Il fait noir. L'obsucurité étreint la chambre, comme Alice étreint Oz. Le silence enserre le manoir, comme ses bras enserrent son coup. Il fait nuits, seul les torches projettent leur rayons blafard sur les couloirs feutrés de Luitwige. Tout est silencieux. La porte ne grince plus. Alice le sait, c'est elle même qui la fermée, avant de se précipiter sur le lit. Presque paniquée. Ces derniers temps, Oz s'évanouit souvent ou ne se sent pas bien. Les aiguilles de cuivres poursuivent leurs courses mécanique. La course du temps semble s'accélerer un peu plus chaque "tic tac" qui retenti dans l'obscurité moite. Le chaos qui règne au dehors continu sans eux. Par ce qu'ils savent bien qu'il va falloir y retourner. Par ce que rien est terminé.
Et pour l'instant Alice ne fait rien, ne dit rien. Elle ne bouge même pas. Elle ne réveille même pas son contractant à coup de pied. Par ce que pour l'instant, elle veut juste rester auprès de lui. Elle se serre contre lui comme elle a toujours fait pour son lapin. Sa chère peluche au pelage obsidiennes.
Et Alice n'entend plus rien. Elle est seule avec le silence, et l'écho de l'horloge. Il lui semble que même sous cette couverture, elle avait froid. Même avec Oz qui dormait dans ses bras elle se sentait seule.
Elle voudrait qu'Oz se réveille. Qu'il lui dise que tout irait bien, quelle peut continuer à agir comme si rien était important comme si elle s'en fichait complètement, comme si elle n'avait pas peur de le perdre, de tous les perdres. Elle voulait qu'il soit réveillé pour quelle ne se sente pas seul.
Par ce qu'Alice n'a jamais rien ressentit qui lui paraissait réel. Dans l'Abysse, il y a que des cadavres déformés, des espoirs qui dégringolent comme des châteaux de cartes et des souvenirs qui ne ravivent pas de sentiments. Juste un pincement au coeur en songeant à ce que l'on a perdu.
Alice veut se sentir vivante, être vivante. Alice sursaute, et les battements de son coeur s'emballent avant même que les iris de jade d'Oz ne croisent les siens dans le noir. Elle s'accroche au simple bruit de son souffle qui chatouille son coup. Et elle cacha ses joue brûlantes dans les cheveux d'or de son contractant.
Un peu comme deux coeurs liées par des chaines qui les blessent parfois; mais qui les empêchent de se séparer l'un de l'autre. Sans même voir son visage, Alice se doute que Oz est triste, préoccupé aussi. Qu'il se torture encore l'esprits par ce quelle avait aperçu ses larmes débordant de ces magnifique yeux onyx, alors quelle se mordait de toutes ses forces pour retenir les siennes. Alice est colère, Alice est tristesse, et l'amour aussi.
Elle ne veut pas voir Oz comme ça. Pas maintenant, alors qu'elle vient juste de le récupérer et que ses bras s'enroulent encore progressivement autour de son coup. Et Oz se dérobent. Par ce qu'il brise tout se qu'il touchent. La moindre chose qu'il chérit se brise en mille morceau brillant.. Sauf qu'elle ne le laisserait pas faire. Elle le tiendra de force s'il il le faut.
« Alice...» Sa voix est douce, hésitante aussi.
Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il sent les dents d'Alice s'enfoncer dans sa joue. Il en rirait presque.. Mais une douce chaleur s'empare de lui. Et dans le monde qui semble éternellement glacé ses derniers temps, il ne sent pas la force de refuser cette chaleur, cette flamme qu'il fuit depuis trop longtemps.
« Pas comme ça Alice.» Murmure t'il.
Et ses lèvres effleurent lentement celle de la chaïne. Alice frissonne.
« Comme notre contrat?»
Oz sourit enfin. Il n'y a quelle pour le faire sourir alors que tout semble s'effriter autour d'eux, que la moindre chose à laquelle il pensait pouvoir s'accrocher s'évanouit comme un voile sur le quel on souffle.
Il sourit par ce qu'il y a tellement de chose qu'il aurait voulu apprendre, tant de chose qu'il n'aura pas le temps de lui dire. Par ce que se baisers signifie bien plus que le pacte qui les a liés, bien plus profondément que ce qu'il aurait pu imaginer. Pas de cette manière, mais comme des mots muet qui se déclaraient pour mieux s'entrelacer. Comme un sentiment qu'il ne parvient à prononcer, qu'il perçoit clairement mais que ses lèvres refusent de murmurer.
« Non comme..»
Oz ne veut pas dire quoi que ce soit qu'il pourrait regretter. Mais aura t'il le temps de regretter ?
Alors il vole à cet instant au destin. Par ce qu'il n'est même pas certain de pouvoir le refaire un jour. Il vole cet instant au destin, comme celui-ci a volé sa vie. Ses souvenirs, tous ce qu'il croyait être.
Le destin pense pouvoir lui voler Alice. Lui voler ses amis, son existence. Mais Oz ne se laissera pas faire. Il ne laissera pas Jack Vessalius détruire ce qu'il lui reste. Et même si Alice ne comprend pas bien ce qu'il veut dire, ce n'est pas grave. Peut être qu'il pourra lui expliquer, peut être qu'un jour jour il pourra entortiller ces mèches d'obsidiennes autour de ces doigts.
« C'est aussi un peu comme un contrat. » souffla le blond.
Les murs sont fait de silence, leurs lèvres se cherchent, se trouvent, s'attirent. Alice le serre un peu plus fort contre elle. Oz est a elle. Juste à elle. Elle massacrerait quiconque essai de le lui prendre. Alice est possessive, Alice a peur, Alice aime. Ils mourront peut être demain tout les deux, et c'est peut être la dernière fois qu'il se réveilleront l'un dans les bras de l'autre. Mais pour l'instant, Oz ne pense plus. Ne pleure plus. Ne doute plus. Par ce que le ciel pourrait tomber, les nuages se décrocher pour se fracasser en éclats menaçant qui les transpercerait, il ne la lâcherait pas. Il l'aime, du plus profond de son âme.
Mots de l'auteur : Un One Shot qui date de l'année dernière que j'avais écrit sur un coup de tête. Pas encore corrigé, il contient pas mal de répétition et pas assez de vocabulaire varié. Prochainement je compte faire une relecture et corrigé ces défauts. Juste une précisions: J'ai un 2ème compte Wattpad beaucoup plus ancien pour qui ca intéresse, prévenez moi.
FIN
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Coeur à l'agonie
RomanceIl fait noir. L'obsucurité étreint la chambre, comme Alice étreint Oz. Alice veut se sentir vivante, être vivante. Deux Coeurs liées par des chaines qui les blessent parfois; mais qui les empêchent de se séparer l'un de l'autre.