Le sang de la rose

Chapitre 1 : Nouvelle enquête

Je regarde le corps de la jeune femme. Étendue sur le sol. Son regard laisse penser qu'elle a vu le visage de son assassin avant de baigner dans son sang. La main sur la poitrine, elle recouvre l'abcès causé par une arme blanche. Ma cigarette à la bouche, je regardai cette scène. Je regarde les alentours, ne voyant aucune traces de lutte. Elle connaissait vraisemblablement le tueur. Mais mon regard se pose sur la rose. La rose d'un rouge éclatant, posé sur le sol. Sur elle, perlait encore quelques gouttes de sang.

Je jette mon mégot par la fenêtre, regardant mes collègues prendre des photos du corps. J'étais pressé d'une chose, attraper ce meurtrier et prendre enfin ma retraite, après de si bon et loyaux services rendu auprès de la justice. Mais je sentais que cette enquête ne serai sûrement pas facile. Je visite la maison. Une petite demeure situé non loin de Paris. Je regarde l'état des chambres, l'état de toutes les salles pour chercher la moindre pièce qui pourrait manquer au puzzle. Rien de bien spécial. Ce tueur a l'air d'être agile et de savoir ce qu'il fait, préparant sûrement ces coups a l'avances. Après notre investigation, nous repartons au commissariat, espérant trouver une trace d'ADN sur les vêtements de la femme.

Du vide. Du rien. Aucune trace n'as était retrouvé sur le corps de la jeune demoiselle. Comment-est-ce possible ? Le couteau n'avait aucune trace, ainsi que la rose. Personne ne pourrait faire cela. Excepté le meilleur des criminels. J'ai beau me creuser les méninges, je ne suis parvenu à aucune conclusion. Je sors du bureau d'analyse, déterminé à attraper ce tueur, ou cette tueuse.

Deux jours après le meurtre. Je suis dans mon bureau, à attendre les membres de la famille de la victime et des voisins. La soeur de la jeune fille, prénommée Cynthia, arrive la première. J'engage la conversation, lui demandant si sa soeur se comportait différemment, si elle avait eu des fréquentations quelconques. Elle me parle brièvement d'un amour qu'elle avait rencontrée, mais qu'ils ne communiquaient que par lettres. Je suis bien avancé avec tout ça. J'ai pourtant fouillé la maison sans trouver la moindre lettre caché.

Elle continue alors à me parler, mais revenant sur leurs enfances. Leur père étant mort au combat en ancienne Yougoslavie et leur mère internée dans un asile psychiatrique, elles ont dû partir en famille d'accueil. Elle aurait alors commencer à écrire un journal où elle écrivait tout ces faits les jours durants. La soeur de la défunte m'avoue qu'elle ne sais pas si elle continuait à écrire dedans. Je la remercie de toute ces précieuses informations, puis lui indique la sortie, la remerciant encore une fois de son aide précieuse, lui promettant de mettre l'assassin de sa soeur derrière les barreaux.

Les voisins, eux, n'ont vus personnes rentrer et sortir de la maison. Je reste perplexe face à la discrétion du meurtrier, ainsi qu'à sa façon d'agir. La journée passe, les témoins s'en vont. Je reste dans mon bureau, pensant encore à ce fameux journal intime. Je me lève, puis regarde le tableau où sont affichés les photos de la scène de crime. Je regardai encore la rose. Cette rose, pourquoi l'avoir laissé ici ? Je me pose encore trop de questions, et la nuit tombant, il faut que je quitte mon bureau et que je rentre chez moi. J'appelle un taxi, qui me dépose au seuil de l'appartement où je réside.

Chez moi, je me rassois à mon bureau personnel, où j'écris souvent. Toutes mes enquêtes, tout ce que j'ai vécu, dans mes débuts jusqu'à mon actuelle boulot de commissaire. Toutes mes mémoires sont présentes entre ces fines lignes écrit à la pointe de mon stylo plume. Des dossiers fiscaux sont aussi rangés sur le coin de ma table. Au bout d'un moment, je commence alors à avoir soif. J'ouvre mon tiroir, et pris ma bouteille de scotch que j'ai soigneusement rangé à l'abri des regards. J'en bu quelques gorgées, puis la pose sur la table avant d'ouvrir le double fond du tiroir pour en sortir mon revolver. Je commence à le nettoyer. Mais en plein nettoyage, j'eu une lueur. Je regarde mon tiroir à double fond, et commence à sourire. Grâce à cela, ce geste quotidien, je sais que l'enquête peut maintenant avancer.