toute mes pensées. Je décorait les pâtisseries sans même en prendre conscience, mon regard était fixé sur celle ci, mais pourtant, je ne les voyaient pas vraiment. Je n'arrivais pas à me calmer, comment c'était possible...? Comment il avait fait? Je me mordis la lèvre. Max me fixa je le regarda à mon tour et me parla. Sans m'en rendre compte je ne l'avais pas écouter. Il me regarda avec insistance, comme s'il attendait une réponse, je lui demanda alors ce qu'il avait dit, mais il semble que je l'ai mal interpréter et qu'il ne me parlait pas vraiment. Je détourna alors à nouveau mon regards vers les créations culinaires et continua ma tâche. Pourquoi j'étais angoissé? La réponse était simple. Premièrement, le frère de Max, j'aurais pus croire à une coïncidence, ensuite Ren qui avait déjà un vol pour Paris, ça pouvait toujours passer, mais de recevoir un de ces chèques à nouveau, alors là c'en était trop. Clairement des gens avaient trouvé notre position et facilement en plus. J'avais ainsi de très bonne raison d'être angoisser. Je savais bien que le fait que Ren et Anjou aient dénoncer l'Élite à la police qui avait d'ailleurs ouvert l'enquête, limitait les risques, mais je restait tout de même sceptique du fait que nous étions en sécurité. La journée fila a un rythme incroyablement lent et Max ne me parla que dans de très rare occasion et souvent pour me demander de lui passer un truc dont il avait besoin. Je me sentais un peu stupide. Il avait essayé de me parler mais je ne l'avais pas écouté et maintenant je souhaitais plus que tout qu'il me parle, entendre son rire me ferai tellement de bien. Quand l'heure de fermeture arriva enfin, nous rangeâmes les trucs et éteignions les fours. Nous nous changèrent puis partîmes vers la maison. Anjou et Ren parlaient ensemble en se tenant la main. J'avalai difficilement ma salive puis regarda Max juste à côté de moi. Je tendis doucement ma main vers la sienne mais il la releva soudainement. Je sentis mon cœur se briser littéralement face à cet acte. Je baissa la tête en fixant le plancher. J'avais été si pénible toute la journée, je le comprenais, j'avais du le mettre mal à l'aise avec mon air bête. J'avais fait un truc super méchant et je m'en voulais affreusement. Pas à pas nous nous rendîmes jusqu'à la maison et j'ouvris la porte. Un déclic et la porte était ouverte je retira la clé puis j'entrai finalement dans notre foyer. Sur la petite table de salon je vis l'enveloppe du chèques source de mon angoisse de ce matin. Je la saisis et la fourra sans ménagement dans la poche arrière de mon jeans. Ce soir c'était à mon tour de faire le repas. Je fis de simple pâtes. Des raviolis au fromage avec sauce rosé. Peut-être pas la grande gastronomie, mais c'était comestible. Je servis les assiettes sur la table et mangea sans grand appétit. Le silence régnait en maître et je desservis la table quand plus aucun impact assiettes à fourchettes ne se fit entendre. J'étais très fatigué et Max semblait l'avoir remarqué. Il avait déjà trouver un endroit où faire dormir les deux nouveaux venus et m'attendait calmement dans le salon. Quand j'arrivai près de lui je lui esquissa un petit sourire qu'il me renvoya, étonnement, joyeusement. Son bras se posa sur mes épaules et me rapprocha de ses côtes. Nous montâmes ensemble l'escalier et partîmes dans la chambre il referma la porte derrière. Il faisait noir, très noir. Je voyais à peine l'éclat de ses yeux et les contours de son corps. À son bras toujours sur mes épaules se joignit l'autre. Il m'enlaças dans se bras et j'enfouis mon visage dans son cou, ce qui m'obligeas à me mettre sur la pointe des pieds un peu. Après une longue étreinte, Max me pris dans ses bras et me déposa sur le lit. Il me donna un léger baiser sur le front et vint se coucher à côté de moi. Il me pris dans ses bras et ferma les yeux, je fis de même le sourire au coin des lèvres. Je m'endormis ainsi en sentant son souffle chaud sur ma nuque.

*~•~*

Le lendemain matin je me réveilla encore blotti dans ses bras. Il respirait calmement et ses cheveux étaient incroyablement bien placer comparé à l'habitude. Je souris en me remémorant ses cheveux indisciplinés dont je riais à chaque fois qu'il sortait des limbes du sommeil. J'avais l'esprit un peu plus léger que la veille. Du moins, jusqu'à ce que je me souvienne de cet événement. Quand il fut réveiller, je lui demandai :

-Max, hier j'avais voulu prendre ta main mais tu l'as soudainement retirer, j'ai cru que tu étais fâché mais les évènements d'après ne m'en donnent pas l'impression.

Il sembla réfléchir un moment puis fini par me dire:

-Je suis désolé mon chou, ça ne me dit rien. Je me suis peut-être gratté... Et puis je ne vois pas pourquoi j'aurais été en colère contre toi, tu n'as rien fait de mal.

Se gratter, mais oui, ça me paraissait tellement logique maintenant. Je laissa s'échapper un soupir de soulagement puis je le fixa droit dans les yeux. Ses yeux magnifique. Nous discutâmes un peu et après être resté au lit une dizaine de minutes, nous partîmes à la cuisine pour nous faire de quoi déjeuner. Des croissants garnis de jambon et de fromage. Anjou et Ren encore endormis, nous décidèrent de ne pas les attendre pour commencer à manger. Nous parlâmes, beaucoup. Je lui avoua aussi ma crainte et il m'en discutât. Il était lui aussi un peu troublé, mais il me dit que si quelque chose nous arrivait il serait la pour me protéger. Je lui rendit la promesse et puis nous lavèrent la vaisselle. Aujourd'hui la boutique était fermé. Ça allait nous permettre de régler les détails face à la venu de Ren et d'Anjou.

F-T-M


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