- Comment pourrais-je vivre en sachant que Coelio et mort pour mon âme ? Il était la seule personne que j'ai jamais aimé un ami qui me comprenez, moi Octave, pauvre homme que je suis, comment pourrais-je laisser son âme non vengé?
Je ne plaide pas pour ma propre cause, je voudrais mourir en ce jour mais je ne peux mourir sans avoir l'esprit libre, sans avoir libéré Coelio d'un sort qui n'était pas le sien. Il aurait fait de même pour moi, comme un frère, il aurait defier la mort en duel. Tout comme son amour pour Marianne était immuable, ma fidélité envers lui restera à jamais gravé comme la pierre froide qui recouvre désormais son corps. Sa vie, son sang coule désormais dans mon être tout entier.
Et ce Claudio, un imposteur qui ne se salit pas les mains sous peine de ruiner sa réputation, préfère employer des hommes de main pour faire le mauvais travail à sa place. Comment pourrait-il avoir la conscience tranquille et l'esprit net même face à Marianne sa femme ? Cet homme n'agit que par perfidie et pour ses intérêts, comment réagirait-il quand je me trouverai devant lui avec une épée plus tranchante que celle qu'il a utilisé pour tuer mon ami. Après cela je pourrais partir l'esprit libre j'utiliserai cette même épée pour mettre fin à ma vie, à la vie qui a été prise en cette nuit. J'userai de ruse pour l'amener sous la tonnelle là où tous les secrets ont vus le jour.
Marianne aura-t-elle encore l'esprit clair, sa raison la menera-t-elle à voir que ses caprices n'ont causé que perte et désolation.
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La vengeance d'Octave
General FictionComment aurait pu se terminer l'œuvre de Musset "Les caprices de Marianne" ? Une version qui propose cette fin tragique avec un monologue d'Octave pour venger son ami Coelio.
