Girls Generation

De Paris à Los Angeles

Depuis que je suis toute petite, j'entends ces phrases à longueur de journée.. Ma mère qui menace de quitter mon père car il ne trouve pas de travail qui tienne, mon frère Jeremy se fait disputer toutes les semaines par la prof principale qui, en guise de cadeaux, lui offre 3 heures de colle qui se multiplient s'il ne vient pas, et pour couronner le tout, ma meilleure amie souffre à cause d'un garçon qui lui a brisé le cœur (qui, soit dit en passant est le mec le plus beau du lycée).

Plein de problème à gérer en même temps et rien pour les résoudre, enfin, si, il y a quelque chose, seulement ce n'est pas ce que je voulais. Mon père, aillant encore échoué en temps qu'avocat (il a insulté le juge car celui a condamné son client à 3 ans de prison pour avoir volé un sac sans rien avoir volé), trouva avec ma mère la solution la plus "merveilleuse", "avantageuse": le déménagement.

Bon, d'accord, jusque là, tout va bien parce que déménager, ce n'est pas la fin du monde. Seulement voilà: alors que je pensé qu'on allait juste changé de rue, de quartier ou encore, dans une des villes près de Paris, mes parents ont décidés de choisir autre chose. Pas une rue. Pas un quartier. Pas une ville. Pas un département... Pas un pays, mais de continent! Et oui, ça y est, on part dans un mois pour Los Angeles! Super non?

Je sais la chance que j'ai. Toutes les filles rêves de New York, de Miami, de Los Angeles,... Seulement, moi, je ne fais pas partie de la catégorie "toutes les filles". Oui, je trouve que d'aller au Etats-Unis est super, seulement, je préfère mes amis. Je préfère la vie que j'ai avec eux.

Il ne me reste donc plus qu'un mois pour dire au revoir à tous ceux que j'aime, à tous mes endroits... Juste un mois, 30 jours, 151 heures, 9 030 minutes, 543 600 secondes pour quitter ma future ancienne vie