La Poupée Et Le Clochard

Chapitre 16

Chapitre 16

[Amanda/Leïla.]

Il est 19h30. Enfin je sors d'une journée de boulot. Ce boulot me plaît en plus le frère à Mounia est super comme patron.
Ça fait presque trois mois mon contrat est censé se terminé le 30 décembre et là on est déjà le 10. Ça fait une semaine que je suis seule et il me reste encore une semaine.
Évidemment Mourad m'a confié son appartemment donc j'y fais le ménage et tout ça.
Bon je rentre au quartier à pieds. La boutique est à la Courneuve mais c'est à 20 minutes à pieds de mon quartier.
Je passe par des petites ruelles et j'entends :

-Eh Oh Poupée !

Je sursaute quand je reconnais la voix de Caïd j'en suis presque soulagée.

-Caïd ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

-Toi qu'est-ce que tu fais ici ? C'est pas prudent pour une femme de se balader seule. Surtout quand elle est magnfique.

-Je rentre !

-Laisse moi te raccompagner.

Après tout si ça peut lui faire plaisir. Donc il me raccompagne jusqu'à devant mon bâtiment.

-Bon merci Caïd je peux rentrer seule.

-Non. Je t'ai accompagné j'ai pas le droit à un remerciement ?

-Bah merci !

J'entre à l'intérieur du hall mais il me suit. Il me plaque contre le mur.

-Aie.. mais Caïd lâche-moi.

-Non non Poupée je te lâche pas.

Il m'embrasse de force et je le repousse.

-Arrête de me repousser Poupée ou je vais me fâcher.

Je le repousse mais grave erreur. Il m'a mise une patate ce qui m'a à moitié assomé..je le sentais me porter en mode sac à patate et il m'a jeté dans une cave.
Je commençais à comprendre.

-Non ! Younes fais pas ça !

-Si ! Je vais le faire. Tu seras à moi Poupée.

Il m'a arraché mon jilbeb. Je me sentais nue. J'avais honte.

-Tes cheveux Poupée ils sont si beaux.

Il commence à grimper sur moi. Il s'était déjà mis en boxer. Je me débattais en pleurant.

-ARRÊTE POUPÉE ! JE VAIS TE FRAPPER SINON.

-C....aï...d m....e v....i....ole pas.

-Si Poupée.

Je l'ai supplié je pleurais je criais mais il m'a claqué la tête au sol. Je voyais flou mais ça ne m'a pas empêché d'hurler quand j'ai sentis un truc rentrer en moi. La douleur était affreuse.
Lui gémissait prenait son plaisir mais moi je souffrais. Je ne sais pas combien de temps ça a duré mais quand il a terminé il s'est rhabillé.

-Tu parles de ça à quelqu'un t'es morte !

Comme j'étais dans l'incapacité de répondre il m'a envoyé un violent coup dans les côtes.

-Oublie pas Poupée tu seras mienne.

Il a dit ça en rigolant et m'a laissé toute misérable dans la cave. Je tentais de me rhabiller du mieux que je pouvais et en rampant je suis sortie de la cave. Enfin arrivé dans le hall j'ai aperçu une dame.

-Mademoiselle ! Qu'est-ce qui vous arrive ?

Je n'ai pas pu répondre. J'avais des vertiges et je me suis évanouie.