Chapitre 8

206 23 12
                                    


A l'intérieur de la boite, il fait très chaud. Des gens se trouvent déjà sur les pistes de danse. Nous nous dirigeons vers une table située non loin de la piste de dance. Ça nous permettra de profiter de le dancefloor tout en gardant un œil sur nos affaires.

Une serveuse se présente à notre table pour prendre notre commande. Elle repart chercher nos consommations après avoir pris de nos nouvelles. Elle revient aussitôt avec un Sex and the Beach pour Ludivine, un Mojito pour Marine et un Mimosa pour moi.

-A la vôtre les filles, nous criâmes en cœur, en entre choquant nos verres.

Rien de tel que du champagne mélangé à du jus d'orange.

Nous discutons de tous et de rien. Nos verres ont été remplis à deux reprises. Tout en bavardant nous regardons les gens autour de nous. Nous remarquons un groupe de trois garçons de l'autre côté de la piste qui tout en parlant nous désignent. Ludivine se met aussitôt à leur lancer des regards aguicheur. Ils s'empressent de répondre en venant vers notre table.

-Bonsoir Mesdemoiselles fait le plus grand de taille.

-Bonsoir, vous vous joignez à nous, demande mon amie.

-Avec plaisir.

Marine et moi échangeons un regard complice. Ces hommes sont tout à fait à notre gout. Physiquement en tous cas.

Nous nous poussons pour leur faire de la place. Nous commandons de la tequila paf.

Nous trinquons tous ensemble, léchons le sel, croquons dans notre citron et buvons cul sec ensuite. Je sens la chaleur de l'alcool descendre lentement et se propager dans mon corps. Cette sensation est la bienvenue. Nous en recommandons. Apres avoir bu notre deuxième shot nous nous rendons tous les six sur la piste de danse.

Je commence à me déhancher sur une musique de David Guetta. Je ferme les yeux et me laisse emporter par le rythme rapide. Je sens des mains se poser sur mes hanches. Je me tourne en ouvrant les yeux. C'est l'un des trois garçons. Max je crois. Il est plus grands que moi, châtain, bien gaulé, un beau visage.

Je lui souris et me retourne tout en me collant contre lui. Il remet ses mains et nous commençons à bouger ensemble au rythme de la musique. Plus le temps passe sur la piste plus nos gestes ce font osé. Max commence à passe ses bras au tour de ma taille pour me plaquer encore plus contre lui. Derrière moi, contre mon dos je sens quelques choses de dure.

Humm intéressant. Apres tous pourquoi pas...

Je me tourne et me mets face à lui, tout en continuant à me déhanché. Il rapproche alors doucement sa bouche vers moi, sans hésiter je plaque ma bouche contre la sienne. Tout en m'embrassant, il me serre encore plus contre lui. Ses mains commencent à se balader sous mon haut. Quand il effleure ma poitrine je me cambre instinctivement vers lui et pousse un petit gémissement.

Malgré le fait que la piste soit peu éclairée, si quelqu'un décide de nous regarder avec insistances il n'aura pas de mal à savoir ce que nous faisons. Ça fait un moment que je n'ai pas eu de relation avec un garçon. Ça faisait un moment qu'on n'avait pas couché avec Charles. Prenant conscience de ce manque, je détache ma bouche de celle de Max et lui dit d'une voix déterminée.

-Allons dans les toilettes...

-Je te suis, se contente-t-il de dire avec un sourire.

Je ne sais pas quand l'occasion se représentera, donc autant en profiter !

***

Max me suis dans les toilettes des filles. Les gens ne font pas attention au fait qu'un garçon et une fille s'enferment dans la même cabine. C'est quelque chose de récurrent. D'ailleurs à entendre les coups qui sortent de quelques cabines, pas la peine qu'on nous face un dessin.

Je ferme la cabine derrière moi. Quand je me tourne vers mon partenaire, ce dernier me plaque contre la porte et commence à m'embrasser tout en glissant ses mains sous ma jupe pour empoigner mes fesses. Ses gestes se font assez brutes et très pressant. Mais à ce moment, je m'en moque. Peut m'importe la tendresse à partir du moment que je prenne mon pieds et qu'il satisfait mes pulsions.

Sans perdre de temps, je plaque ma paume contre son érection, et commence à le caresser par-dessus son pantalon. Il laisse échapper un grognement de plaisirs. Encouragés par ce son, je déboutonne sa braguette et descends son jean. Max arrête aussitôt notre baiser pour sortir un préservatif de sa poche. Il le met sur son sexe, me lève légèrement les jambes et s'enfoncent en moi.

Les coups de hanches se font de plus en plus pressent et de plus en plus brutaux. C'est loin d'être mon meilleur coup, mais le plaisir est là. Fermant les yeux et m'accrochant plus contre Max, je me laisse aller, et profite. Ce dernier recommence à m'embrasser. Nos baisers n'ont rien de sensuelles. On se rend compte que chacun de nous deux est là juste pour prendre du plaisir. Max donne un dernier coup de hanche avant de se crisper contre moi et de lâcher un cri qui reflète sa jouissance.

Apres un moment où nous restons collés l'un contre l'autre, il se détache de moi lentement et jette son préservatif à la poubelle. Je remets en place ma jupe et ma chemise.

Nous ressortons des toilettes sans nous échanger un mot et nous nous séparons devant celle-ci.

Je rejoins les filles à notre table. Face à mon visage, elles devinent tout de suite ce qui s'est passé.

-J'en connais une qui a profiter de sa soirée, dit Marine sur un ton moqueur.

-C'était le but non, fais-je un leur souriant.

-Exactement ma belle, fait Ludivine. J'espère que ça en valait la peine. Au célibat, ajoute elle en levant son verre.

Nous profitons encore un peu de la soirée avant d'appeler un taxi.

Quand le taxi arrive en bas de l'hôtel j'embrasse les filles et sort du taxi en chancelant sur mes talons. Il est plus de trois heures du matin. Je suis bien bourrée, à cause des tequilas qu'on à continuer à s'enchainer avec les filles en fin de soirée. Quand l'ascenseur me dépose en haut, je sors de la cabine en restant difficilement debout. J'entre dans la suite en essayant de faire le moins de bruit possible. Mais malheureusement c'est sans succès, car à peine sorti du vestibule que la lumière du salon s'allume et une voix remplit de colère s'élève et je me fige directement sur place.

-Putain Charlotte ! Ou es ce que tu étais ?


Ensemble, Malgré tout...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant