Dans l'aube naissante, alors que le murmure doux du réveil chatouillait les oreilles de Lucy, elle s'éveilla lentement des bras de Morphée. Un trouble léger subsistait en elle, mais la présence rassurante de son père l'apaisait peu à peu. Soucieux de sa fille, il était resté à ses côtés pendant la nuit pour la réconforter après le cauchemar qui avait secoué son sommeil. Avec précaution, elle se leva, découvrant la chambre qui serait désormais la sienne, tandis que son regard se posait sur les cartons encore à déballer. Son père, déjà debout, la rejoignit, et ensemble, ils commencèrent à découvrir les trésors cachés dans ces boîtes, des reliques du passé qui semblaient attendre leur réapparition.
C'était la veille de la rentrée scolaire, en ce début de janvier, et une sensation d'excitation flottait dans l'air, mêlée à une pointe de nervosité pour Lucy. Cette nouvelle école représentait un nouveau départ, une aventure qui s'annonçait pleine de découvertes et de défis à relever.
***
Vers midi, alors que L'adolescente terminait de ranger ses affaires, elle se mordit la lèvre à la vue d'une ancienne boite à chaussure décorée par divers dessins d'animaux. Partagé par l'envie de redécouvrir son contenue sensible et celui de la cacher sous son lit, loin de son regard. Effleurant du bout des doigts la surface de son trésor, elle laissa ses pensées s'égarer dans les fragments du passé, oubliant son hésitation. Cependant, la nostalgie fut de courte durée, car son père l'appela d'urgence depuis la cuisine. Sauvé par le gong... Enfin par papa.
Glissant la boite à souvenir sous son lit, Lucy ne perdit pas un instant de plus pour aller rejoindre son paternel. Bien trop occupé à fouiller les placards pour remarquer sa présence.
— Pourquoi cries-tu ?
— Il n'y a rien à manger, tu sais ça ?
— Tu n'avais pas fait un carton de courses ?
— Je pensais que c'était toi qui t'en occupais, commença-t-il en se pinçant les lèvres, ne paniquons pas ! Il doit forcément avoir un magasin d'ouvert dans cette ville, non ?
Lucy roula des yeux, un léger sourire aux lèvres. Son père avait la capacité de transformer une situation stressante en une sorte de blague apaisante.
— Oui, bien sûr, il y a sûrement un magasin ouvert. On va régler ça rapidement. D'ailleurs, tu es sûr de ne pas avoir fait une petite pause pendant que je dormais pour déguster tous les biscuits ?
Son père éclata de rire.
— Moi ? Certainement pas. Mais ça pourrait être une idée...
Lucy secoua la tête avec un sourire amusé, puis ils se mirent en route vers le supermarché. En chemin, son père continuait à plaisanter pour dédramatiser la situation, et Lucy ne pouvait s'empêcher de rire à ses blagues.
***
Arrivés au magasin, ils se séparèrent temporairement pour accélérer leurs achats. Lucy déambulait dans les allées du supermarché, son chariot à la main, en cherchant les différents articles dont ils avaient besoin. Le rayon des conserves attira son attention, et elle s'y dirigea, espérant trouver rapidement ce qu'elle cherchait. Abandonnant momentanément son chariot dans l'allée, la blonde se planta devant le rayon des conserves. Elle parcourut du regard les étagères, cherchant les différents produits inscrits sur la liste de courses. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle repéra une boîte de haricots verts, l'un des aliments que son père détestait. Bingo !
Malgré sa motivation, elle peinait à saisir la maudite boîte de conserve. Pestant légèrement, la jeune fille se mit sur la pointe des pieds, le bras tendu en direction de son objectif, quand soudain, une main apparut et attrapa l'aliment tant convoité.
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Une année inoubliable
Hayran KurguPrenez une adolescente aux longs cheveux d'or, des années mouvementées voir compliqué, un groupe d'ami peu commun, des sentiments mitigés tel que le chagrin, la joie, la jalousie, la mélancolie et l'amour. Mélangez bien le tous, voir, secouez le bie...