Brûlure 19

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Est-il réellement possible d'être jaloux et colérique contre une fouine ? Apparemment, oui puisque cela fait à peine trente secondes que je suis parti avec les autres et j'ai déjà une envie folle d'aller exploser la tête de Janson contre un mur. Je regardais Thomas discuter avec le grand gaillard, Harry. Apparemment c'était un ami d'Anna, bien que je sois bien obligé de dire que je leur était reconnaissant de s'être occupés d'elle, une certaine jalousie était aussi présente. D'une certaine manière, ils étaient bien plus proche d'elle que moi alors que j'étais sensé être son petit-ami.

Petit-ami ?

Je souriais à cette pensée, la Anna qui ne se laissait approcher par personne et aussi sauvage que les amazones était à moi. Quel égoïste je fais. Au fond je ne m'intéresse pas vraiment à ce qui entoure Anna, je sais juste que s'était une scientifique très influente et que c'est la soeur de Tomy, mais rien de plus. Je m'approchais d'un de ses amis, peut-être était-ce désormais le moment de changer un peu pour elle ?

Je crois que, lui, s'appellait Justin, il faisait à peu près ma taille mais semblait plus jeune. Je pa laçais à côté de lui et son regard se braqua sur moi, les coins de ses lèvres se relevèrent.

-Tiens, l'amoureux d'Anna, qu'est-ce que tu me veux ? Dit-il sur le ton de l'amusment.

-Je n'ai même plus le droit de ma renseigner sur ma chérie ?

Justin pouffa de rire, j'avais tout de même un peu de mal à sourire en sachant qu'elle était avec cet enfoiré de Janson.

-Qu'est-ce que tu veux savoir ?

-Je ne sais pas, peut-être comment elle s'est sentie pendant mon abscence, ou bien comment vous vous êtes rencontrés ?

La mine joyeuse de Justin s'effaça.

-Hé bien... Si je te le dis tu vas vouloir me tuer, j'aimerais mieux éviter ce sujet. Dis-toi juste que dans ce monde tout le monde fait tout pour survivre, à sa manière.

Je lui jetais un regard noir, qu'est-ce qu'il avait fait à Anna ? J'essayais de me calmer si il était devenu son ami cela signifiqiat qu'elle l'avait pardonné. Cela aurait sans doute dû me suffir mais la colère était toujours en moi. Comment pouvais-je être serein en cachant que ce type lui avait sans aucun doute fait du mal. J'accélèrais le pas, hors de question de rester une seconde de plus à côté de lui.

Mais un cri retentit.

Aussi strident que brusque, la voix hurlait sa peine et sa douleur. Une voix cristaline, brisée comme un simple verre négligemment lâché sur le sol.

-Anna ! Cria Gally en se retournant d'un seul coup.

Si lui avait reconnu sa voix alors ça ne pouvait petre qu'elle. Mais pourquoi ce n'était pas moi qui avait décelé son identité avant ?

-Bouge pas mon grand. Un des soldats attrapa Gally par les aisselles et le retins. Les autres nous encerclèrent.

Gally me jeta un regard noir avant qu'une étincelle de malice aparaisse. Il rejeta la tête en arrière, elle s'entechoqua avec celle du garde et il souleva son corps pour frapper dans un autre soldat avec ses pieds. Celui qui était devant moi se précipita pour aider ses collègues.

-Cours ! Cria Gally, alors que je m'éxécutais déjà.

La voix retentissait encore, il me suffisait de suivre sa provenance. Je remerciais intérieurement Gally du fond du coeur, il m'avait aidé et m'avait permis de m'échapper alors qu'il avait sans aucun doute envie lui aussi d'aller la rejoindre. Je croisais des scientifiques qui me regardaient affolés. Mais ils n'arrivaient pas à m'arrêter.

Je m'arrêtais soudainement, c'était cette porte là. Je posais ma main dessus sur la poignée et entrais sans demander mon reste, mais je me stoppais en voyant ma Anna dans les bras de Janson.

En larmes.

Sans réfléchir une seule seconde, mon poing atterie sur sa tempe, il la lâcha et se retrouva à terre, alors que je pensais qu'Anna allait le défendre comme toute amante aurait fait mais à la place elle tomba par terre, les mains sur son visage et ses sanglots coninuant à se faire entendre. Je m'avançais vers elle et la pris dans mes bras. Elle s'accrocha à mon cou comme à une bouée de sauvetage.

-Je... je... je suis désolée... Tellement désolée.

Elle me griffa les épaules alors que mon cou devint trempé en quelques seocndes, je la serrais contre moi aussi fort que possible, comment est-ce que je pouvais être si égoïste ? Janson aussi mauvais soit-il avait essayé de réconforter Anna et moi, je l'avais frappé, fou de jalousie.

"Je me déteste".

-Je suis une incapable... Pleura Anna en frottant sa tête dans mon cou.

Je regardais à terre, des papiers étaient éparpillés sur la moquette du bureau, je tendis une main vers l'un d'entre eux. Je lisais rapidemment, je n'y comprenais pas grand chose, mais une phrase retint mon attention.

Inapte à la procréation.

Je lâchais le papier et serrais Anna encore plus.

C'était ma faute.

La terre Brûlée d'AnnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant