"J'aime beaucoup ton petit jeu. Alors raconte moi tes jolis mensonges Harry. Et, regarde moi bien dans les yeux, bordel : je n'ai aucunement peur de toi."
Harry Styles & Olivia Calp
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Olivia
La lune éclatait déjà dans le ciel depuis deux bonnes heures. Je n'avais qu'une hâte : quitter le restaurant.
J'étais épuisée de toutes ces heures à courir entre la cuisine et la grande salle. La pression me nouait le cerveau et les courses achevaient mes pieds. Je priais afin que ces dernières trente minutes passent à une vitesse lumière. Mary pianotait une prélude qui me paraissait très forte au sein du grand établissement de luxe. C'est impératif, je devais vraiment essayer de recommencer à dormir, sinon, je ne tiendrais jamais jusqu'aux fêtes de Noël. Sans ajouter la température de cette fin d'Automne qui me rendait morose.
Finissant durement mon temps de travail, quand mon patron me décréta que je pouvais rentrer chez moi, je sentis un poids se retirer de ma poitrine. Je le remerciais rapidement avant d'attraper mon manteau épais afin de ne pas mourir d'une pneumonie face à l'air frais de l'extérieur. Une fois le visage retrouvant l'air ambiant des rues de Prague, j'attrapais rapidement mon paquet de cigarettes. Ma bien aimée enfin glissée entre mes lèvres, je pris le chemin de mon appartement. Le vent agitait mes cheveux déjà bien plus longs que d'habitude. L'air frais arrivait tout de même à ce glisser sous mon manteau, ce qui fit dresser mes poils sous mon tee-shirt. L'enfoiré.
Les rues étaient peu éclairées, mais je me moquais de ça depuis bien longtemps. J'étais habituée à cette jolie ville qui était si loin de ma terre natale. La seule pensée qui me vint de cette dernière me fit hausser les yeux. Insupportable. Je préférais officiellement ces rues froides et sombres.
Alors que mon immeuble se faisait voir au coin de la rue, je décidais de m'assoir sur un banc un peu plus loin, afin de pouvoir fumer une autre cigarette avant de rentrer me mettre au chaud. Je tirais calmement, profitant de ces moments qui n'appartenait qu'à moi, quand une lumière s'alluma dans l'immeuble en face. Je pouvais facilement distinguer un homme, certainement un insomniaque.
Cette dernière pensée m'extirpa un rire mesquin pour moi même.
Quelques secondes après je fus étonnée de voir la lumière s'éteindre et se propager dans le hall d'entrée de cette petite bâtisse adorable. La fumée de ma cigarette était douce comme le satin alors que je la sentait glisser de ma bouche à l'air extérieur. Un vrai délice.
Profitant de mes dernières minutes de plaisir avec la seule véritable amie de ma vie, la porte du bâtiment face à moi s'ouvrit lentement et je vis un homme très grand, d'une chevelure exceptionnelle en sortir. Ce dernier glissa ses mains dans les poches de sa veste en jean avant de se diriger vers moi, d'un pas étrangement arrogant. Et sexy. La route qui nous séparait n'étant pas très longue, l'homme au déhanché très appréciable se posta assez vite devant moi, ses cheveux tombant devant son visage.
