Amour Obsessionnel-1

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Je t'aime,

Un peu,

Beaucoup,

Passionnément,

À la Folie.

Rien n'y personne ne m'arrêtera. Tu est à moi.

Aujourd'hui encore, je te vois à la fenêtre de ta salle de bain. Tu est si belle, t'es lèvres, ton corps, ton visage... Je mourrais de te perdre. Tu enlève t'es vêtements et entre dans ta douche. Je m'imagine être avec toi, te toucher, t'embrasser. Te prendre contre la parois, écouter tes gémissements, t'es magnifique gémissements... Et ta voix sensuelle. De mes mains je parcourerais tout les angles de ton somptueux corps. T'es hanches, t'es fesses bombées, t'a poitrine. Ma langue adroite lècherait chaque parcelle de ton cou, elle descendrai vers ta clavicule, et continuerais son chemin. Je te vois coupé l'eau et sortir, enveloppant ton corps humide dans une serviette.
Te voir ainsi me donne envie de venir.
Mais je ne peux pas. Je persiste de jour en jour pourtant en t'envoyant des lettres, des mots, et des fleurs. Jamais tu ne m'a répondu.
Mais qu'importe, dans mon coeur, je te possède déjà.

Déçue de ne pas te voir plus longtemps, je détache mes jumelles de mes yeux et rentre à l'intérieur de mon appartement. Il est à ton image, magnifique et confortable. Tout en modernité mais incroyablement simple. Je pousse doucement la porte de ma chambre et admire le mur face au lit double. Ce mur t'est entièrement consacré. Des photos de toi sont rassemblé dessus, elles représentent tout à mes yeux. Dont toi, ma déesse. Je prend les nouvelles photos que j'ai prise ce matin, où tu était sur la terrasse d'un café, et les colles à côté des autres. Je recule et sourie. Parfait. D'un mouvement je vérifie l'heure, il est temps que je me prépare. J'enfile une chemise blanche et noir, un pantalon noir, et mes chaussures en cuir noir.

Je prend une veste et mes clés, puis sort en refermant l'appartement derrière moi. Je descend les escaliers à la hâte, et pousse la porte de l'immeuble. Je n'attend plus qu'une chose, toi. À cette heure, tu vas rejoindre ton amie. Et à chaque fois je te suis. Ah ! Te voilà ! Tu part les cheveux mouillés, même comme ça tu est magnifique. Je te suis en peu en retrait, d'un coup de main tu attache tes cheveux humides en une queue de cheval souple. Juste le fait que tu fasse ça me rend complètement fou. Oui, je suis fous de toi. Tu est la femme que je désire plus que tout au monde. Je te vois t'asseoir à une table de café, tu fais la bise à ton amie et tu commence à discuter avec elle. Je fais de même et m'assois au café d'en face, en commandant un café noir au serveur. Du coin de l'oeil, je vois ton amie m'observer. Je fais comme si de rien n'était en regardant mon portable. Le simple fait te voir sur mon fond d'écran me fait sourire. Le serveur revient et dépose la tasse fumante devant moi. Je la prend et souffle dessus avant de la boire doucement. Je continue de te regarder. J'aimerais que se soit moi qui soit en face de toi et pas elle. Tu ne dois voir que moi et personne d'autre. Je t'entends hausser le ton avec ton amie et te relever brusquement. Tu est en colère, j'aime te voir ainsi. Tu part en courant du café, laissant ton amie seule à la table. Je décide de partir moi aussi en payant la boisson, puis cours en essayant de te rattraper à travers la rue. Je réussis à te retrouver mais tu passe la porte de ton immeuble avant que je n'arrive. Je décide de rentrer dans mon appartement, en entrant je prend immédiatement mes jumelles et vais dans le salon te regarder par la fenêtre de celui-ci. Je ne te vois pas, les rideaux sont fermés. Tu me manque ma douce. J'ai envie de te voir. Au bout d'un demie heure, je finis par me décollé de la vitre et d'abandonner l'idée de te voir apparaître. D'un pas résolu, je m'assois sur le canapé et regarde sans cesse t'a photo sur mon portable. Je caresse du bout des doigts ton visage, si parfait... T'es lèvre roses et pulpeuse m'obsède. J'ai l'impression de les goûter. Un jour, je t'emmènerai ici, dans mon antre et je te ferais mienne. Tu sera, non, tu est à moi. Qu'importe l'obstacle, j'arriverai toujours à t'atteindre. D'un coup, t'es rideaux s'ouvrent. Je m'empresse de regarder à la fenêtre, et je te vois dans ta chambre, en sous-vêtements. Je me dépêche de prendre mon appareil photo afin de t'avoir pour l'éternité. Mon dieu, tu est si magnifique...
Mais je le sens, dans très peu de temps, tu sera définitivement à moi.

D'un coup, d'énorme coups se font entendre à ma porte. Ils se font de plus en plus fort et puissant. Et ce que je redoute le plus arrive, la porte cède.

- Nous savons que vous êtes là ! Rendez vous sur le champ !

Une dizaine d'hommes fait irruption dans mon salon et en une seconde, je me retrouve cerner par les armes pointer vers moi. Un homme en particulier s'avance vers moi.

- Vous êtes Kim Jongin ?

J'acquiesce sans un mot.

- Vous êtes en état d'arrestation.

L'homme fait un mouvement, je me retrouve parterre, les mains entourer de menotte.

- Pourquoi vous m'arrêter ? Qu'est-ce que j'ai fais ?

L'homme prend une poignée de mes cheveux pour me regarder avec haine.

- Vous ne le savez pas ? Je vais vous rafraîchir la mémoire.

Un autre homme lui tend ce qui semble être des photos. Il me les montres.

- Vous connaissez cette femme ?

La femme, la magnifique jeune femme, c'est toi.

- Que suis-je bête, bien sûr que vous la connaissez. Repris l'homme, Vous pouvez la faire venir ? Demande t-il à l'un de ses hommes.

Mon souffle se coupe lorsque je t'aperçois arriver, habiller seulement d'un kimono en satin rose clair. Tu semble anxieuse. Serait-ce dû à ma présence ? Tu t'avance doucement, et t'accroupille devant moi. C'est la première fois que je te vois d'aussi près, et j'ai la furieuse envie de t'embrasser.

- C'est lui ? Demande le policier.

- Oui, je le reconnais. Répond tu d'une voix sûr.

Tu te relève et te met à côté de l'homme.

- Qu'est-ce que j'ai fait bon sang ? Demandais-je.

- Vous tenez tend à le savoir ? Très bien, puisque vous insistez. Vous harceler la jeune femme ici présente. Vous la suivez, la regardez, la surveillez... Et j'en passe. Ce n'est même plus de l'harcèlement, c'est du voyeurisme.

- Vous avez des preuves de ce que vous dites ?

- Oh oui. Dites nous, les photos dans votre chambre, c'est pour la déco ? Parce qu'elles ressemblent toute à cette demoiselle. Quel coïncidence me diriez vous.

- Il ne fait pas que ça, monsieur l'agent. Intervint tu, Il me suis tout les jours, et me regarde dans mon appartement. Mon amie l'a vu en face du café où j'étais, il m'avait suivie.

- Bien, je vois que les preuves contre vous sont plus importantes encore. On l'emmène. Ordonne t-il au autres hommes.

Ceux-ci me prennent de force les bras et m'oblige à me relever. Pendant qu'ils m'emmène, je croise ton regard. T'es yeux ont peur, ils ont peur de moi. De l'être que je suis.

Mais, sache que je reviendrais.

Je finirais toujours par te retrouver ma belle.

Parce que tu m'appartiens.

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