Chapitre 9

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point de vue de Shana:

je la vois partir en courant les larmes aux yeux, je n'ai toujours pas compris ce qu'il s'est passé, mais les gas qui l'on agressé, je crois savoir qui s'est, je commence à comprendre certaines choses.

point de vue de Marie- France (mère d'Elodie):

La porte s'ouvre, il est 18h30, ça ne peut pas être Elo elle termine son entrainement à 18h40;
moi: JAHANN!!! C'EST TOI?

...: non maman c'est moi

moi: Elodie ?! tu n'avais pas soutien sportif aujourd'hui?

je n'entends pas de réponse, je me retourne et ce que j'ai vu m'a fait bondir de terreur. Elle était couverte de sang .

moi: chérie! quesqu'il t'es arrivé?!

elle: c'est ... c'est pas moi.. c'est Hassan il...

elle fond en larme, je la serre dans mes bras, je n'ose pas parler, quesqu'y a bien pu se passer...

moi: vas prendre une douche on en reparlera après.

elle sort de la douche, son visage est sombre, sans émotions , je n'ai jamais vu ma petite fille dans cet état.

moi: tu veux parler?

elle: mais y a rien à dire maman il était devant le stade je l'ai entendu crier je suis aller voir et il était par terre en sang! j'ai pas compris pourquoi ! il a rien fait maman... *pleure* il a rien fait...

ça sonne à la porte... qui est le mal élevé qui sonne chez les gens à cette heure là! tchiip en plus c'est la moment! Elo se lève et va ouvrir, c'est mieux je n'ai pas la force pour agresser quelqu'un aujourd'hui.

point de vue d'Elodie:

Je vais ouvrir.

...: Bonjour... excusez moi de vous déranger...

C'est une femme à peut près de l'âge de ma mère, Algérienne c'est sûre, elle a de grand yeux gris , ils ressemblent étrangement à ceux d'Hassan, elle a d'ailleurs les même traits fins que lui. Elle me regarde.

moi: Entrez, entrez ne restez pas dehors.

je la laisse passer

elle: je suis la maman d'Hassan, mon fils n'est pas rentré et je n'ai pas de nouvelles alors je suis venue vous voir... je vous ai vue ensemble ce matin ...j'ai penser que peut-être...

moi: asseyez-vous .

elle me regarde les yeux rempli d'espoir, mais en voyant les miens et ceux de ma mère, elle comprend que quelque chose ne va pas. je retiens mes larmes et je lui explique tout du début jusqu'à la fin, et à chaque mots que je prononce elle se décompose un peu plus. Je sais ce qu'elle ressent. Mais malgré tout , elle reste digne.

elle: Et... tu... tu sais si il va bien?

je n'ose pas répondre car cette question me fait peur parce que justement ...

moi: ...je ne sais pas.

Elle qui jusqu'à maintenant n'avait rien montré à laisser couler ses larmes. Cette femme m'impressionne vraiment énormément. Mais quand je la vois comme ça j'aurais préféré être à la place d'Hassan.

ma mère: Dieu pourvoira

on se fait un calin toutes les trois. Je repense encore à lui, ce garçon que je détestait et pour qui maintenant je donnerais tout ce que j'ai. Emelyne (la mère d'Hassan) est restée à la maison toute la soirée on à parler de tout mais surtout de lui de quand il était petit, mais bizarrement quand elle nous parlait c'est comme si sa vie c'était arrêté après la disparition de son père. C'est bizarre quand même Johann et moi ça ne nous à rien fait quand notre père est parti. Emelyne c'est vraiment une femme en or je l'aime beaucoup, Malgré ça j'attends encore et toujours des nouvelles d'Hassan.

il est 3h30 du matin maman et Emelyne se sont endormis sur le canapé, alors c'est peut-être fou mais, je suis sortie, direction l'hôpital.

4h10

je suis arrivée la salle d'attente est déserte, je me dirige vers le comptoir, une infirmière me voit et viens vers moi.

elle: bonjour jeune fille vous venez pour?

moi: pour avoir des nouvelle d'un ami, Hassan J******.

elle: alors attendez je vais regarder ça tout de suite

elle regarde sur son ordi,

elle: ah oui, alors votre ami s'est fait opéré en arrivant, il est encore sous anesthésie et nous l'avons mis sous coma artificiel pour le soigné, vous pourrez le voir seulement quand il se réveillera, pour moi ce serait dans deux jours minimum.

moi: DEUX JOURS !!!

elle: ne criez pas s'il vous plait.

moi: et je ne peux pas le voir maintenant?

elle: non les visites sont interdites désolé mademoiselle.

désolée!! mais je m'en fou qu'elle soit désolée!! moi je veux le voir c'est tout!! je m'assoie sur une chaise de la salle d'attente, avec une seule idée en tête. le voir. je guette l'arrivé des infirmière et au bout d'une heure il n'y a plus personne, je me dirige derrière le comptoir, vers l'ordinateur. Alors Hassan, Hassan, Hassan. Chambre 206 bingo! j'éteint l'ordinateur et je vais dans le couloir en mode ninja direction la chambre 206. Je marche encore et encore et j'y arrive chambre 206... j'ai peur, je ne sais pas de quoi mais j'ai peur, malgré tout je décide de rentrer.

Il est là sur son lit torse nue, avec un bandage qui cachait son ventre, son visage n'avait aucune émotion, il était pâle et ses yeux étaient fermés comme si ils ne s'ouvriraient plus jamais, mais pourtant il était beau. J'hésite mais je me rapproche de lui, et je prends sa main dans la mienne, elle était froide, comme si il était ... bref. je regardait son bandage à l'endroit même où j'avais poser mes main quelques heures avant, je lui touche le visage lui aussi est froid. Et je revois alors mes mains pleine de sang et ses yeux si tristes, une larme coule de ma joue et tombe sur son bras, je sens dans ma main comme un frisson, il a bougé! j'allais lui parler mais d'un coup la porte s'ouvre, une infirmière m'interpelle.

elle: COMMENT AVEZ-VOUS FAIT POUR RENTRER ! SORTEZ DE LA IMMEDIATEMENT!

moi: je...

elle: SORTEZ!!

elle m'attrape par le bras et me tire hors de la chambre, mais je m'en fiche j'ai eu ce que je voulais.

elle: je vais appeler la police!

bon en faite je ne m'en fiche pas temps que ça... je n'ai pas peur de la police mais de ma mère par contre... c'est une autre histoire...





 Je pensais que l'amour n'était pas pour moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant