NDA : G-DRAGON [Kwon Ji Yong]
« Je haïs ce palier le numéro 707. Celui qui me nargue actuellement en s'imposant sous mes pas. Je reste immobile me comparant presque à un dépressif, fixant le paillasson de « bienvenue » qui est en réalité un énorme paradoxe par rapport à la situation actuelle, en faisant face à cette porte fermée qui le sépare de moi. Le silence cours auprès des murs sombres et fades du corridor venant morfondre un peu plus l'instant. Ma tête se baisse machinalement tantôt mon regard reste livide. Ma colonne vertébrale ressort du haut de ma nuque sculptée par ma fine épiderme. Encore et encore, prenant l'exemple écœurant d'un lâche, mes jambes sont parti en courant de ce plancher sans mot, sans bruit et sans explication. Mon corps s'ampute de tous mes muscles un peu comme un toxico qui construit sa vie par les cachets et qu'un "beau" jour il se retrouve cloîtré dans un lit d'hôpital, une chambre malheureusement qu'on fuit comme la peste, les jambes amputées car il aura beaucoup trop de fois déconné. Je radote je ressasse et je ne fais que ça. Et au fond, c'est devenu une routine tellement insinuante que je n'ai même plus la force de l'assumer. Désormais, je dirais que notre couple est creux et inerte que ça en devient maladif lorsqu'on le réalise. Autrefois tout paraissait mieux, j'avais les choses en mains..qu'est-ce que j'ai foutu alors ? Je saisis ma clé dans la poche de mon manteau en cuir avec l'une de mes mains libre, puis j'hésite l'espace d'un instant parce que je passe encore le pour et le contre, avant d'insérer celle-ci dans la serrure de ma porte d'entrée. Voyant bien que ma main tremble affreusement ainsi que mes doigts qui flanchent envers la poignée. C'est maintenant. J'y suis, la porte est dorénavant ouverte, libre d'accès, n'étant plus freiné par des obstacles. J'ai du mal à contrôler mon corps et j'aimerai tant qu'il m'écoute pour que mes jambes rentrent enfin. Connement j'ai l'impression de me sentir plus à ma place devant mon seuil plutôt qu'à l'intérieur. C'est devenu malsain un peu. En vain, d'une fraction de seconde, je suis rentré, perdu alors que le chemin est tout tracé. Nom de dieu, que fais-je ici..Pourquoi je ne repars pas ? Va-t'en bordel. Même en écoutant patiemment ma conscience, je n'en fais rien, j'avance lentement perdant peu à peu mon assurance. Ni un son, ni de ressenti, rien. L'appartement est effroyablement calme et voir serein. Je me retrouve dans le salon peiné par l'obscurité n'ayant que de simples faisceaux de lumière pour l'éclairer. Il n'est pas là. Comme un idiot ne sachant que faire, j'accours vers notre chambre espérant peut-être qu'il y demeure. Je m'arrête net brusquement devant la porte. C'est vraiment une situation pénible de se retrouver derrière une cloison où justement une fois qu'on la traverse, tout peut basculer. Ma salive glisse le long de mon œsophage et à mon tour je dispose dans la pièce intime. La porte grince comme dans les films d'horreur, me laissant donc une vision médiocre et abstraite du lieu. Je n'ose plus bouger. Le voilà. En train de dormir calmement et sereinement contre nos draps, plongé sûrement dans les bras de Morphée.Il en a de la chance ce Morphée. Je ne veux pas avancer plus mais est-ce que j'ai réellement le choix ? Je suis mature, je suis majeur, j'ai une longue vie devant moi. Alors je dois avancer. La porte se referme doucement à mon passage. Mon cœur se froisse dans sa totalité, brisant chacune de mes forces. Mes genoux ne vont jamais réussir à me soutenir encore longtemps si je reste dans cette atmosphère pesante et oppressante. Ma mâchoire se ferme tantôt mes dents grincent tandis que je me cloître près du lit, proche de lui. Il semble dormir paisiblement, et dieu sait combien son visage est incroyablement beau quand il est ainsi. Je ne veux pas estomper cette belle vision qui me manque tant. M'arrachant presque les mots de la gorge de ma voix tremblante je viens racler son prénom d'une voix brisée essayant vainement de le réveiller.
« Seung...Hyun ?»Son corps bouge sous ma voix. Puis avec difficulté, j'aperçois ses paupières s'ouvrir suivit de ses pupilles qui s'encrent dans les miennes. Ma poitrine se resserre, m'étouffant presque de l'intérieur. Ses iris scintillent pendant un instant, un très court instant et tout cela cesse d'un coup. Il reste muet tout comme moi, ne brisant pas le contact, puis vient se redresser rapidement contre le dossier du lit. Mon cœur se fait compresser par ma poitrine, le pauvre. Un rayon de lune provenant du store de la grande baie vitrée de notre chambre se pose sur son visage renfermé, et hostaire. Aucun mouvement et encore moins une once d'amour ne s'observe sur son visage. Le silence reste maître des murs qui nous entourent, seulement sans forcément mis attendre, il énonce d'une voix rauque et glaciale :
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707 |GTOP FANFICTION|
FanfictionC'est insupportable de recommencer le même processus encore et encore, de s'endormir dans la crainte puis de souffrir un peu plus car au fond on ne peut rien y faire. Ses rêves ne sont qu'un substitut de mensonges le commencement de ceux-ci sont ide...