Mon «utilité»

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Mon intégration dans le grand monde s'est déroulé à merveille, j'étais la petite fille sage qui ne dérangeait personne et qui était apprécié de presque tout le monde. Je dis bien presque, car certaines filles de ma classe convoitaient la place privilégié que j'avais dans la classe je croyais que tout cela allait s'arranger avec le temps, que les filles n'étaient pas si méchantes...

Vous commencez à connaître mon côté naïf...

Bref rien ne s'est arrangé, bien au contraire, les filles se sont mise à faire semblant d'être amies avec moi pour que je partage, avec eux, mes privilèges que je gagnais avec mes «coupons de bon coup» comme disait ma prof, et puisque, la plupart du temps, j'étais sage , j'en avait souvent... Et je dois dire que je les méritais!
Contrairement à eux! Qui parlaient tout le temps! Au fur et à mesure que l'année avançait, elles se sont mise contre moi et on élaboré une façon de faire passer tous les mauvais coup qu'elles faisait sur mon dos, de cette façon elles avaient l'air beaucoup plus sages et, en bonus, je perdais mon titre de fille modèle, ce qui les faisait paraître encore plus gentilles...

Moi je me laissai faire, je n'arrivais pas à voir dans leurs jeux, pour moi c'était ça la vie, c'est ainsi que très jeune je suis devenu l'amie qui est là en dernier recours, c'elle qu'on invite pour avoir plus de cadeaux ou pour pouvoir rire d'elle sans qu'elle ne s'en aperçoive, celle qui invite les autres sans jamais se faire inviter en retour...

Je l'ai déjà dis, mais une chance que j'avais Valérie, car grâce à elle, j'avais au moins UNE vraie amie, sans elle je serais sûrement encore cette fille qu'on nargue d'un regard noir pour lui faire comprendre que les billes qu'elle a reçu à sa fête...

Ne serait plus les siennes dès la prochaine récréation.

Après cette rude année scolaire, rien pour me remettre en confiance, je suis allé au terrain de jeux durant l'été, et plusieurs filles (toutes plus vielles que moi) s'amusait à me ridiculiser et me pousser à bout de mes nerfs, ce qui, la plupart du temps, me faisait éclater, comme j'ai toujours beaucoup de mal à retenir mes émotions.

Par la suite elles allaient tout raconter aux animateurs du camps et deviner qui se faisait chicaner?

C'est bibi!

Ce manège a persisté jusqu'à la fin de l'été, malheureusement, Valérie n'était pas là pour m'aider à faire face à la méchanceté gratuite des autres filles.

On se voyait souvent les fin de semaines mais ses parents se sont séparés durant cette même saison et les choses se sont compliquées.
Fini le temps où nous pouvions nous rendre au «parc des princes» à pied pour se rafraîchir dans les jeux d'eaux.

Comme si ça n'était pas suffisant, Valérie s'est fait d'autres amis près de chez elle, je la voyais de moins en moins et je passais le temps que j'avais à perdre à faire des casse-têtes ou des dessins, ou bien écouter des films d'animation Disney, comme Némo, mon frère l'ours, le roi lion, toutes les princesses...
Enfin bref, vous avez compris le principe!

Je n'étais pas seul, rassurer vous, parfois les filles qui manipulaient a l'école passait me voir pour me proposé de jouer avec elles, bien sûr devant les parents, elles ne laissai rien paraître, mais dès qu'ils avaient le dos tourné elles frappaient (au sens figuré bien entendu, nous avions 6 ans):

«-Roxanne?
  -Oui Florence?
  -Tu peut rester ici pour surveiller les serviettes?
   -Pas de problèmes!»

Quand on me demandait pourquoi je ne me baignait pas, je répondais simplement que j'avais trop froid, même s'il faisait 25c°.

Oui, oui je sais, j'étais très mauvaise menteuse et j'avais de très mauvaises excuses... Je le répète, j'avais 6 ans!

Un jour j'en ai eu ma claque, je suis allé me faire d'autres amis, Valérie avait un peu arrêter de ma parler et quand la rentrée est arrivé, c'était toujours le cas, vous allez dire que j'aime bien les Valéries?

C'est à croire que oui, car la personne qui a attiré mon regard à ce premier jour d'école, ce fut, Valérie  oui je sais c'est troublant mais ce n'est pas la même, celle-ci est plus sobre plus terre à terre... Plus... Moi.

Si elle m'a intrigué c'est parce qu'elle parlait avec un garçon, moi qui croyais que j'étais la seule au monde a parler au sexe opposé, je me retrouva moins seul tout d'un coup.

J'étais plus à l'aise avec elle qu'avec l'autre Valérie, celle que je côtoyais maintenant avait quelque en plus, elle me jugeait moins...

*****

Le garçon qui parlait avec elle, n'est pas Olivier, c'est Étienne, un autre de mes très bons amis, Olivier est arrivé à notre école durant cette année là, en première année, mais nous n'étions pas vraiment amis, pas encore.

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Vous en pensez quoi de ce chapitre?

La longueur vous convient toujours?

Désolé pour la confusion avec les deux Valérie, mais dans la vrai vie, les deux on vraiment le même prénom, j'ai voulu garder cette aspects! Ne m'en voulez pas!

N'hésitez pas à voté et commenter pour me démonter votre présence ça me fait toujours super plaisir ☺️

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