Une lumière apparaît au bout de cet immense tunnel. Cet immense tunnel lourd, oppressant et d'un calme assourdissant. Je commence à pouvoir sentir mon corps engourdi. Mes pieds, mes mains, ma tête, mais tout est lourd, très lourd...
Mes paupières s'ouvrirent enfin. Je pouvais à présent voir où j'étais. Je vis des grilles, très hautes entourées d'un désert de brouillard. Mis à part ça je vis rien. Je ne distinguais même pas au delà des barrières de métal. Je m'assis et plissa les yeux pour m'habituer à ce nouvel endroit. Rien. Ah, si, deux valises l'une à côté de l'autre, avec une étiquette pour chacune. Je tenta tant bien que mal de me lever. Mais mes jambes ne m'obéissaient plus. Alors j'y alla à tâtons. Je saisis l'étiquette et l'arracha d'un coup sec. "Éléonore Klaves, 17 ans". Ces valises appartenait bel et bien à moi. Je les ouvris délicatement et découvris leurs contenus: des vêtements, des chaussures, quelques bijoux mais aucune trace d'héritage de trace familiale. C'est vrai ça, ma famille, qu'était t'-elle devenue? Que c'est il passé pour que j'atterisse ici?
Et voilà le compteur émotionnel est passé de 0 à 100. Je commençais à trembler et à paniquer. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front. D'un coup, toute ma tête s'est embrouillé. Je me mis à hurler et à taper du poing sur le sol. Mais je me suis calmée et j'ai pleuré. Pleuré toutes les larmes de mon corps. Je me vidais intérieurement. Je n'aimais et ressentais plus rien. Je respirais bruyamment, tentant de me reprendre la raison. Mais merde! Pourquoi être sereine dans un endroit pareil!
-Mais où suis-je bordel!, hurlais-je.
Et j'eus la réponse à ma question.
Devant moi se tenait une lettre. Une lettre que je n'avait pas vue mais qui était là. À mes pieds. Je la saisit brutalement et l'ouvrit. Une feuille jaunâtre se trouvait à l'intérieur.
"Bonjour, Éléonore. Tu es devant une nouvelle maison. Une maison qui t'apprendra à vivre. Tu es seule pour le moment mais je viendrait bientôt à toi. Pour l'instant, ne panique pas et dis toi que, tout vas bien.
En espérant que tu as vite trouvé la lettre,
Sam"-La blague! Si j'ai vite trouvée la lettre? Il se fout de moi "Sam".
En effet, je savais toujours pas où j'étais, hormis d'être devant un immense portail, et il me demandait d'attendre comme on dirait à un chien de s'assoir? Non, je n'attendrais pas une minute de plus. Je me leva et frappa contre la grille.
En vain.
Ce Sam avait raison. Je devais attendre.Plusieurs heures se passèrent et toujours pas l'ombre de mon sauveur. Et puis ce brouillard était toujours présent.
J'essayais désespérément de voir le ciel.
Soudain, il fit plus froid, et le brouillard devint plus dense. Quelque chose rôdait, je le savais. Une chose qui ne me voulait pas de bien.
Un grognement retentit. Puis un crissement. Je regarda dans tout les sens. Je me hâta de reculer jusqu'à être contre les grilles. Ça s'approchait, et reniflait. Puis ça se tue. Tout était redevenu calme. J'expirai profondément, relâchant mes nerfs. Je regarda vite fait autour de moi. Rien.Bien au contraire.
Deux yeux rouges apparurent sertis d'un immense sourire à vous glacer le sang. Un filet de bave sortait de sa gueule.
J'écarquilla grand les yeux et protégea mon visage d'une main.
Elle s'avança d'un pas décidé jusqu'à être qu'a un petit mètre de moi.
Elle rétracta ses pattes, prête à bondir sur moi.
Sa large bouche s'ouvrit, laissant voir deux rangées de crocs.
Je me mit à hurler.Puis une douleur vive me fit mal au mains. Très mal. Je commençai à crier et me débattre. Mes mains me brûlaient et elle brûlaient. Elle étaient en feu. Je les agita dans tout les sens, espérant d'atténuer ces flammes mais ça ne faisait qu'empirer! J'agonisais quand l'idée m'est venue de les rouler dans la terre sur laquelle j'étais assise depuis longtemps. Cela fonctionna mais des cloques, énormes, ne tardèrent pas à apparaître. Je me recroquevilla sur moi même en pleurant de douleur et de peur.
Soudain, la grille grinça.
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AdventureTous les humains de ce monde, suite à une explosion nucléaire, ont eu le temps d'évoluer sous terre. Tous, sauf un bon groupe d'étudiants, partis en Sibérie étudier la faune et la flore. Plusieurs semaines se passent et leurs A.D.N. changent, à caus...