Je t'haine. //b.s

Chapitre 9.

►PDV Bradley.►

Nous venions d'arriver à l'adresse que le téléphone de James indiquait. On rentrait dans le hangar, les flingues devant nous prêt à tirer. On avançait jusqu'à trouver notre marchandise devant nous. Bordel de merde, on va se faire du fric avec c'te came. Moi et Connor faisions les gays, pendant que les gars chargeaient la came dans plusieurs sacs. Alors qu'il ne restait plus beaucoup de chose à chargeait, des pas se diriger vers nous, puis des chuchotements. Je jetais des regards aux gars pour leurs dire de se dépêcher, puis quelques secondes après, ils avaient fini. Je fis des mouvements de tête vers la gauche, Connor devant avec son flingue, et moi qui fermais la marche. Je marchais de dos quand je vis des ombres qui se tenaient dans la pièce où nous étions. La haine se voyait dans leurs regards.

Bradley : Bougez-vous putain!

Les gars accéléraient, et quand nous venions de sortir de ce putain d'hangar, nous montions dans la voiture Et partis aussi vite qu'on le pouvait. Connor avait je pense son pied enfoncé sur la pédale d'accélération, car on roulait à plus de 150 km/h. Connor a toujours été celui qui arrivait à diriger la voiture peut-importe l'allure à laquelle on roulait. Nous arrivions à notre hangar et un groupe d'ados était devant, en attendant leur came. Nous rentrions tous avec les jeunes ados stupides sur nos pas. Ils me font toujours pitié ces gamins-là, à ce drogué seulement pour se rendre plus intéressant. Mais je fermais ma gueule parce que sa nous rapportais beaucoup, et ces gosses-là sont riches. On se mit sur un petit carton qui servait de table, et nous donnons à ces tchos ce qu'ils voulaient.

James : 700$

Le gars lui donnais et parti, laissant ces potes payer. C'était cher, mais nous avions la meilleure. C'est d'ailleurs pour ça que les autre fils de chiens voulaient nous la prendre. Nous n'avons pas les mêmes vendeurs.

Les gamins venaient de partir et nous allons nous affaler sur notre canapé.

Connor : On s'est pas fait chopper, tant mieux.

Tristan : Ouais.

On soufflait, presque on s'endormait. Puis l'un d'entre nous sursauta et commençait à bouger dans tous les sens. J'entrouvris les yeux, et je voyais James affolé.

Bradley : Putain James qu'est-ce que tu fous, tu fais chier!

James : Il est où mon téléphone?

Bradley : J'sais pas et j'men tape, maintenant tu arrêtes, tu casses les couilles!

Il se levait et partis dans la pièce d'à côté, là où nous vendons la came. Quelques minutes plus tard, James revenait, son téléphone dans les mains, pianotant dessus. Il semblait énervé.

Tristan : Qu'est c'que tu fou putain?

James : J'ai appelé Elena et...

J'ouvris grands les yeux le fixant. J'haussai un sourcil, alors que lui faisait les cents pas devant nous. Quelque chose n'allait pas.

James : Elle n'répond pas.

Tristan : Putain, bon bougez vos gros culs, on retourne chez elle.

On se levait, non sans broncher. Je ne voulais pas qu'on touche à Elena. On montait dans la voiture, Connor conduisait. Quand on arrivait devant sa maison on voyait par la fenêtre sa télé allumé, on rentrait en courant et je m'avançais vers le canapé, et je la voyais, endormie.

Bradley : Shhhh...

Je me tournais vers les gars et leur faisaient un mouvement de tête leur montrant Elena, endormie. Il s'approchait et Tristan soufflait de soulagement. On allait à la cuisine et on s'assit autour du bar.