Le Destin Que J'ai Choisi

  Il pleut comme ce jour d'autrefois. J'étais si innocente si naïve, si insignifiante, si pathétique... Pour la simple raison, j'avais fait confiance à un homme. Je sortis de mes pensées quand j'entendis la porte se fracasser contre le mur. Cet homme qui me causait tant de malheurs... Le comte Inoue, richissime personne mais qui voulait encore et encore de l'argent ! Tant et si bien qu'il me donna à la main du Roi du Hueco Mundo, Aizen. Notre mariage était prévu à mes seize ans, c'est-à-dire pour le lendemain, pour mon plus grand malheur. Revenons à mon père.
- Orihime, cria-t-il, tu es prête pour demain ? Me demanda-t-il méchamment et froidement.
  Mon père était grand, il avait les cheveux bruns, d'ailleurs aujourd'hui il avait une queue de cheval basse. Il était habillé avec une chemise blanche, et une espèce de veste bleue. Ses bottes bleu foncé lui arrivaient aux genoux. Et enfin, son pantalon bleu clair était en soie. Cette tenue faisait ressortir ses yeux de glace.
  Il me détestait pour la simple raison, que ma mère était morte en accouchant. Je lui avais pris sa femme, il était normal qu'il me déteste.
- Oui...père, répondis-je, intimidée en faisant un pas vers lui.
- Très bien, alors couche-toi et que je ne t'entende plus !
- Oui père, dis-je les larmes aux bords des yeux.
  La nuit était tombée depuis longtemps, il devait être minuit quand j'entendis un bruit strident qui venait de ma fenêtre.
- Qui est là ? Dis-je, incertaine.
- C'est moi, je suis revenu... murmura la voix masculine.
- Ulquiorra...c'est toi, dis-je en pleurant silencieusement.
- Oui, allez viens ma petite Orihime, répondit-il en chuchotant.
  Je me jetai dans ses bras, trop heureuse de le revoir après tant d'années. Il avait grandi. Ulquiorra était devenu très beau, ses yeux verts sapin, et ses cheveux noirs mi-long. Il avait une veste noire, sa chemise en cachemire était blanche. Il avait des bottes qui s'arrêtaient en-dessous des genoux. Ulquiorra avait toujours était gentil avec moi. Il était protecteur, intelligent, affectueux, attentionné mais malgré ses qualités il avait deux énormes défauts : il était menteur et lâche.
- Pourquoi m'as-tu abandonnée, répondis-je, avec rage et tristesse.
- Ton père m'a assommé quand j'allai te voir puis il m'a attaché et jeté dans un carrosse... Quand je me suis réveillé, je me trouvais à la Soul Society, chuchota-t-il mélancoliquement.
  Nous entendîmes des pas venant du couloirs. Ni une ni deux Ulquiorra me prit dans ses bras et sauta de la fenêtre. Tout en me portant il courait à travers les bois. Soudain nous perçûmes un hurlement de rage venant de mon manoir.
- Je ne te quitterai plus jamais Orihime, plus jamais, murmura-t-il, en tremblant.
- Moi aussi, je ne te quitterai plus jamais Ulquiorra, répondis-je en souriant.
  Nous commençâmes à marcher, j'aperçus une grottes sombre de l'extérieur mais étrangement lumineuse à l'intérieur, elle était gigantesque mais malgré tout elle restait accueillante...ma nouvelle demeure.
- Voilà notre nouvelle maison Orihime, dit Ulquiorra avec assurance.
  Quand nous rentrâmes dans la grotte, je vis qu'il y avait des espèces de fenêtres. Il y en avait dix au total, ce qui nous donna beaucoup de lumière. Au fond de la grotte, il y avait un grand lit pour Ulquiorra et moi. Il était blanc et des draps était rouges. A coté du lit, il y avait une porte, je l'ouvris, cette porte menait à la salle de bain. Il y avait une baignoire qui prenait la moitié de la salle de bain. Je crus rêver. J'allais enfin vivre ma vie comme je le souhaitais et avec celui que j'aimais.
- Je t'aime Ulquiorra, lui dis-je, en me retournant vers lui.
- Je t'aime Orihime, répondit Ulquiorra, attendri.
  Cela faisait un mois que notre petit couple vivait dans la grotte. J'avais appris à pêcher, à faire à manger, à chasser, à faire le ménage et je savais même faire des pièges. Je m'en souviens comme si s'était hier...
- Alors, Hime tu peux prendre la corde, s'il-te-plaît, chuchota Ulquiorra.
- Tiens, Ulqui.
- Fais un noeud, puis pose-le sous cet arbre, expliqua mon amour.
- C'est bon c'est fait, répondis-je, avec entrain.
- Il nous reste plus qu'à attendre, dit Ulquiorra, avec calme et patience.
  Au bout d'une heure un lièvre fonça sur le piège et se coinça la patte dans celui-ci.
- Génial, mon premier lièvre, criai-je, tandis que Ulquiorra riait face à mon comportement puéril.
- A quoi penses-tu mon amour ? Dit Ulquiorra tendrement.
- A mon premier piège, en parlant nostalgique ment.
- On s'était bien amusés ce jour-là, répondit Ulquiorra en rêvassant. On va dehors ?
- Avec plaisir, mon chéri, dis-je amoureusement.
  Mais au loin nous aperçûmes un groupe de personnes chevauchant des nobles chevaux.
- Ils nous ont retrouvés, dis-je terrifiée.
- Orihime, quoiqu'il arrive, je t'aime...si je meurs, vis pour moi, dit Ulquiorra, avec sérieux.
- Je...je, dis-je.
  Le groupe s'était rapproché, il ne restait plus qu'une centaine de mètre. Je regardai Ulquiorra avec inquiétude. Je n'avais pas peur pour moi mais pour mon amour de toujours.
- Au nom du Roi du Hueco Mundo, je vous arrête pour le kidnapping de sa future majesté la Reine de Hueco Mundo, dit l'un des garde en pointant Ulquiorra d'une épée.
- Vous serai décapité à l'aube, dit un autre garde tout en brandissant lui-aussi une épée vers ma moitié.
  Ulquiorra me regarda en souriant. Je pleurais désespérément.
- Hime, ma douce, ne pleure pas et vis ta vie...vis-la pour moi, dit-il avec sourire au coin.
  On m'emmena loin de lui, on me fit monter  un cheval et je partis loin de mon âme soeur. Le lendemain, il se fit décapiter mais il souriait quand sa tête tomba... J'hurlai de tristesse. Son visage ne disparaîtra jamais de mon esprit, je vivrai pour lui et quand mon tour sera venu, je le rejoindrai.
Ulquiorra tu m'as encore menti et m'as encore abandonnée...malgré ça je t'aime.

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Je tiens à précisé que ce One-shot se trouve sur internet sur mon blog mais il est avec Sasuke et Sakura à la place de Ulquiorra et Orihime. C'est d'ailleurs écrit sur le One-shot de mon blog.
Je l'ai écris quand j'avais treize ans et je n'ai pas voulu le modifier alors je m'excuse des répétitions et du style assez scolaire et enfantin.