Chapitre 4

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Je pris la poudre d'escampette ne regardant pas derrière moi les milliers des atteints qui me poursuivait à une vitesse supersonique tout en fusillant leurs semblables devant moi, sortant des rues, des immeubles, ......le monde était dans son déclin, surtout dans ma ville où même les grattes-ciel célèbre auparavant à l'instar de l'empire state building ,le Chrysler Building Ou encore le one trade center étaient totalement envahie de bout à bout, du premier niveau au dernier par ses bêtes humaines.
Au bout de cinq minutes de course intense, j'étais à bout de souffle. Mes jambes sportives n'en pouvaient plus. Je sentais la douleur monter de la cheville en passant par le tibia et le péroné jusqu'au femur. C'est seul l'adrénaline et la peur qui me poussais à me surpasser et je savais qu' au bout de cinq minutes supplémentaires, j'allais m'écrouler par terre, sur ce sol macadamisé, donc à la merci des atteints qui soit me tuéront soit me feront inclure dans leurs groupes maléfiques.
Puis, toujours en courant, j'empruntai une seconde ruelle à ma gauche car les cries des atteints me poursuivant par derrière avaient alerté les autres venant en toute vitesse devant moi! Mais au fur et à mesure que j'avançais à grande vitesse, je me rendai compte qu'à une dizaine de mètres, ladite ruelle était limitée au terminus par un long et infranchissable mur. J'avais dès cet instant là, une sensation claustrophobique à l'idée de savoir que j'allais mourir d'ici peu, laissant ma mère se faire elle aussi tuer par l'un de ses bestioles humaines car le nombre des atteints avait rehaussé d'un ton. Imaginez- vous à ma place, j'était seule avec une arme complètement déchargée, le souffle coupé, les jambes tordues de douleurs. Bref je voyais ma mort à travers un portail imaginaire.
Mes yeux tournaient dans tout les sens cherchant un issus sans succès! En courant, mon cerveau retraçait mes bons et pires moments comme pour me signaler que ma fin était proche. J'avais les yeux exorbité quand je regardais derrière moi, les atteints qui courraient sans contrôle, portant des habits déchiquetés et ensanglantés. De fois, l'un d'eux tombait mais ces semblables lui marchait dessus jusqu'à ratatiner sa tête. Bref c'était une scène mouvementée et offusquente.
Je perdais petit à petit l'espoir d'une quelconque survie. Mais à deux mètres de ma mort, j'entendai un grand bruit au loin s'approchant au-dessus. C'était comparable auditivement à un grognement d'un engin qui s'emplifiait de plus en plus, créant un vent terrible provoquant un capharnaüm spectaculaire que les atteints s'arrêterent nettes!
Et là nous vîmes tous ( moi et les atteints) un énormissime vaisseau comparable à un gigantesque avion furtif blanc grisâtre regorgeant derrière soi une sorte de flamme bleue. C'était la première fois que j'aperçoive un engin aussi gigantesque.
Mon visage d'ici peu foncé de peur de mort se réanima. J'était là, voyant le spectacle et luttant entre la stabilité de mon corps et la pression du vent car je pouvais subir comme la plupart des atteints derrière mon dos une détérioration corporelle due à la puissance du vent au milieu environnant.

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