*29: Le français.

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Saan le regarda de haut en bas, il était habillé comme une riche catin, avec son maquillage d'une parleur extrême et ses chaussures à talons​, il venait vraiment d'un autre monde.

- Que me voulez vous ?

- On ne vous veut aucun mal monsieur Saan, nous avons un problème et nous souhaitons que vous le régliez.

- Pourquoi je ferais ça ? Qui vous envoie ?

- Je l'ai dit je suis Hervé DuPlifton un des hommes de main de notre cher roi de France.

Saan n'aimait pas comment parlait ce Hervé, il était réellement bizarre, mais il avait l'air riche. L'argent rendait-il comme ça ?

- Bon venez avec moi, je vous préviens je n'ai pas toute la journée pour vos conneries​ de roi, donc soyez bref.

Hervé prenait le peuple de Saan comme des hommes primitif, il était bien loin de la souveraineté Française​.
Saan marcha avec le français et entra dans la maison du conseil, heureusement pour lui il avait gardé une bouteille de l'alcool de l'est dans son bureau.

- Vous voulez un verre ?

- Qu'elle est ce breuvage ?

Saan frappa sur la table.

- Parlez normalement !

- Oui, mais calmez-vous monsieur Saan.

- Moi c'est​ Saan ! Et expliquez-vous vite, avant que je fasse monter un bûcher pour vous.

- D'accord, alors voilà nous faisions du commerce avec un homme de Norderge depuis maintenant près de deux ans, il nous fournissait en poisson, mais un peuple a pillé tous nos navires​ et tué tous nos hommes.

Saan su d'instinct que c'était de Koyl dont parlait.

- En quoi cela me concerne ?

- Et bien l'homme en question, m'a dit de m'adresser à vous, pour mettre ces pilleurs​ hors de nuisance.

Saan bu directement au goulot de la bouteille qu'il avait toujours en main. Il n'en revint pas, Koyl avait besoin de lui Saan sentit que Koyl voulait se rapprocher de Saan.

- Très bien, mais des peuples​ en Norderge il y en a sûrement plus que dans votre pays.

- Mais le peuple, que nous voulons mort est dirigé par un certain Ekis.

Saan pouvait-il trahir le peuple des ténèbres, il fallait réfléchir, il s'agissait là d'un dilemme insupportable.

- Et c'est​ payé votre demande ?

- Oui évidemment, vous aurez de quoi avoir une armée, bien plus puissante, un navire supplémentaire, des canons, de la poudre.

- Je dois réfléchir.

Hervé DuPlifton, acquiesça et se leva en tendant la main à Saan.

- Si vous acceptez, allez prévenir votre chef.

Saan le regarda étrangement : il prenait Koyl pour son chef. Pendant une seconde il eut envie de trancher la tête de ce français.

- Koyl, n'est pas mon chef.

L'homme fut intimidé par le regard noir de Saan, et repartit avec ses manière de riche et son habillage de femme.

Saan rebut une grosse gorgé avant de sortir retrouver ses hommes.

- Alors que voulait-il ?

- Il m'a demandé de tuer le peuple des ténèbres.

Tous le regardaient en attendant la suite.

- Le pire est​ que c'est​ Koyl qui a guidé ces français à moi.

- Quel enfoiré, dit Etiz.

- Je ne sais vraiment pas quoi faire, il m'a promi des armes de guerre. Arti, Scol, Zebes, Etiz et Drys rentrez dans la maison, réfléchissez à la question et faites-moi parvenir votre réponse je vous prie.

Tous s'exécutèrent et Saan retourna à la fontaine en espérant qu'il y est toujours des femmes. En arrivant Saan vit la femme ivre de ce matin.

Il y avait encore 6 femmes au total.

- Alors, des femmes ont​ réfléchit à ma proposition ?

Quatre d'entre elles​ levèrent la main.

- Très bien, je repasse avant le couché du soleil, pour vous en dire plus.

Maintenant, il fallait trouver à Saan une maison vide, pour pouvoir soigner les gens.
Il marcha dans les rues​, à regarder chaque maison, pour en trouver une dans un état assez correcte, et spacieuse.
Après avoir marché et fais le tour du village, il en trouva enfin une.
Il courru chez Agron.

- Agron ? Agron ?

- Oui je suis la, qu'y a-t-il ?

- Je voudrai que tu me rende un petit service.

- Dis-moi.

- Alors, voilà je voudrais que tu me trouves​ 10 femmes, 4 sont déjà à la fontaine, pour soigner les hommes blessés​. Et aussi amener ces mêmes blessés​ dans  cette maison, Dit Saan en pointant du doigt une grosse et ancienne​ maison.

- Très bien, ça sera fait.

Saan le remercia et parti, il avait extrêmement soif. En attendant la réponse du conseil, il décida d'aller boire à la taverne, avant de rentrer chez lui.

En entrant, tout le monde dormait, Dargan faisait la sieste et Tisis en avait profité pour s'endormir.
Saan les embrassa sur le front et reparti sous peur de les réveiller, il alla donc nettoyer rapidement la maison choisit pour les blessés.

Il avait déjà enlevé la plupart des meubles bouffés par les mites quand Etiz apparu sur le pas de la porte.

- Tu déménages ?

- Non, c'est​ pour accueillir les blessés​, Agron est parti chercher des femmes pour les soigner.

- D'accord, et au faite on a prit notre décision.

SAAN - Tome 1 [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant