1 : At the beginning

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   Je me réveilla aux côtés d'un homme. Je ne savais pas qui c'était. Et merde. Je regarda autour de moi, je ne connaissais pas non plus l'endroit. Super, encore un trou de mémoire. Ces médocs étaient puissants, putain ! Je me trouvais dans une chambre, ça c'était sur reste encore à savoir chez qui.

   Je me tourna vers l'homme allongé à mes cotés. Il dormait. Tant mieux, je n'avais aucune envie de me retrouver face à cet homme. Les discutions post-orgasmiques ce n'étais pas pour moi. L'homme se trouvait sur le ventre et laissait passer de légers ronflements assez charmant. Il avait les cheveux noirs corbeaux et certaines mèches venaient se déposer sur son front. Alors, comme un flache dans mon cerveau, je me demandais ce qu'on avait fait. Bon j'avoue que se retrouver dans un lit avec un inconnu semblait évident. Je souleva alors les draps, cherchant à démontrer mon hypothèse - certaine - et découvrit que j'étais nue, puis je regarda à côté et découvrit un paire de fesses. Elles aussi ne portaient rien. 

   Malheur !

   Lorsque je voulus me lever, un mal de crâne surgit me faisant me recoucher. Oh Dieu, qu'est ce que c'est puissant ! 

   Après cinq minutes à me demander ce que je devais faire et une furieuse envie de me casser le plus vite possible d'ici, je pris mon courage à deux mains et sortis du lit d'une traite. Ce fut qu'une fois debout, que j'eu l'impression que mon cerveau était entrain de danser la java dans ma boite crânienne et je me mis à tanguer. Au prix d'un effort sur humain, je me dirigea finalement en direction du miroir et vit mon reflet : je n'étais pas mal du tout en tenu d'Eve. Toujours, après une partie de jambes en l'air, ma peau prenait une teinte rose et mes yeux scintillait, prenait une plus grande profondeur. Je m'approchai encore d'un pas en direction du miroir pour observer ma peau plus en détail et y découvrit des marques bleutés. Super l'enflure m'a fait des suçons. Généralement les suçons étaient de mauvais augure car pour les hommes cela pouvaient signifier : "maintenant tu m'appartiens" et j'ai franchement pas besoin de ça. J'ai vite récupéré mes affaires qui se trouvaient par terre et les enfilèrent.

    Après avoir fini de m'habiller, je remercie le ciel que l'inconnu ne se soit pas réveillé entre temps et en même temps le maudit de m'avoir fait mettre des vêtements qui cachent très peu mon corps. Punaise je ne me rappelle même pas être sorti hier. 

   Je viens juste d'emménager dans le comté du Norfolk au bord de la mer pour mes études. Certain, je me trouvais pas dans la plus prestigieuse des universités mais elle n'était pas si mauvaise que ça, puis pour ce que j'y faisais... Je suis en fac et comme toute étudiante qui se respecte je faisais la fête, certes plus que la majorité des gens. Mais j'y pouvais rien, j'y avais pris gout même si au début c'était pour oublier mon ex. Sa fait maintenant plus de quatre mois que je n'ai plus de signes de lui et la dernière fois que je l'ai vu il était en train de se rhabiller dans ma chambre alors que moi j'étais encore lové dans le lit.


F L A S H  B A C K 


   Zayn sorti du lit après avoir retirer son préservatif et alla le jeter dans ma corbeille à papier. Quant à moi, je me trouvais encore allongée dans le lit, épuisé de nos ébats. 

 - C'était... Ouah, commençais-je à bout de souffle.

 - Ouais c'était pas mal, me répondit-il.

   Pas mal ? Juste pas mal ? Ai-je mal entendu ? C'était la plus belle nue de toute ma vie ! Je ne savais pas ce qui clochait chez lui. Il y avait forcément un truc que j'ai raté, là. J'avais pourtant crus sentir un lien qui se formait entre nous. Sa ne pouvait pas être moi qui l'avait imaginé. Lui aussi il l'a ressentit, c'est obligé.

 - Tu ne veux pas rester pour la nuit ? tentais-je comme approche afin de déterminer l'ampleur de la situation.

   Je l'entendis pouffer puis il me répondit :

 - Ecoute Mélodie, je t'aime beaucoup, vraiment, mais tu sais que ce n'était qu'une fois ? Et puis je pars à l'armée.

 - Comment ça "qu'une fois" ?

   Zayn se tourna vers moi l'air surpris. Ok, on peut voir que même pour lui c'est une situation délicate alors je sauta le pas et lui avoua mes sentiments espérant le faire réagir et qu'il change d'avis car je m'en foutais qu'il s'engage dans l'armée. Je pouvais attendre. Pour lui je pouvais attendre toute la vie s'il le fallait. Je l'aimais.

 - Mais je t'aime. 

   Il ne répondit rien à ça, enfila simplement son t-shirt et sortit de ma chambre, de mon appart' puis de ma vie.


*  *  *


   Et maintenant, j'essaye de ne plus penser à cette mésaventure. C'était du passé, c'était terminé maintenant. Je devais l'oublier comme lui il m'avait oublier.

   Je jeta un dernier coup d'œil à l'homme avec qui je venais couché la nuit précédente, puis me faufila en dehors de la chambre. Je descendis les escaliers de cette immense demeure et bien sur, par malheur je tomba sur, probablement, la mère de mon inconnu. Elle était en bas des marches, les mains sur les hanches. Décidément elle savait que j'étais là. 

   Une fois arrivé en bas des marches, je me stoppa devant la femme devant moi. Elle me regarda de haut en bas. C'est bon, je sais que je ne suis pas habillé décemment pour Madame. 

 - Puis-je savoir ce que vous faîtes dans ma maison ? 

   Bon sang, qu'est ce que sa tapait dans ma tête ! Puis cette femme qui me regardait avec des yeux de tueuse. C'est bon, c'est pas comme si j'étais une pute et que je venais de dépuceler son fils. De toute façon avec le corps qu'il avait aucune chance que c'était sa première fois. Par contre, avec cette tenue, je lui donnais le droit de me traiter de pute.

   La visage de cette femme me déplaisait et sa façon de me parler aussi d'ailleurs.

 - Bonjour à vous aussi madame, la provoquais-je en affichant un sourire jusqu'aux oreilles.

   Je ne lui laissa pas le temps de rétorquer et la contournai avant de me diriger vers la porte et de sortir en claquant la porte.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 23, 2016 ⏰

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L'armée de Terre [Z.M.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant