Dans le sombre de sa chambre, seul la lumière d'un écran d'ordinateur survit. Comme tous les soirs, elle lui parle. Eux deux, seuls, contre le cruel monde qui s'offre à eux disaient-ils. Elle a toujours était quelqu'un de mystérieuse, depuis la mort tragique de ses jeunes frères lors d'un accident de voiture. Elle n'a plus fait confiance à personnes. Seul contre le monde lui disait cet inconnu auquel elle a tout dit. De ses plus profondes pensées jusqu'à la plus grande connerie à laquelle elle venait de trouver.
Lui a toujours était sur ses gardes pour faire confiance aux autres, seule cette inconnue, sait ses plus profondes peurs et ce que cache cette fainéantise. D'après les gens de sa classe, il était paumé depuis la mort de sa petite amie, qui elle s'est fait assassiner et violé par un dangereux psychopathe.
Ensemble ils apprennent à refaire confiance au gens, ensemble il réapprenne à vivre, ensemble ils apprennent à mourir, ensemble ils créent leur propre histoire !
Internet, ce monde de rencontre. Il m'a permis de te trouver et de réapprendre a aimé.
Le premier jour, tes connexions régulières sur ce jeu étrange posté sur cette interface utilisé par des milliards d'utilisateurs, m'ont intrigué. Les messages ont commencé, ton manque de tact, lui, m'a séduit. « C'est quoi ton problème, merdeux ? » ces paroles sont devenues une drogue me maintenant en vie. Le monde réel ne m'intéressait plus en rien. Chaque jour la nuit me manquait, ces heures passait dans le noir à te parler. Notre amitié basée de rien.
Plus j'étais connecté, plus l'obscurité de la vie me paraissait loin.
Tes cheveux blond coupé au carré, tes yeux verts, ton sourire, ton naturel, ton look extravagant, rien ne semblait t'atteindre, c'est ce que j'ai pensé, lors de notre première rencontre dans la vraie vie. Ton deuil était loin maintenant, malheureusement, la noirceur de l'existence a refait surface.
« Ce putain de cancer, finira par m'emportais loin de ce monde, comme cette voiture a emportaient mes frères et ce fou a emportait ton ex. » tu disais en souriant, c'était ta façon à toi de dire que tu emmerdais, profondément le monde, et les gens vivant sur celui-ci.
Ta chimio a commencé tu souriais, malgré ça, tu t'affaiblissais. Je mourais mentalement de ne rien pouvoir faire. Tu riais, souriais, montrais au monde ta beauté qui ne devait pas être affaiblie par la maladie.
« Souris, un peu ! On dirait que quelqu'un est mort ! » Ta voix rieuse, ses souvenirs passé avec toi, me rende toujours autant faible. Je n'ai jamais aimé quelqu'un autant que toi !
Pourquoi, Dieu décide, inlassablement de ruiné la vie aux gens honnête ?
Pourquoi, je n'ai pas eu cette putain de maladie a ta place ?
Pourquoi, continuait à vivre, dans un monde qui nous veut du mal ?
« Je t'aime. » Notre amour, ne cessait de grandir. Nous profitions de chaque jour comme si il était le dernier.
Mais, en une journée tout c'est aggravé. Ton poids a grandement chuté, tes discrètes cernes, se sont prononçaient et ne repartaient plus, ton sourire, lui était meurtri. Un soir, sur le net tu m'as dit :
« Si je meurs, vit pour deux ! Je ne reviendrais pas alors vit pour moi ! Mon état de santé est grave, je ne tiendrais plus le mois qui vient, alors promet-moi de sourire à ma place, d'ignorer le regard des gens, de tomber à nouveau amoureux, de te faire des amis et de revivre ! » Malgré l'écran qui nous séparait je percevais les larmes qui dégringolaient sur tes joues.
La semaine d'après, tu étais emmené d'urgence à l'hôpital. Plonger, dans un coma profond, les médecins suivaient à la lettre la procédure que tu as choisi si jamais tout ça arrivé.
Il restait un jour avant que ces personnes toutes vêtues similairement coupent les derniers câbles qui te maintiennent en vie, avec moi. Je restais à ton chevet la journée entière espérant que tes yeux se rouvrent, et que ton sourire réapparaisse sur ton visage fin.
La fin était arrivé un médecin était là, je t'ai dis une dernière fois que je t'aime, je t'ai embrassé une dernière fois. Puis, il a débranché chacun des câbles, mes larmes coulaient sans retenus.
Le moniteur cardiaque indiquait, que les battements de ton cœur ralentissait, jusqu'à qu'ils s'arrêtent.
« Temari No Sabaku, heur du décès dix-sept heure quarante-sept.»
J'étais effondré, anéantis. Avant de partir, la personne qui s'est occupé de te débranché m'a tendu une lettre, en m'expliquant, que lorsque tu avais remplis le formulaire tu leur avais demandé de me la donner, après ta mort.
« Shikamaru, mon amour
Si tu lis ça, c'est que je viens de partir vers l'autre monde. Je voulais, simplement que tu saches que je t'aime de tout mon cœur (même si maintenant, il ne devrait normalement plus battre).
Je voulais te laissez un dernier souvenir de moi.
Et je t'ordonne (oui, même si ce n'est pas cool) d'être heureux et de montrer à tout le monde ton incroyable personnalité, comme tu me la montré !
Je t'aime
PS : N'oublie pas d'emmerder royalement le monde, comme je le faisais ! <3
Temari »
Mon dernier souvenir de toi sera toujours ton sourire et ta joie de vivre, malgré ce qui t'es tombé dessus.
Toujours sur le net, où plus précisément sur le jeu de notre rencontre, je me montre moi-même avec ses drôles de personnes qui sont devenus mes amis.
Ah, oui ! J'allais oublier même deux ans après ta mort, je suis toujours ton conseil et J'EMMERDE ROYALEMENT LE MONDE !
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J'emmerde royalement le monde !
FanfictionDans le sombre de sa chambre, seul la lumière d'un écran d'ordinateur survit. Comme tous les soirs, elle lui parle. Eux deux, seuls, contre le cruel monde qui s'offre à eux disaient-ils. Elle a toujours était quelqu'un de mystérieuse, depuis la mor...