La Bête

Chapitre 6

Le salon éclairé par un abat-jour était plutôt calme. Je courai toujours avec le cœur battant la chamade vers la chambre de ma mère sautant quatre à quatre les escaliers. Une fois au-dessus, je pris à droite le long corridor qui était réservé aux chambres. Je dépassai à une vitesse supersonique les autres pièces jusqu'à la dernière dont j'avais ouvert d'un coup de pied en criant: "Maman? " aucun signe de vie. Son lit merveilleusement étalé était vide. Je me posais tant de questions en me dirigeant vers son mini-labo - Se serait-elle lancée à ma recherche vu que j'avais mis du temps à revenir? Se serait-elle cachée ou échappée sous les menaces des atteints?.....
En passant le long de ce même corridor, quelque chose d'improbable me tiqua: la porte que l'on avait verrouillée était entièrement détruite, défoncée. C'était celle que l'on avait mis mon père et lui non plus ne s'y trouvait. Alors, continuant ma course, je me demandais - Quelle serait la première intention d'un atteint en liberté? .......................

PDV Théa (la maman)

........Cela faisait trente minutes que je faisais des va et viens dans le salon mon cœur rempli d'inquiétude pour mon unique fils Allisson. Le Broadway n'était pas si loin pour faire trente minutes tout de même! Je regardai ma montre à chaque coup d'aiguille qui résonnait dans ma tête comme une cloche dans un cathédrale.
Ça faisait une heure que mon ange était parti en quête de sauver sa petite famille malgré son jeune âge. Je n'en pouvait plus, je couru vers ma chambre, monta rapidement les escaliers. Je m'approchais avec hésitation de mon lit et pris mon téléphone portable. Je fouillai dans mon tiroir et sortie une carte de visite sur laquelle était inscrit un nom: Chuck Meckman suivit d'un numéro de téléphone.
Je marchais paisiblement le long du corridor composant le numéro ( d'ailleurs ma main en tremblait) mais au moment où j'avais voulue appeler Georges mon mari toussa. Je m'approcha de la vitre, voyant comment il luttait pour se libérer de ces grosses chaînes cadenassées tout autour de lui. J'avais coller mon visage contre la vitre, les larmes coulaient involontairement le long de mes joues à l'idée de voir mon mari mourir et mon fils perdu je ne sais où dans la nature. J'aurais voulue décider autrement mais ces méfaits m'obligeait à appelé ce fichu numéro:

- "Allo" répondit une voix rauque masculine
- " Oui, Bonjour. Je suis Théa Gray" chialais-je
- waouh! Quelle surprise madame Théa Gray, je suis étonné d'entendre votre voix après tant d'années. Mais sinon quelle mouche vous a piquée?
- je ne suis pas en mesure de supporter tout ça alors je vous appelle pour accepter votre fameuse proposition.
-Quoi! Ah bon! Vous nous avez retardés durant plusieurs années et c'est maintenant que vous acceptez? Je vois que vous voulez défier le lion dans sa cage mais c'est pas grave vous êtes la bienvenue.
- Ok! Merci pour votre générosité. Mais il y a quelque chose de nécessaire, vous devrez commencer par sauver mon fils.
-Quel égocentrisme de votre part madame. Il y a des milliers des gens en danger et vous voulez que l'on commence par votre fils?
- Que voulez-vous alors! Criais-je
-Mais bon sens Madame! Baissez d'un ton s'il vous plait. Vous Vous vanter d'avoir dit "Oui", un simplement mot à trois lettre après cinq ans. Non mais vous vous croyez où là!
- Excusez-moi monsieur Chuck. Je me suis laissée emportée. Par où on commence?
-Voilà le plan...............................