Chapitre 5: Un

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Chapitre 5 :Un.


« Et enfin, » dit Lydia,renversant ses cheveux auburn derrière elle de manière austère,« j'ai un rapport de dommages causésau magasin Joe dans le Queens qui date de mardi. »

Stiles toussa, étirant ses jambes. Lesecchymoses sur ses genoux étaientencore visibles. « Écoutez, nous avons déjà rembourséle propriétaire du magasin pour toutes les céréales écrasées,d'accord ? »

« Vous étiez en uniforme ! »siffla Lydia à Derek.« J'ai des déclarations de divers témoins civilsqui ont entendu une fortealtercation- »

« Le détective Stilinski et moiavions juste un désaccord sur ma dernière enquête au sujet del'incendie criminel,» dit Derek.

« L'épicerie entière vous aentendus, » dit Lydia,serrant les dents. « Vousn'auriez pas pu remettre à plus tard votre partie de jambes enl'air, après êtrerentrés à la maison ? »


Un


Stiles feuilletait de vieux fichiersdans le casier des preuves enrelation avecle cas qu'iltraitait actuellement avec Scott quand un nom attira son regard.Brian Snows. Cela lui sautaaux yeux et il ne fallut qu'une seconde à Stiles pour se remémorerl'affaire de meurtre qui avait eu lieu deux mois auparavant.Stiles fit une pause, fronçant les sourcils.

L'arrestationde James Myers pour le meurtre de Snows lui avait toujours paru unpeu louche, même si le cas semblait simple grâce au passage auxaveux et tout ce qui en avait découlé. Maiscertains détails ne collaient pas, surtout que Myers ne savait rienau sujet de l'ordinateur portable qui avait brûlé dans le bâtimentoù Snows avait été tué. Scottavait simplement haussé les épaules et suggéré que peut-être sonpartenaire était aigri ou quelque chose comme ça.

« Ilsétaient tous les deux comptables, Scotty, et apparemment, ilsétaient les meilleurs amis du monde depuis l'école primaire. Leurentreprise était vraiment une réussite. Ça n'a aucun sens de tuerson associé sur un coup de tête, » avait dit Stiles lelendemain de l'arrestation de Myers. Mais ils avaient un suspect engarde à vue, l'affaire était close, et Stiles avait refoulé cetteaffaire tout au fin fond de son esprit, trop occupé avec la guerredes blagues qui suivit contre la caserne 14 du FNDY.

« Putain, » juraStiles, saisissant le dossier et sprintant dans les escaliersjusqu'au bureau. Il déposa le dossier sur le bureau de Scott avecpanache. « Lis-ça, » dit-il en le pointant dudoigt.

« Pourquoi tu me montresle dossier Gérard Argent, Stiles ? » demanda Scott aveclassitude. « Tu sais qu'on ne sera jamais en mesure de faire lelien entre la mafia et lui. Les charges ne collent pas. On doit seconcentrer sur ces trafiquants d'armes, mec. »

« Je t'ai dit que les armesétaient fournies par Argent, maintenant, regarde. » ditStiles, pointant unnom du doigt. « Est-ce que le nom de son comptable te paraîtfamilier ? »

« Brian Snows, » lutScott, regardant Stiles. « Attends, ce ne serait pas- »

« Ouais. »dit Stiles, jetant un autre dossier qui vint heurter le ventre deScott. « Je pense que Myers couvrait quelqu'un enchutant à sa place. »

« Mais qui ? » demandaScott, retroussant son nez.

« On doit récupérer cetordinateur. Nous savons que ce n'était pas celui de Myers, donc ildevrait appartenir à Snows, non ? Il y avait des infos sur larésidence d'été de Myers dedans, qui est l'endroit où nousl'avons retrouvéd'ailleurs. Le tueur devait le savoir- ou même avoir dit à Myers dese cacher là-bas. Peut être que Myers a gardé une trace de cetterencontre. »

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 02, 2016 ⏰

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