Roommates | boyxboy ✓

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Hey, désolée de ne pas être trop active en ce moment, mais j'ai un coup de blues. J'ai constamment envie de pleurer dans mon lit en regardant des films culculs avec du Nutella. Voilà.

Hum, pour la FAQ, j'vous laisse poser les questions sur n'importe quel chapitre, quand vous voulez, si vous pourriez juste mettre une petite phrase pour me prévenir du genre "Pour la FAQ : (...) Laëtitia on t'aime et on te vénère.", ce serait parfait :')

Vous pouvez poser des questions à tous les persos, même moi si vous en avez, lâchez vous, c'est la fête.

Bref, voilà un chapitre qui va relancer un peu l'histoire avec de longues tirades qui m'ont pris six mois.

Tchuss,

L.

P.S. : C'est un peu culcul.
P.P.S. : J'adore les trucs culculs.

« Confessions. »

Après quelques – délicieuses – secondes, Danny s'écarte enfin du bouclé, les yeux écarquillés. Il se relève, les joues rouges, et commence à faire les cent pas dans l'appartement. Nathan l'observe faire, les sourcils froncés, une moue boudeuse s'installe sur son visage. Il a l'impression d'avoir mal fait son job.

Danny revient vers lui, le regarde. En voyant le visage du plus jeune, on comprenait qu'un débat se passait dans sa tête avec tous ses sentiments réunis qui s'engueulaient autour d'une table ronde. Il souffle, passe une main nerveuse dans ses cheveux, dévisageant toujours Nathan.

- C'était quoi ça ? S'exclame-t-il.

Le bouclé part dans un fou rire incontrôlable pour le plus grand désarroi de Danny qui soupire. Le plus vieux – enfin, mentalement, l'enfant – se calme après ce qui semble une éternité pour son colocataire dont les joues n'ont pas encore blanchi.

- Toute cette mise en scène pour cette question ? Répond Nathan. C'était un... baiser, tu n'as jamais connu ça ?

L'air arrogant du garçon commençait doucement à taper sur les nerfs de Danny qui s'assied à côté de lui, gardant tout de même une distance de sécurité – faut pas pousser mémé dans les orties non plus ! – entre lui et Nathan.

- Pourquoi m'as-tu embrassé ? Je ne peux pas refaire ça, mon couple commence déjà à se détériorer, je ne peux pas me permettre de nous enfoncer encore plus.

Nathan se pince les lèvres. Lui qui commence à douter de ce qu'il ressent, n'a aucune envie de montrer sa jalousie à Danny, ce serait la honte. Il regarde vers la fenêtre un instant avant de se tourner de nouveau vers son colocataire.

- Oublies ça, je t'embêterais plus, marmonne-t-il.

Le garçon se lève et rejoint sa chambre. Il n'est définitivement pas un adulte. Il s'enferme dans la pièce et s'allonge dans son lit. C'est à ce moment qu'il regrette la présence de Roxy ; elle qui aurait pu stopper cette tension, les faire redescendre sur terre et éviter cette situation gênante.

Danny, dans le salon, joue avec son verre d'un air distrait. Il hésite à rejoindre Nathan. Il en a énormément envie. Et le pire, c'est que cette envie le bouffe de l'intérieur. Pourquoi doit-il ressentir une telle attirance pour cet énergumène ? Alors qu'à côté de ça, Evan est le petit-ami parfait. Un garçon simple. Peut-être était-ce ça, il ne voulait plus de simplicité. Il voulait du changement.

Persuadé par lui-même, Danny se lève et va toquer à la porte de Nathan. Le bouclé a la tête emmitouflée dans son oreiller, il respire lourdement. Sur le moment, Danny pense qu'il s'est endormi. Mais lorsqu'il s'approche du matelas, il voit clairement deux prunelles grises le fixer avec une pointe de tristesse. Danny, immédiatement attendri, enlève ses chaussures qu'il avait oublié d'enlever et monte à quatre pattes sur le lit.