7. CSFR (Cas Sociaux Fréquemment Rencontrés)

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En théorie, trouver un plan cul est facile. En pratique, c'est loin de l'être. Et pour de nombreuses raisons. Homme comme femme, on se retrouve parfois face à des cas impressionnants (surtout les femmes, d'ailleurs, et aussi les homos). On peut constater qu'avec Internet, les gens se sentent tous puissants derrière leur écran, et se permettent tout et n'importe quoi. Tendre naïveté. Voici donc une petite liste non exhaustive des personnes que vous serez les plus susceptibles de rencontrer :

 - Le gros lourd

Le cas le plus répandu. Celui qui insiste lourdement alors que vous lui dites non ou au revoir. Très collant, qui s'en fout de ce que vous dites, et qui ne pense qu'à un seul truc : son plaisir. Ça prétend vous respecter (« mais non, enfin, je te respecte »... C'est ça, mon cul, oui), et ne comprend pas quand vous vous agacez de sa présence.

 - L'ado en chaleur

C'est bien connu que, parce que dans un film ou une série, un ado arrive à se taper une cougar ou un mec plus âgé (Merci American Pie), que dans la réalité, c'est pareil... Mais bien sûr. Ça va même jusqu'à mentir sur son âge pour espérer choper, quelle tristesse.

 - Le fake

Mais si, vous savez, celui qui prétend être un beau gosse, malgré la qualité affreuse de sa photo, son téléphone démodé et j'en passe... Et qui malgré tout, persiste à dire que c'est lui, et à rejeter la faute sur vous parce que vous refusez ces avances. Petit truc à savoir : glissez la dite photo préalablement enregistrée dans la barre de recherche de Google Images, et vous serez vite fixés. Et accessoirement, mettez-le au pied du mur, ça marche bien aussi.

 - Le vantard

A mixer parfois avec le gros lourd. Celui qui insiste et qui en plus, n'hésite pas à se vendre comme s'il était chez le boucher : « Elle est belle, ma saucisse, allez, j'en ai une énorme, regarde, je vais te faire kiffer, fais pas le timide »... Oui, j'ai eu droit à ça aussi. Surtout de la part d'ados en chaleur que de personnes adultes. J'oubliais qu'en avoir une énorme fait forcément de vous un homme. Enfin, bon.

 - Le mec en couple

Alors là, il faut qu'on m'explique : on est en couple, et on va voir ailleurs ? Oui, c'est virtuel, et alors ? Ça te donne le droit de tromper ton conjoint ? Ah oui, j'oubliais, on pimente sa vie sexuelle comme on peut. Sauf que moi, tu vois, je ne tiens pas à être responsable de ton infidélité. Quitte à tromper ton mec, fais le tout seul comme un grand, tu n'as pas besoin de moi pour foutre ton couple en l'air. Et après, ne viens pas le nier quand je te mets devant le fait accompli. Si vraiment tu aimais ton mec, tu n'irais pas voir ailleurs.

 - Le culpabilisateur

Plus connu sous le nom de "pervers narcissique". Celui qui va chercher par tous les moyens de vous faire changer d'avis, quitte à parfois aller vraiment loin dans le sordide et le malsain, vu que c'est plus facile d'inverser les rôles et de passer pour la parfaite victime que d'assumer son propre comportement. J'ai eu droit à un une fois, qui m'a dit d'aller« baiser des femmes et d'arrêter de prétendre être gay » si je n'aimais pas voir des photos de bite, après que ce dernier m'ait envoyé une photo de la sienne et que j'ai refusé ; ou encore l'ado de 17 ans qui ne voulait pas me lâcher, et qui ô comble de l'horreur, a même essayé de me faire culpabiliser à mort, en me disant qu'il était dépressif et qu'il allait se suicider.

Alors, comment te dire ? Le chantage affectif pour attirer la compassion, c'est vraiment bas et malsain. Va donc consulter un psy, parce que pour en arriver à de tels extrêmes juste pour ça, c'est qu'il y a un problème. Et ce n'est pas en m'envoyant des photos de bite que je vais avoir envie là, tout de suite. Évite de penser à ta gueule, ça serait bien.

Pour se débarrasser d'eux, trois solutions s'offrent à vous :

 - La plus simple, bloquer la personne. Comme ça, plus de problème.

 - La seconde, menacer de la signaler au site. Radical, mais très efficace. Comme quoi, le bluff... ou pas.

 - La troisième, enfin ça, c'est plus extrême, c'est l'afficher en place publique en copiant la discussion. A réserver aux cas les plus extrêmes, comme les plus insultants, si vous voulez leur donner une bonne leçon.

Ça va de soi que, personnellement, j'étais plus adepte de la dernière, tombant très souvent sur des personnes insultantes. Et ça marchait plutôt bien : c'était rare que j'avais droit des excuses, mais dans la plupart des cas, c'était à des blocages en règle, ou bien mieux, à des suppressions de profil purs et simples, pour ne pas avoir à assumer. Visiblement, mettre une personne face à la vérité a plus de poids.

Sex VS The World : Chroniques Sexuelles d'une personne d'aujourd'huiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant