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Le doc : vous en êtes sûr ?

Moi : oui.

Le doc : qui va lui annoncer la mort de son enfant ?

Moi : un de mes collègues je pense. Attendez ...

Je pars dans la salle d'attente et appelle Semir. Il décroche de suite..

Semir : tu l'as vu ?

Dans l'intonation de sa voix, j'arrive à y déceler de l'inquiétude, de la curiosité et surtout de la peur ... la peur de savoir ce qu'il s'est passé ...

Moi : non. Mais elle ne me connaît pas ... enfin ... donc arriver dans sa chambre tu vois ... Ça fait bizarre !

Semir : je vois

Moi : qui va lui annoncer la mort de son enfant ?

Semir : euh ... Alex ou moi forcément . On était chargé de l'enquête

Moi : et quand ?

Semir: on va arriver. On n'a rien à faire. je dirai ... 20 min?

Moi : ça marche. Je vais aller voir mon père du coup ... ça va luo faire plaisir.

Semir: allez ça va aller ...

Moi : j'espère ... à plus

Je raccroche et je vais voir le doc. Mes jambes tremblent ... il faut que je m'en aille. Au plus vite !

Moi : c'est deux amis qui vont le faire. Ils étaient chargés de l'enquête.

Le doc : bonne idée.

...

Pdv Adèle :

Je me réveille ... Alixia ... je veux voir Alixia !! Ma fille ... Où est elle ?
Je sens comme un vide ... bon sang ... ma fille ! Rendez la moi!

Le médecin entre dans la pièce ... il est serein ... ou du moins il joue la comédie pour l'être ...

Le doc : calmez vous .. vous avez de la visite ... deux inspecteurs de la brigade autoroutière.

Sa voix grave est calme ... il me regarde intensément. Ses yeux sont remplis de compréhension mais surtout de pitié ... que se passe t il ... merde !?
Les policiers de l'autoroute rentre dans cette chambre maudite. Un, beaucoup plus petit que l'autre. Le grand, possède de magnifique yeux bleu océan ! Son visage m'est familier ... je l'ai déjà vu, j'en suis sûr, mais où ?... Bon sang ... je vais devenir folle si ce n'est pas encore le cas.
Ma fille ...

Moi : ma fille ...

Ma voix n'est qu'un simple chuchotement ... une suplique ...

Le grand se raidit ... je ne le sens pas ! Mais Où Est ma fille ! Putain ! J'ai une boule au ventre qui grossit de minute en minute ... et ce vide ! Il est toujours là ! À me hanter...

Le grand : je ... je m'appelle Alex Brandt. Et lui c'est Semir Gerkhan.

Je commence à perdre le peu de patience qui me reste. J'en ai rien à foutre s'il s'appelle Pierre, Paul ou Jacques ! JE VEUX MA FILLE !!
Et puis ces voix calme ... qu'es ce que ça m'énerve !!!

Moi : j'ai dis où est ma fille !? Répondez moi !

Alex : vous êtes resté 2 semaines dans le coma.

J'en reste bouche bée! Deux semaines ... mais alors Alixia ... où est allé alixia pendant 2 longues semaines ? J'espère qu'elle n'était pas seule et mal en point ...

Moi : et ... ?

Semir : votre fille n'a pas survécu ... je ... j'en suis navré Mme Claurer ...

Non !!! Elle ne peux pas être morte ... je hurle, je cris à l'agonie ... ce ... ce n'est pas possible ... cette boule dans le ventre semble exploser et se vide s'agrandir à tel point qu'il en forme un précipite..

Le doc : je vais vous donnez un autre calmant.

Toujours cet imbécile de médecin et cette voix calme ! Je veux l'étriper

Moi : (hurlant) je ne veux pas de votre merde !!! Où est ma fille ?! Où est elle ??

Alex : elle a été enterré il y a un petit moment déjà ...

Ses yeux bleus regardent à présent le sol. Mais merde ! Merde ! Je n'étais même pas présente à ses funérailles ! Quelle mère suis je ?

Moi : oh mon dieu ...

Le doc : laissez moi faire ...

Moi : je ne veux pas de votre calmant! C'est compliqué à monter jusqu'à votre cerveau imbécile ?!

Je bouge dans tous les sens pour éviter le précipite en moi. C'est si douloureux ! "Maman ! J'ai peur !" Non !! Pas ma fille ! Pas elle ! Pourquoi je suis encore ici ! POURQUOI ?!?!

Semir : laissez là.

Le docteur se recule doucement, incertain. Quel empoté ! Il regarde ce nain de jardin.

Alex : Elle peut sortir ?

Ses sourcils se froncent en regardant ce moche au yeux bleus.

Le doc : il est trop tôt non ?

Je répond avec un certain sarcasme.

Moi : vous êtes médecin. Vous êtes censé le savoir non ? Signez une décharge. Je veux voir mon enfant ... enfin ...

Je bouge toujours autant en prononçant c'est mot. .. je ne veux pas rester dans cette chambre de l'enfer! Hors de question ! Jamais de la vie!

Le doc : je signe la décharge à une seule conditions. Vous restez en compagnie de ces deux policiers.

Moi : allez vous faire foutre ... signez cette décharge et fermez là !

Le docteur imbécile regarde ces deux policiers qui donnent leur accord. Il sort de cette chambre pour chercher cette putain de décharge.
Je commence à moins bouger ... le précipite est encore là mais pendant que je ne bouge pas, je ne peux pas plonger tête la première dedans.

Moi : comment s'en est sortit l'autre bagnol qui me rentrait dedans ?

Alex : la personne Est morte. Vous ne risquez plus rien.

Moi : ... dit il après que sa fille soit morte. Il ne peux pas m'arriver pire. C'est impossible.

Fiction Alerte CobraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant