*47: Une malédiction.

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- Expliques-moi ! Le somma-t-il.

- Ils ont une mission pour toi, ils veulent que tu ailles t'en prendre un a pays de l'autre côté de la mer.

Saan avais trop de chose en tête, il fit demi-tour pour aller voir le bûcher, il était énorme.

- FAITES VENIR LA SORCIÈRE !

Plusieurs gardes disparurent dans les sous-sol, Saan avait ordonné qu'il n'y ait aucun villageois, près du bûcher.

Saan versa du rhum sur le bois, quand trois homme remontèrent avec la sorcière, qui avait un sac sur le visage.

- Jetez moi ça là ! Ordonna-t-il en pointant le sol devant lui.

La vielle lâcha un petit gémissement quand les gardes la posèrent au sol.
Saan versa encore une bouteille de rhum et avec un garde il accrocha la vieille femme sur le bois.

Saan lui retira son sac, et Saan fut tellement déstabilisé qu'il manqua de tomber du tas de bois.
Elle était totalement calme, elle souriait même, d'un sourire plein d'arrogance.

Saan reprit son calme et lui dit avec haine.

-Tu vas mourir !

La vielle femme le regarda est dans le plus grand des calme, lui répondit​.

-Vous ne pourrez jamais réellement me tuer.

Saan en avait trop entendu, il saisit une torche et la lança au pieds de la sorcière, qui ne cligna même pas des yeux, dardant ceux-ci dans ceux de Saan.

- On se reverra Saan...

Se fut les derniers mots de la sorcière.
Saan la laissa brûler, perplexe mais trop énervé pour accorder du temps à cela, et partit rejoindre Zebes.

- Alors comme ça les français, veulent me faire tuer ?

- On dirait bien.

- Envoie leurs un pigeon, qu'ils m'expliquent ce qu'il y a faire, et pourquoi.

Zebes acquiesça et disparu à l'angle d'un couloir.
Saan était là à regarder la vieille brûler, sans même lâcher un cris.
Au-dessus d'elle une ombre noire  flotta. Saan n'en douta plus elle était bien une sorcière.

- Saan ?

C'était Fya, qui n'était pas encore au courant de cette histoire, elle étais derrière Saan.

- Oui ?

- Qu'a fait cette dame ?

- Ton frère est enfermé dans un cachot à cause de cette femme.

Fya la regarda et la vielle à moitié décomposée en dessous de la ceinture, tourna la tête et sourit à Fya.
Fya lui rendit le sourire et lui tira une flèche en pleine tête.

-Pourquoi as-tu fait ça ?

- Désolé Père, elle me faisait peur...

Saan ne pus la disputer, il en avait envie depuis ce matin.

- Regardes !

Saan regarda au-dessus de la sorcière et les ombres noires montèrent, dans le ciel en faisant une spirale.

- Fya, je te défends fermement d'aller voir ton frère !

- Oui père.

La petite parti et lâcha un regard noir en passant devant le corps de la sorcière.
Saan quant à lui, la regarda brûler et partit dans le sous-sol miteux voir si Dargan était toujour contrôlé par cette vielle folle.

Saan arriva devant la porte et un garde étais là à surveiller que personne ne vienne le voir, Saan fit un signe sans faire de bruit au garde.

- Alors ? Comment est-il ?

- C'est-à-dire qu'il est toujours comme ce matin chef.

Saan décida de ne pas regarder son fils au visage mutilé et remonta.

Il était dans son salon avec Fya qui apprenait à lire, quand Zebes entra.

-Les français on répondu.

Saan lui fit signe de s'asseoir, ce qu'il fit.

- Veux-tu du rhum ?

- Oui merci.

- Qu'ont-ils dit ?

- Ils veulent que tu ailles piller le maximum de village et si tu arrives à prendre le pays il te le donneront.

- Je comprend pas, pourquoi je ferait une chose pareille ?

- Ils ne me l'ont pas dit...

- S'ils croient que je vais aller attaquer un pays supérieur au mien juste pour leur bon plaisir, ils peuvent aller se faire foutre.

Zebes acquiesça.

- Je vais leur demander leur motivation pour cet acte, je te tiens au courant.

Saan était dans son salon, à attendre il ne savait pas quoi faire pour son fils, s'il fallait l'aider ou bien le tuer.
Il s'en voulait d'avoir frappé son fils de la sorte, il avait le visage d'un monstre lui qui était bon garçon.

***

Etiz était dans son village, il se promenait quand Agron l'appella.

-Etiz !

- Oui ?

- On a reçu un pigeon de Sudiasta, Saan a maintenant toute la Norderge sous son contrôle et le sud de Sudiasta.

- C'est merveilleux.

- Oui mais il y a autre chose...

- Qui a-t-il ?

- C'est que Saan a défiguré son fils, après qu'il se soit fait manipuler par une sorcière et qu'il ait essayé de tuer un homme de main à Saan.

- C'est horrible... Dit Etiz d'un air songeur.

Agron ne comprit pas, il devina qu'Etiz savait quelque chose mais qu'il ne voulait pas le dire.

- Viens avec moi, je t'invite à la taverne.

Etiz accepta.
Ils prirent place et Agron réengaga la conversation.

- Dis-moi.

- De quoi parles-tu ?

- Je sais que tu caches un truc, et je veux savoir !

Etiz essaya de changer de sujet.

- Saan a dit autre chose ?

Agron frappa du poing sur la table et le fusilla du regard.

-Ok c'est bon.... c'est quand nous avons croisé les consanguins...

***

- Saan! Dit Zebes, en arrivant en courant dans le salon.

- Calmes-toi mon ami.

- Ce sont les français... Ils ont répondu.

Saan ne comprit pas en quoi cela était si important.

- Le pays qu'ils veulent que nous attaquions a envoyé une flotte avec presque la totalité des soldats dessus, ils veulent que nous prenions le pays.

Saan ne su pas vraiment, ils pouvaient être 20 000 dans ce pays et ce serait un aller simple pour la mort.

- Dis-leur qu'il aura ma réponse bientôt, je doit réfléchir.

- Oui, Saan.

***

- Non... Et tu y crois ? Demanda Agron.

- Tout porte à croire qu'ils avaient raison. Répondit Etiz, décomposé.

SAAN - Tome 1 [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant