Rapport de force

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A mon réveil, un coup de fil. Ma mère est morte, et je me trouvais obliger d'assister a l'enterrement de la personne dont je n'avais fais que fuir durant ces sept dernières années. On me reprochais une injustice permanente d'avoir autant brimer ma mère, celle qui m'a donner la vie. Mais les gens oublie que ce n'est pas parce que celle-ci nous a donner la vie qu'on doit lui être redevable à jamais. C'est elle qui a fait le choix de ma naissance, et moi qui est fais le choix de naître. C'est égoïste, c'est comme donner sa vie pour l'autre, lui donner la vie qu'on lui a pris en s'occupant de nous, de toutes ses sortie manquer, ses rencontres, ses journées de loisirs, pour être la garde sans mesure d'un enfant qui lui avait enlever tout ses privilèges. On lui avait retirer ses folies pour la plonger dans la routine des mères. Mais je ne voulais pas être cet enfant redevable, qui se veut être comme elle le souhaites parce que je lui « dois » ça. Je n'ai pas toujours penser ainsi, enfant j'étais très accrocher à ma mère, mais mon passé je l'ai emporter dans les parties amnésiques de mon esprit. Notre cerveau sélectionne des souvenirs, et endors certains pour notre bien être. L'oublie est involontairement volontaire de notre inconscient.

J'ai commencé a m'opposer aux règles de conformité de ma mère a partir de mes quatorze ans, et j'ai quitter la maison a mes dix sept ans. J'étais dans une famille (latine) plutôt catholique et l'unique fille parmi deux frère tout en étant féministe, ce qui dès le début commença à poser de gros problèmes. Ma mère faisait partie de ces femmes qui n'ont pas de mots à dire, et qui se rabaissent face a leur mari. Je ne supportais pas de la voir se soumettre ainsi. Je n'en voulais pas a mon père, comme on devrait le penser logiquement, mais je lui en voulais a elle, car c'était a elle de ne pas se laisser dominer ainsi par « l'homme ». Où était passé les femmes libre ? Elle, elle restais bloquer dans cet ancien régime imposer dès la religions, ou la femme doit se plier a l'homme et s'appliquer au tâches les plus ingrates. Je voulais la secouer, lui crier de se dégager de se foutu manège, mais elle restais là comme bon animal de compagnie au pied d'un père qui profitais de son statue. D'ailleurs celui-ci a été le premier a vouloir me former comme il le souhaitais de la « bonne fille », cependant son autorité a quelque peu baisser et son égo en a ainsi donc pris un coup. Le bouquet c'est quand ma mère a également essayer de me conformer au règles de la « maison », elle qui souffrait de se rôle de femme soumise m'encourageais a devenir comme elle. Le dégoût se faisait sentir.

Je ne voulais pas faire leur tâches ménagères par simple principe que j'étais du sexe féminin, que j'étais une femme et donc que je me devais d'être la bonne de la maison. Je ne voulais pas être l'image de cette enfant parfait, l'élève modèle, intelligente, la fille coquète, douce. Tout ces stéréotypes qui tue l'âme humaine. J'ai été et je suis toujours le contraire de se qu'ils ont toujours voulut que je soie. J'étais mauvaise élève, garçon manqué, mal élevé, je ne faisais que des conneries, prenais de la drogue, et volais. Mon but était de casser toute image de cette fille parfaite. Je voulais être un garçon comme mes frères, être au même niveau sans différence. Tout ce poid, cette tension, ces attentes et ces volontés, m'ont pousser a être là ou je suis à l'heure actuel, en Arizona, dans une petite maison au volet bleu, sans homme. Oui sans homme, et je m'y plais. J'aurais pu rester avec eux, j'aurais pu bien m'entendre avec ma mère, peut être même la sauver, mais je n'ai pas pu me résigner a être a leur image ni même en donner l'apparence. C'était contre tous mes principes. Et maintenant, voilà qu'on m'apprends son décès. Vous vous demandez surement si j'ai regretter d'être partie et d'apprendre sa mort avec le goût encore de la colère. Et bien, non, je ne regrette pas, je suis heureuse, et n'est ce pas le premier vœux de toutes mères ? Le bonheur de ses enfants ? Mais ce qui me percute surtout, la moral de cette histoire si je ne puis dire, c'est que que ma mère était un modèle. Un modèle de contre modèle. On ne peux pas se débarrasser de ses fantômes. Elle m'avait à sa façons appris beaucoup, et m'a permis de me fonder mes propres opinions, non dans se qu'elle m'a dit, mais dans se que j'ai vu.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 11, 2013 ⏰

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