Un petit tour au parc

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Thomas parcouru le chemin jusqu'au générateur suivant. Une fois activée il éclaira l'entre des chemins forestiers.

    – J'ai l'impression que c'est ici qu'il faut que j'aille.

Thomas tenait sa caméra d'une main tramblotante, sa lampe torche de l'autre. Il avait des sueurs froides et était un peu recroquevillé sur lui-même.

    – Bon ce doit être le moment où je passe un bon moment dans cette forêt. C'est moi qui l'ai voulu. Esprit de la forêt, si tu existe, je ne fais que passer. Ne t'occupe pas de moi.

Il remarqua une feuille accrochée sur l'un des arbres à l'entrée.

    – Tiens une page, ce sont les mêmes dessins que sur le leur dans la maison, étrange. Je reconnais ce papier, c'est le même que dans le carnet que j'ai trouvé dans la chambre. Si c'est lié, il doit y en avoir d'autres, je ferai mieux de prendre mon courage à deux mains, quelqu'un voulait que ces pages soient trouvées !

Il entra dans le parc et suivi le chemin jusqu'à trouver un élément sortant de l'ordinaire. Il n'a pas fallu longtemps avant qu'il ne tombe sur un grand bâtiment abandonné plain pied.

    – Ça ne donne pas envie mais il faut quand même y aller.

Il passa la porte est senti un courant d'air glacial dans son dos. Il se retourna par réflexe et vit devant lui caché derrière les branche une longue silhouette blanchâtre.

    – Oh qu'est-ce que c'est que ça ? Vous le voyez ?

Thomas resta face à lui et se mit à reculer de plus en plus vite tout en s'enfonçant dans le bâtiment puis se mit à courir une fois arrivé à l'angle d'un couloir.

    – Peut importe ce que c'était je n'ai pas rêvé, il était réel, qu'est-ce que c'est ? C'est ça qui a enlevé tous ces gens ? Il faut que je me cache.

Il passa la première porte, c'était une sorte de vestiaire, il se mit dans un des casier, éteignit sa lampe et arrêta de respirer.
Quelques minutes passèrent et des tentacules arrivèrent sur le cadre de la porte, Thomas continuait de filmer à travers la grille du casier, un long corps noir avec des mains squelettiques pâles et une tête sans relief  tout aussi pâle. Il continua sa route dans le couloir en avançant avec ses longues jambes jusqu'à disparaître du cadre de la porte.

    – Oh mon dieu quel est cette chose ? On dirai qu'il a été carbonisé. Ses tentacules dans son dos pourrait me broyer si facilement.

Il attendit un peu et sorti du casier en rallumant sa lampe. Il fit le tour de la pièce d'un coup d'œil et trouva une feuille sur l'un des casier.

    – En voila une deuxième, sur celle ci il y a quelque chose d'écrit. Il ne court pas.
J'ai peur que si il s'était à courir je serai déjà mort. Je dois trouver les autres, il y aura peut-être un élément pour me débarrasser de cette chose.

Il retourna dans le couloir et continua sa progression. Il trouva une porte qui menait à l'extérieur. Il avait vue sur un immense champ avec une antenne BTS en plein milieu.

    – Si j'étais une feuille je crois que je me mettrais sur un poteau aussi visible que ça.

Il entra dans le champ en faisant attention où il mettait les pieds. L'herbe était aussi haute que lui, il avança un peu à l'aveugle en sautant de temps en temps pour voir où il en était mais à chaque fois le poteau changeait de direction. Il s'arrêta pour réfléchir.

    – Je ne comprends pas, c'était tout droit et j'ai l'impression de tourner en rond.

Le vent fit bouger les hautes herbes et glaça le sang de Thomas. La caméra grésilla.

Slender ManOù les histoires vivent. Découvrez maintenant