Chapitre 31 : Tu veux pas que les français te jettent leurs pains à la gueule ?

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Chapter thirty one.

« C’est ta mère le gros tas de graisse. 

- On a la même mère, bouffonne. »

__

Il me regarda en soupirant.

« Bah c’est bon … Y a pire tu sais. Dis-je en faisant la moue.

- Comme qui ? Demanda t-il en mettant le contact.

- Regarde sur la banquète arrière. »

Il se retourna et regarda sa sœur qui ronflait et se tortillait comme un ver.

« Même si c’est ma sœur, et que je l’aime de tout mon cœur… Il fit une légère pause. T’as vu ma rime ? Tchek my flow. »

Il rigola et reprit sa phrase.

« … T’as pas tord. » Dit-il en tournant le volant pour sortir de la place de parking qu’il utilisait.

Ses traits étaient crispés, il regardait à chaque fois l’heure numérique, qui indiquait 23h45.

« T’es attendu quelque part ? » Demandai-je.

Pourquoi je lui parle ? Je suis censé l’ignorer… Toujours à cause de Lottie, je vais la tuer.

« Non, pourquoi ? Demanda t-il en tournant la tête vers moi.

- Je, euh, non, comme… Comme ça. » Bégayai-je.

Il tourna la tête, et se mit à rigoler.

« Pourquoi rigoles-tu ? Demandai-je perturbé.

- Tu recommences. Dit-il en me regardant.

- À ? » Demandai-je.

Il me fixa pendant quelques secondes avant que je ne lui gueule dessus.

« REGARDE LA ROUTE ! ON VA MOURIR ! » Criai-je paniqué.

Non, je n’ai pas peur en voiture.

Il rigola et regarda la route, son regard se positionna sur l’heure qu’indiquait la voiture, 23h59.

« Au fait Haylay, joyeux anniversaire. » Dit-il en tournant la tête vers moi.

Il souriait et me fit un clin d’œil, mon regard se posa sur la vitre en face de moi.

C.O.M.M.E.N.T IL LE SAIT ? JE NE L’AI DIT À PERSONNE, COMMENT ? C.O.M.M.E.N.T ?

« Comment est-ce que tu… Dis-je.

- Tu es dans ma classe dans quelques cours, et à chaque début d’année ils nous demandent si les dates de naissances sont correctes, et faut dire que j’ai une bonne mémoire. »

Je le regardai avec un regard insistant.

« Bon ok, j’arrivais pas à oublier le fait qu’on est né le même jour, surtout que je te détestais. »

« Déteste. » Se rectifia t-il.

Mon regard changea de personne, il se dirigea vers Lottie qui n’était plus sur la banquète arrière.

« ARRÊTE-TOI ! GARE-TOI ! MAINTENANT !

- Pour…

- TU VAS FERMER TA GUEULE OUI ?! ARRRRRRRRRRRRRRRRRÊTE TOI PUTAIN » Criai-je paniqué.

Il se gara dans une ruelle sombre, et déserte, il veut vraiment que je panique à en mourir ?

Je sortis de la voiture d’un coup et ouvrit la porte arrière.

She's Not Afraid.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant