*25: Grall.

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Saan avait envoyé la lettre à Ekis dans laquelle il disait:

*Ekis merci, maintenant toutes​ les terres de Shaker m'appartiennent, j'ai pensé à quelque chose si tu veux vraiment piller des villages, vient me voir.*

Saan savait qu'Ekis allait arriver d'un jour à l'autre, cela faisait maintenant plusieurs jours que l'homme de Shaker était partit, Ekis devait déjà être en route, pour rejoindre Saan.

Dargan commençait à faire ses nuits​ normalement, au grand plaisir de Saan et Tisis; pour sa part Tisis avait fait le deuil de son père sans trop de problèmes, Saan en était content, il avait peur d'avoir deux personnes qui pleurent constamment.

Saan était avec son fils, il se promenèrent dans le village, Dargan aimait sortir, il ne pleurait quasiment pas.

- Saan ?

C'était Agron, qui sorta d'une maison à côté de la petite famille.

- Ah bonjour Agron, comment tu vas​ ?

- Bien merci, dis-moi tu as​ des nouvelles d'Ekis ?

- Non, mais ne t'inquiète pas Ekis et moi avons fais un marché, et maintenant que les terres sont miennes il n'y touchera plus sois-en certain.

- D'accord, et que fais-tu ?

- Je promène Dargan, c'est​ le seul moyen pour qu'il arrête de pleurer.

Agron rigola, voilà la raison pour laquelle​ il ne voulait pas d'enfant.

- Je dois y aller Saan, mais viens me voir quand tu veux.

Les deux hommes se firent signe et Agron partit, Saan ne savant pas vraiment quoi faire décida d'aller voir Drys et les hommes.
Ils marchèrent tout les deux dans le village jusqu'à la zone d'entraînement. Dargan était heureux, il riait pour tout et n'importe quoi, ce qui faisait rire Saan.

- Drys, mon ami, alors tout va comme tu veux ?

- Oui très bien chef, les hommes sont de plus en plus forts​ chaque jour.

Saan acquiesça, le soleil était presque couché, le froid commençait à vraiment faire son apparition, il décida de rentrer.

Une fois​ dans la maison Saan posa Dargan dans son fauteuil de lecture, et appela Tisis.

- Tisis ! On est rentré.

La femme arriva avec un grand sourire, pour une fois qu'elle​ avait une journée à elle depuis l'accouchement, ça lui faisait plaisir, et cela faisait plaisir à Saan de passer du temps avec son fils.
Tout le monde était heureux dans le meilleur des monde, jusqu'à ce qu'Agron vienne à la rencontre de Saan.

- Saan, Saan c'est​ Agron, il veux te voir descends.

Saan, qui était en haut en train de se déshabiller et d'enfiler sa robe de chambre s'arrêta.

- J'arrive donne lui un verre à boire.

Saan remit ses affaires n'importe comment et descendit.

- Que me vaut ta visite aussi tardive ?

Agron, qui buvait, fini son verre d'une traite.

- C'est​ que, nous avons besoin de toi au conseil. Mentit Agron sachant que Tisis n'était pas au courant pour le peuple des ténèbres et qui ne fallait pas qu'elle le soit.

- Très bien j'arrive, j'espère que c'est​ important !

Saan joua le jeux pour être sûr.
Agron sortit le temps que Saan embrasse sa famille.

- Je n'en ai pas pour longtemps, ça doit être une chose sans importance, mais tu connais Zebes.

Saan courru pour rejoindre Agron.

- Merci, tu as bien fais de mentir.

- Mais de rien, après si elle sait, c'est​ pas après moi qu'elle piquera sa crise. Dit Agron en rigolant aux éclats​.

Une fois​ devant la maison du conseil, il y avait au moins 50 hommes à Ekis.
Saan rentra et vit Ekis attendre sur une chaise avec Zebes et les deux autres anciens.

- Saan ! Enfin.

Ekis était énervé, mais cela ne faisit pas peur à Saan.

- Oui excuses-moi d'avoir des terres à gérer, mon ami.

- Bref, alors comme ça grâce à moi tu es un des hommes les plus puissants de Norderge ?

- Oui, je dois te remercier.

- Notre accord tiens​ toujours ?

- Évidemment.

- Alors pas besoin de remerciement.

Saan savait que ce qui comptait le plus aux yeux d'Ekis était d'être protégé de Koyl et il allait le mettre à profit.

- Dis-moi, Ekis j'ai pensé à quelque chose qui pourrait t'intéresser...

- Expliques-toi.

- Et si nous nous attaquions ensemble à des villages​ de Koyl en province ?

Ekis comprit la démarche de Saan : le déstabiliser.

- Mais pourquoi ferais-je une chose pareille ?

Saan sortit de sa poche une lettre, qu'il n'avait jamais montré à personne du village, il estima que le moment était idéal pour le faire et expliqua.

- Alors voilà quand j'ai libéré Shaker, quelques jours après j'ai reçu ceci, c'est​ une lettre de Koyl, stipulant que si je cherchait à l'attaquer lui ou ses navires encore une fois, il me tuerait.

Zebes prit la parole, vexé qu'il n'en ai pas parlé.

- Alors toi si j'ai bien compris, tu veux prendre le plus de terres possible, pour pouvoir rivaliser avec lui ?

- Exactement, mon territoire est loin d'être aussi gros que le sien, mais avec quelques terres en plus je serais plus grand est il ne m'attaquera pas, donc je pourrais passer à l'action.

Ekis acquiesça, la seule​ chose qu'il voulait de son côté consistait en la protection de Saan pour son peuple, donc s'il fallait tuer pour il n'hésiterait pas.

-Alors Ekis je peux compter sur toi ?

Ekis le regarda droit dans les yeux à travers son masque et lança.

- Évidemment.

- Très bien connais-tu des villages pas loin de mes terres et sous protection de Koyl ?

- Oui, il y en a 3 ou 4 il me semble.

- D'accord, lequel est le plus important entre ceux-là ?

- Alors là sans hésiter c'est​ le village de Grall, un bel enfoiré possédant beaucoup de terres pas loin des tiennent.

Tout le monde écouta, sauf Agron qui était déjà rentré chez lui.
Saan partit dans son bureau pendant quelques​ minutes​ et revint avec une carte.

- Tiens​ dis-moi, où sont​ exactement les terres de ce Grall.

Ekis se pencha sur la carte et délimita du doigt une zone sur la carte, une montée d'adrénaline traversa Saan, il avait les yeux qui brillaient.

SAAN - Tome 1 [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant