l'Aurore d'une vie

Chapitre 1

Il était six heure du matin, le réveil sonnait, un bruit désagréable qui en avait désespéré plus d'un,ce son affreux qui nous forçait à sortir de nos rêves ou de nos pensées, se dégager du voile qui nous préservait de la dur réalité d'un lundi matin.

Six heure, je devais me lever, foncer sous la douche, le seul moment qui fût agréable de la journée avecle ruissellement de l'eau sur ma peau diaphane.

J'hésitais à me laver les cheveux, je ne savais pas si c'était nécessaire... En réfléchissant je pouvais faire un simple chignon, ça donnerai une jolie coiffure...Sur les autres mais pas sur moi ! Pas grave, j'avais une flemme incroyable de me faire un brushing, trop de perte de temps, déjà que je visualisais de quelle manière m'habiller aujourd'hui et en combien de temps ça me prendrai. Manger le matin ? Encore une perte de temps pour moi, j'économisais 10 minutes de sommeil, il suffisait juste d'un verre de jus d'orange et hop je me dirigeais vers l'arrêt de bus pour aller à l'école.

J'optais pour des talons aujourd'hui,malgré leur hauteur j'assurai pour marcher avec.

Je devais aller chercher mon bulletin et assister à la distribution des prix, chaque années c'était la même chose ou presque la même chose « Bravo machin pour ton assiduité. Bravo bidule pour ton envie de réussir malgré ton parcours difficile ». Un vrai rituel, l'obligation de rester assis et regarder tout ça sachant que mon année était ratée et que le seul prix que je risquais d'avoir était celui de la fille qui avait séché le plus d'heure de cours en un trimestre, record imbattable.

Et je m'étais apprêtée pour ça ?Une heure de glandage pour la dernière fois à l'école avant les vacances.

J'étais arrivée en retard, pour ne pas changer, la redistribution avait commencée depuis 10 minutes,j'entrais discrètement, personne ne me reconnaissait au début,j'étais habillée en fille et aucun de mes amis ne me connaissait ainsi, ils me prenaient tous pour un garçon manqué, je venais carrément à l'école avec des t-shirt de mon frère jamais maquillée ou coiffée et aujourd'hui ils me voyaient avec des talons, une robe et j'étais devenue blonde.

Durant ce que je pouvais nommer de cérémonie pour rabaisser les élèves qui n'avaient pas réussi totalement leur année sans repêche ou qui avaient carrément doublé continuait, on citait le nom des élèves qui réussissaient sans échec classe par classe et on les félicitaient, les autres étaient oubliés, même dans les discours on ne citait que la réussite, ce qui dans un sens pouvait être normal, mais rien qu'une phrase pour dire à ceux qui avaient raté « et ceux qui on doublé, nous espérons que vous resterez ici, que nous vous aiderons a réussir et que vous retrouverez l'envie de vous battre ».

Quand se fût le tour de ma classe je savais que je ne serai pas dedans, mon nom ne serai pas citer.

Rien de surprenant, je doublais sans moyen de faire un recourt, un échec à tout les cours la meilleur note était un 49/100 en français.

Je restais un peu avec des amis qui eux, étaient content de leurs bulletins et le montraient avec joie à leurs parents, on buvait un verre de coca, nous étions mineur pas d'alcool, comme le disait la préfète.

Tandis que les autres s'extasiaient avec leur verre de coca et se pavanaient devant professeurs,proviseur et même cuisinières tandis que moi je fixais une petite fille, trop jeune pour être en secondaire, je savais que chaque année les premières ressemblaient de plus en plus à des nains ,mais de là à se balader avec un doudou Pluto j'en doutais fort.

-Hey petite, ils sont où tes parents ?Demandais-je me mettant à sa hauteur et la saisissais par la main.

-Euh... Je ... sais pas, répondit-elle effrayée.