Au péril de ma vie

Douce amertume

La chambre est complètement pourrie, le lit paraît sale, la seule lampe de plafond qui l'éclaire pend et clignote. Il fait froid ici aussi. Dorian se dirige vers le radiateur et l'allume, mais il n'a pas l'air de vraiment fonctionner. Pour être franche, on est comme deux cons, debout, à ne pas savoir quoi faire. Je regarde Dorian, son regard m'allume. Je ne le connais que depuis ce matin et pourtant, j'ai confiance en lui, j'ai le sentiment qu'aussi longtemps que je serais a ses côtés, rien ne m'arriveras. Son côté rebelle et dangereux étant bien réel, je sais que sous cette facette, il y a quelqu'un de conscient, d'intelligent et de pensif, peut être même trop pensif. Mais il y a quelque chose en lui, autour de lui qui m'attire de manière incontrôlée. Je le désir, je cherche sa proximité.
-" Dorian, je...j'ai froid"
Il se place face à moi
-" Ferme les yeux et laisse moi te réchauffer"
Il s'approche doucement, dégage une mèche de cheveux de mon visage, prend mon visage dans sa main et m'embrasse.
Tout mes sens s'éveillent, je comprend et ressens tout instantanément. Dans cette étreinte nos corps se réunissent. Son baisé est doux et violent a la fois. Nous nous décalons vers le lit sur lequel il me pousse. J'en veux plus. Il avance sur le lit et revient à la charge. J'apprécie ce baisé autant que le premier, comme si j'avais oublié le goût de ses lèvres durant ces quelques secondes. Je sens ses mains caresser mes courbes, mes côtes, mes bras, mes cuisses. Je commence a voir chaud, et je sens que lui aussi. Je lui retire son t shirt, il retire le mien. J'ai l'impression que la température ne fais que monter alors que nos corps se dénudent. Je sens ses muscles se contracter contre mon corps. Je sens les muscles de son torse contre le mien. Et cela ne me déplaît pas. Son corps est chaud, son cœur bat rapidement, ses lèvres sont douces, ses cheveux sont soyeux, et le désir que j'ai pour lui s'amplifie de minute en minute. Le contact de ses lèvres contre mon cou me donne des frissons. Il s'attaque de nouveau à mes lèvres, et puis...