Chapitre 8

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Je suis, actuellement, dans mon lit, dans la cabane que Peter m'a donné. Je suis bien ici, d'une manière ou d'une autre je me sens à ma place avec les garçons perdus et Peter. Peter est incroyable, gentil, intentioné. Le garçon dont rêve toutes les jeunes filles. J'ai entendu plusieurs fois mon père parlait de lui de façon méchante, il disait : "Ce Peter est insuportable !" "Peter n'est qu'une vermine !" "Peter ne mérite pas de vivre !". Tout être vivant méritent de vivre, surtout lui. Si cette nuit là je n'était pas sortie, l'aurais-je rencontré un jour ? Je ne crois pas, mais aujourd'hui je m'en fiche. Je suis avec lui et heureuse.

Sur ces pensées, agréable, les bras de Morphée m'emporte dans le pays des rêves.


Les rayons du soleil viennent chatouiller mon visage et le chant des oiseaux viennent apporter une douce mélodie au calme qui règne dans cette pièce. J'ouvre les yeux et les frottent pour les habituer à cette lueur du matin. J'enlève la courverture qui me couvre le corps et je me place, agenouillé sur le lit, au bord de ma fenêtre. Un magnifique levé de soleil s'offre à moi. Le ciel a des couleurs violette un peu mélangé à du orange. Ce pays cache des merveilles que je n'avais jamais imaginé, je n'est jamais vu un aussi beau levé de soleil.

Je saute hors de mon lit, je me fais un petit brin de toilette et me vêtit d'une simple robe blanche qui m'arrive au genoux. Je sors de ma cabane en faisant le moins de bruit possible. Je n'est aucune idée si les autres dorment encore ou non, mais avec le calme qu'il y a je pense que tout le monde est encore profondément endormi.

Puisque je n'est pas très faim, je décide donc de sortir dehors quelques instants.

Une petite brise légère du matin, vient caresser mon visage et faire voler mes longs cheveux noir. J'adore cette sensation, cela me fait un bien fou.

Je m'assois sur un tronc d'arbre et regarde en face de moi. La cachette de Peter se trouve en face de la mer, le soleil est un petit plus haut que tout à l'heure. Il y a une chose que j'ai envie de faire. J'enlève mes chaussures et les pose sur le sol. Je m'avance vers la mer. La mer vient, soudain, mouillé mes pieds. C'est la première fois... J'ai déjà était dans l'eau mais juste pour me nettoyer, je ne me suis jamais baigné dans la mer ou mouillé mes pieds comme je suis en train de le faire. Quand j'y repense, j'ai l'impression que j'était... prisionnière. Pourquoi ne me laissait-il jamais sortir ? J'ai l'impression que mon père voulait me garder et ne jamais me laisser partir. Il disait qu'à mes dix-huit ans je pourrais sortir. A dix-huit ans ! Vous imaginez ? Il y a des enfants qui sortent de chez eux toute une journée mais pas moi. J'était une prisonnière et rien d'autre.

Je sens une présence derrière moi. Je me retourne brusquement et me retrouve nez à nez avec Peter, il a le sourire jusqu'au lèvre.

-Bonjour ! Dit-il, toujours avec son grand sourire.

-Bonjour ! Répondis-je, aussi avec un sourire.

Le voir me fait sourire comme une idoite, j'aime tellement être en sa présence. Je ressens des émotions que je n'est jamais ressorti. Cela me fait peur, je ne sais pas ce que c'est.

-Tu sais que t'es belle...

Mes joues deviennent rouge pivoinne.

-T'es génée ? Demande t-il amusé.

-Non...

J'essai d'être la plus sincère possible mais cela ne semble pas marcher puisque Peter lâche un petit rire.

-Tu rougies. Dit-il en rigolant.

Je pose mes deux mains sur mes joues et remarque qu'elles sont chaudes.

-T'es mignonne quand tu rougies.

Je rougis encore plus. Il ne peut pas arrêter avec ses compliments ? Peter rigole encore plus, je lève les yeux au ciel. Il s'approche de moi et me prend les mains, il entrelace nos doigts. Le fait d'avoir ses mains dans les miennes me procurent un bonheur fou.

-T'es magnifique...

Il fait au moins une tête de plus que moi que je suis obligé de lever la tête pour le voir et lui il baisse la tête. Il commence à s'approcher de mon visage, ils sont tellement proche que je sens son souffle chaud sur mon visage. C'est agréable et réconfortant. 

-Venez déjeuner ! 

John vient de nous appeler. Nous nous séparons, je suis assez déçu qu'il n'est pas pu faire ce qu'il voulait faire. Que voulait-il faire d'ailleurs ? M'embrasser ? Est-ce que si John ne nous avait pas interrompu c'est ce qui se serait passé ? En aurais-je envie ? Je crois que...

Cette sensation étrange que j'avais quand il a entrelacé nos doigts, quand j'ai senti son souffle chaud sur mon visage. Tous ces sensations que je ressens quand je suis avec lui, est-ce que ce serait... de l'amour ? Est ce que je suis amoureuse de Peter Pan ? Je n'est jamais été amoureuse d'un garçon et ça me fait peur. Mais je crois ou plutôt, j'en suis maintenant sur. Je suis amoureuse de Peter. Moi, Jade Crochet est amoureuse de Peter Pan. Mais la questions est la suivante : Ressent-il la même chose pour moi ? Est-il amoureux de moi comme moi je suis amoureuse de lui ? 

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 08, 2016 ⏰

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