(C) Chapitre 1 : Un colis mystérieux

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Je me réveille quand je découvre une lettre sur mon bureau avec un paquet. J'ai 16 ans, je m'appelle  Eric Nostan et je ne suis pas comme les autres...plutôt différent. Ce que j'appelle différent c'est physiquement et mentalement...En fait je suis issu d'une grande famille j'ai trois frères aînés et deux sœurs aînées également .Je suis le plus jeune d'entre nous et le seul à ne pas encore avoir finit ses études. Physiquement, je ressemble plutôt à un jeune homme normal...Enfin d'après moi...Je suis plutôt mince et grand, j'ai  les cheveux bruns et mes yeux sont bleus turquoises – effrayant !- ma peau est mate, ce qui porte souvent à des rumeurs malsaines sur ma famille... en effet tout le reste de ma famille à la peau claire et les cheveux blonds aux yeux verts. Ma différence me dérange parfois, j'ai comme l'impression que les gens autour de moi me fixent sans cesse.

Je prends l'enveloppe sur la table et l'ouvre, même si je sais que je vais être en retard. Elle est écrite à l'encre grise surement à la plume car il y a des coulures d'encre, l'écriture est lisible et fine, elle est plutôt agréable à lire. Elle sent la citronnelle :

Eric,

Bonjour je m'appelle Carl. Tu as peut être du t'en rendre compte que tu sais faire des choses « pas comme les autres » pas comme tes amis et ta famille. Tu te sens différent ? N'est ce pas ? C'est le cas ! Tu es différent.

J'ai une mission à te confier...Rejoins moi samedi soir au Parc des Princes de Paris à minuit. Je t'attendrais...

PS : Ouvre le paquet ça te servira.

Carl.

Après avoir lu cette lettre, je me précipite sur le paquet pour l'ouvrir, mais j'entends la voix de ma mère résonner. J'en conclu que je dois partir pour le lycée.

Je cache le paquet dans mon placard, de façon à ce que ma mère ne le découvre pas, prends mon sac et dévale les escaliers. Ma mère est devant la porte d'entrée, tapant du pied avec impatience, regardant sa montre, mi-furieuse mi-douteuse.

-Salut Maman ! Lui dis-je en l'embrassant sur la joue.

-Cela fait dix minutes que je t'attends ! Tempère-t-elle.

-Désolé...

Elle me gratifie de son beau sourire maternel qu'elle fait toujours en signe de réconciliation, alors je souris aussi et nous partons pour le lycée. Puisque j'ai loupé mon bus à cause de mes dix minutes de retard elle m'emmène au lycée avec son « carrosse » comme elle l'appelle, c'est une vieille voiture mais elle roule. Le voyage est plutôt silencieux bien que je sens en elle une envie extravagante de me poser des milliers de questions. Je sors de la voiture après avoir pris une grande inspiration.

-          Aller, courage ! Me dit-elle avec un sourire radieux. Tu vas y arriver. Elle m'embrasse la joue.

-          Merci... A plus tard. Je soupire et m'en vais en direction de ce tout nouveau lycée.

Je sens comme une brûlure au fond de ma gorge comme si j'avais bu un litre de lave... qui m'ébouillante la gorge, je décide de prendre ma bouteille que m'avait donné ma mère, je la bois d'un trait, je me sens tout de suite mieux. J'aperçois au loin un groupe de trois gaillards, un grand assez costaud, et les deux autres plus petits mais tout aussi ronds, ils discutent avec une fille surement plus petite qu'eux ,elle porte une jupe haute rose pâle et elle a l'air de vouloir se libérer des griffes des trois garçons. Je m'attarde à regarder cette fille sans m'apercevoir que je suis aux marches de l'entrée et que je suis assez près pour voir toute la scène, ils ne discutent pas... D'après ce que j'entends ils veulent l'emmener derrière le lycée, je vois que personne les a vu et tout le monde rentre avant la sonnerie. Sans réfléchir, je vais vers eux.

L'ange noirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant