Chapitre 3

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Chapitre 3 :

Le froid et la Mort

ne font qu'un.

– Debout espèce de fainéant !

Cette voix me fit sorti de mon lit comme si j'avais un ressort aux fesses. Je me sentais chez moi, pas comme un étranger qui devait être toujours prêt à partir dès que le propriétaire ne supportait plus votre présence. Je me dépêchais de m'habiller. Je n'osais imaginer ce que cette femme pouvait faire. J'avoue qu'au niveau du caractère elle me faisait peur. Pourquoi je lui faisais confiance, alors que je ne la connaissais à peine ? Je l'ignorais, mais je préférais suivre mon intuition.

– Bon, tu te bouges où il faut que je vienne te chercher ? reprit-elle

– C'est bon, j'arrive ! Qu'est-ce que j'ai chaud.

– J'ai l'impression d'entendre mon père se plaindre.

– Ah bon ?

– Oui. Il se plaignait souvent d'avoir chaud avant de maîtriser pleinement son pouvoir.

– Que veut tu dire par pouvoir, je croyais que seul les ... attends ! Tu ne vas pas me dire que ton père était ...

– Et si, m'interrompit-t-elle. C'était un maître élémentaire, celui du feu plus précisément. Ce fut celui qui résista le plus longtemps.

Je sentais une pointe de tristesse transperçait sa voix. J'allais dire quelque chose, lorsqu'un bruit se fit entendre à l'étage.

– Qu'est-ce que cela peut bien être ? demandais-je en montant vers le grenier, tous mes sens en alertes.

Une fois en haut je vis que ce n'était rien d'autre que l'ordinateur qui faisait ce bruit, je l'ouvris et vis le visage du professeur avec un air inquiet au visage.

– Qu'est que vous faite, cela fait trois que je cherche à vous contacter sans succès ces derniers jours ! s'écria-t-il

– Comment ça ? La dernière fois que je vous ai parlé c'était hier, dis-je étonné

– En fait cela fait trois jours que tu dors, dis la femme en arrivant à l'intérieur du grenier.

– Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? lui criai-je.

– Parce-que tu n'étais pas encore totalement remis de la fusion avec l'âme de mon père. Il fallait que tu te reposes. Et évite de me crier dessus si tu ne veux pas ma main sur ton visage, hurla-t-elle avec colère.

Là je devins plein comme un linge. À voir sa tête, elle ne plaisantait pas un brin. Elle venait de me flanquer la peur de ma vie. À ce moment je me demandais qui était le plus dangereux, elle ou une armée de démons enragés. J'aurais voté pour elle. Mais comment ils ont fait pour conquérir ce monde et le garder si elle était là ? Je ne vais pas m'attarder sur ce terrain. Je m'excuser de lui avoir crié dessus, si on continuait cela aller devenir une vraie scène de ménage. Puis quelque chose me frappa dans ce qu'elle venait de dire.

– Tu avais deviné que l'âme de ton père était en moi ? l'interrogeais-je.

– Bon vous réglerez cela plus tard, nous interrompit le professeur, je veux que vous me disiez comme cela se passe dans ce nouveau monde.

– Eh bien ... on dirait que la magie existe. Je viens, enfin il y a trois jours, d'obtenir le pouvoir du feu, pour ça. J'ai dû combattre des monstres à tête de démons et bossus en plus, j'ai réussi à les tuer, même si j'ai failli mourir, si le père de mademoiselle ne m'avait pas sauvé. Sinon rien de plus.

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