Il était minuit à présent ! Je prenais donc la pièce entre mes mains. Celle-ci était vraiment très froide. J'avais l'impression d'avoir un glaçon entre les mains, c'était assez désagréable comme sensation. Sur la pièce se trouvait des écritures qui m'était d'une langue et d'un alphabet inconnue.
-Mais grand-mère, je n'ai jamais appris a lire ces lettres ! fis-je remarquer.
-Moi non plus et pourtant j'y arrive très bien en les observant, m'assura t-elle.
Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais en insistant du regard j'arrivais sans aucun problème à lire ces phrases. Cela me venait naturellement lorsque j'essayais de décrypter les mots. Je m'empêchais de m'interroger plus longtemps afin de me concentrer et déchiffrer ces écritures sur les deux faces.
Je commençais par celle ou il y avait un trèfle à quatre feuilles :
Αυτό το βράδυ, άνοιξα τις πόρτες του αόρατου κόσμου γύρω μας μέσα από τη δύναμη του ιερού αυτού κομμάτι για να δημιουργήσετε έναν επιβάτη με ανάμεσα σε δύο κόσμους.
Et je finissais avec le côté sur lequel était représenté cette animal cornu :
Ο Παντοδύναμος Πατέρας της φύσης, φωνάζω απόψε γιατί είμαι έτοιμος να σας γνωρίσουμε και να κάνουν χρήση των αυτά τα δώρα που μου στείλατε, όταν τεκνοποίηση
Je sentais enfin la pièce se réchauffer avec la chaleur de mes mains et le contact était maintenant plus agréable.
Je fermais mes yeux à présent et devais faire un vœu. Je trouvais ma vie trop ordinaire et voulais juste que les choses changent, qu'elle ne soit plus aussi banale et ennuyeuse. Alors je souhaitais tout simplement que quelque chose se passe pour moi. C'était peut-être un peu égoïste comme vœu, mais il fallait bien que je pense à moi, sinon qui allait le faire ? J'ouvrais les yeux et voyais grand-mère qui était concentrée sur ce que je faisais. Elle me souriait en dirigeant son regard sur la flamme. Désormais il ne me restait plus qu'à souffler sur cette bougie don la moitié de la cire avait déjà coulé sur le gâteau. Je pris une grande inspiration et m'apprêtai à souffler. C'est là que j'entendis une voix qui me susurrait à l'oreille :
NE FAIT PAS ÇA !
Je m'arrêtai net dans mon action tournant la tête brusquement pour essayer de voir d'où venait cette voix. Grand-mère me lança un regard inquiet.
- Que se passe-t-il ? demanda t-elle.
- Euh... rien... répondis-je.
Je devais vraiment être bien fatigué si je commençais à entendre des voix. Et puis il était plus que l'heure d'aller dormir. Ça m'était déjà arrivé une fois d'avoir une hallucination, ça datait de quand j'avais 7 ans. J'avais très sommeil aussi à ce moment là. Je me souviens que je croyais avoir vu un cerf me parler. Oui un cerf qui parlait ! C'est fou comme le cerveau humain pouvait nous faire croire à de fausses réalités aussi absurdes.
- Alors souffle ! Dépêche toi avant qu'il ne soit trop tard ! me fit-elle remarquer.
Je repris mon inspiration et soufflai sur la bougie qui s'éteignit aussitôt.
- Bravo ! dit grand-mère, prise d'une excitation soudaine, en frappant des mains.
Je souriais en la voyant toute joyeuse, mais je n'avais plus du tout faim et étais prête à m'endormir sur la table.
- Je vais aller me coucher grand-mère car je n'ai plus faim. Merci beaucoup pour cette soirée et aussi pour ton cadeau.
- De rien ma chérie, ça m'a fait plaisir. Bonne nuit et fait de beaux rêves surtout, répondit-elle.
Je montai les escaliers en direction de ma chambre pour enfin me coucher. J'avais cette impression qu'on me suivait. J'entendais des pas et m'attendais à voir grand-mère qui montait elle aussi derrière moi. Mais lorsque que je me suis retournée, il n'y avait absolument personne. Je sentais que la fatigue m'envahissait de plus en plus, fallait vraiment que je me couche. J'avançais donc vers ma chambre en traversant le couloir qui était plongé dans le noir. Seul quelques rayons de lune venant de la fenêtre éclairaient mon chemin. Arrivée devant la porte, j'entendis des bruits de grattage venant de derrière celle-ci. Je restai là ne sachant pas quoi faire et ce bruit continuait. Je pris mon courage à deux mains et d'un geste impulsif j'appuyai sur la poignée de la porte. Le bruit s'arrêta au même moment. J'ouvris la porte tout doucement.
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SABBAT
ContoLe soir de son anniversaire, après avoir fait son voeu, Lily subit les conséquences de celui-ci. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ {SHORT-STORY} N'hésit...