Espoir

Chapitre 4

Au bout de 10 minutes, Stefan arriva sur les lieux et put se rendre compte de l'ampleur du problème. Il aperçut Caroline au dessus d'un homme à l'apparence mort. Il se rapprocha et se figea : Klaus !

Caroline releva la tête et se tourna vers son ami, le visage apeuré et quelques larmes aux bords des yeux. Il se rapprocha d'elle.

_ « Caroline, qu'est ce qui s'est passé ? » demanda-t'il.

_ «Je... Je n'en sais rien Stefan. Klaus m'a appelé et m'a dit de venir ici. J'ai eu un mauvais pressentiment, et je l'ai trouvé dans cet état. Oh Stefan ! Il a l'air mort... il faut faire quelque chose ! On doit le sauver » déclara-t'elle.

_ «Bien sur, ne t'inquiètes pas ». Il regarda Klaus, il était dans un état critique. Il ferait évidemment tout ce qu'il faut pour le sauver mais cela aller être difficile. Vu son état, il était une cible facile pour ses ennemis. Il fallait le mettre en lieu sur, le temps qu'il se rétablisse.

_ «Caroline prend ses jambes et moi je le porte par les bras. On va l'emmener jusqu'à ma voiture, d'accord ? ». Elle acquiesça.

Une fois à la voiture, ils le placèrent sur la banquette arrière et eux s'installèrent à l'avant.

_ «On va l'emmener chez toi » lui annonça Stefan, elle se retourna vers lui avec incompréhension. « Il ne risque rien chez toi, la pension et celui des Mikaelson sont trop visités... ». Elle acquiesça, il fallait mieux faire comme ça, personne n'irait le chercher chez elle. Et de plus aucun vampire ou hybrides ne pourraient entrer dans sa maison.

Le trajet se fit dans le plus grand silence, chacun était plongé dans ses pensées. Stefan, lui, pensait à la façon de sauver Klaus. Ils auraient surement besoin d'aide.

Malgré toutes les choses que Klaus avait commis depuis son arrivé à Mystic Falls, il ne pouvait pas le laisser mourir : c'était son ami. Malgré sa noirceur, il avait vu une autre partie de lui dans les années 20. Il était drôle, attentionné, il mettait l'ambiance partout où ils allaient. Klaus restait Klaus mais il n'avait pas un mauvais fond. Il fallait juste apprendre à le connaitre et le laisser se dévoiler à son rythme. Et Stefan en était convaincu depuis que Klaus avait rencontré Caroline. Il avait revu dans ses yeux son ancien ami. Il était sûr qu'il pourrait le sauver, mettre à la lumière cette part d'humanité qui attendait patiemment.

Caroline quand à elle pensait comme son ami, elle devait le sauver. Il s'était montré gentil avec elle, il l'avait sauvé à plusieurs reprises.

Elle aimerait qu'il soit moins sanguinaire, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas le changer. Mais elle voulait revoir cette humanité qui ne se manifestait qu'en sa présence.

Elle n'imaginait pas un monde sans Klaus, bien qu'elle ne se l'avoue pas elle s'était attachée à l'hybride : sa présence autour d'elle, son regard lorsqu'elle était proche de lui, ses cadeaux, même son mauvais caractère lui manquerait aussi.

Ils étaient en quelque sorte amis même s'il aurait aimé plus. Et comme elle le disait « une personne capable d'aimer, est capable d'être sauvé ! » et elle avait la ferme intention de respecter cette devise.

Lorsqu'ils furent devant la maison des Forbes, Stefan porta le corps de Klaus jusqu'à l'intérieur.

_ « Emmène le jusqu'à ma chambre » fit Caroline, Stefan hocha la tête. Il posa Klaus sur le lit de Caroline. Son état ne s'était pas amélioré.

_ « Caroline, vas chercher toutes tes poches de sang ! » lui ordonna-t'il. Elle se précipita jusqu'au sous sol, ouvrit son congélateur et prit toutes les poches de sang qu'elle avait.

_ « Stefan ! »dit-elle en revenant dans sa chambre « Il ne me reste que 5 poches de sang, il va lui en falloir d'autres ».

_ « Nous irons en chercher à l'hôpital », puis après quelques minutes il fit « Je vais l'appeler ».

Caroline comprit tout de suite de qui il parlait et acquiesça, une personne en plus ne sera pas de refus. Stefan partit en bas. Pendant ce temps, Caroline commença à nettoyer le visage de Klaus qui était recouvert de sang, de terre et de sueur.

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