Roller coaster

Chapitre 9: Une journée banale

Je me réveillai avec un de ces mal de tête. J'ouvris les yeux et remarquai que j'étais chez moi, dans mon lit.
Mais comment aies-je pu me rendre ici? Mon dernier souvenir remontait à hier soir quand j'avais dit à Max de m'attraper.
Eh merde, j'avais fait une folle de moi, je me souviens que je lui avais dit que je le trouvait beau. Maudit alcool!

Je pris mon cell qui était sur ma table de chevet et regardai l'heure: 10:47. Bon, aujourd'hui c'était samedi donc, pas de cours. Je remarquai le verre d'eau et deux Advils posées sur ma table de chevet. Je les pris d'une traite et bu le verre d'eau.
Je me levai de peine et de misère hors de mon lit. Je me dirigeai à la cuisine où je vis une note posée sur la table:
Bon matin Alice. Hier, j'ai texté Noémie pour l'avertir que je te ramenait et je lui ai demandé ton adresse (je courus jusqu'à la chambre de ma mère pour voir si elle était toujours fermé, oufff. Je ne voulais pas qu'il voit toutes ces machines).Je me suis permis de fouiller un peu dans ton frigo et te préparer un petit quelque chose avant de partir. Texte-moi quand t'es debout, je veux être sûr que tout va bien.
P.s.: Promet-moi que je n'aurai plus jamais à te courir après.

Bonne journée. :)

Bon, au moins, il n'avait pas l'air trop fâché pour hier soir.

J'ouvri le frigo et vis des petites brioches qui m'avaient l'air délicieuses. J'en pris une et, définitivement, c'était les meilleures. Je textai Noémie pour l'avertir que j'étais en vie et que j'étais correcte et j'envoyai un texto à Maxime pour le remercier.
Je fis quelques devoirs et regardai un peu la télé. Je ne me sentais pas très bien et je crois que l'alcool, c'était fini pour moi.

PDV MAXIME
Alice me fascinait. Elle avait un côté si jovial et si triste à la fois. Elle cachait quelqur chose qui avait l'air de la détruire et ça me peinait. Durant la journée, je l'avais texté pour la voir mais elle disait qu'elle avait des travaux. J'aurais aimé lui parler, comme on le fait habituellement. Je me rends compte que, plus le temps avance, plus j'ai besoin de sa présence à mes côtés. Je n'auraid jamais cru pouvoir dire ça mais je crois que, petit à petit, je ne voulais pas laisser Alice partir de ma vie.