Blood Red

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Dans cette histoire, il n'y a aucun nom ni aucune description physique ... vous pouvez imaginer qui vous voulez ;) Bonne lecture !

Je soupire et pose le dernier verre sur le plateau. Je monte les escaliers et arrive devant la porte de la chambre de mon "cousin". J'entend une chute,  mais bon, ils sont tellement cons qu'ils sont capables de ne pas savoir tenir debout.

Je tiens le plateau de ma main droite et appuie sur la poignée. Je pousse la porte d'un coup de hanche et pénètre dans la chambre.

Je pose ce que j'avais dans les mains sur la table de chevet et lève la tête. Mais ... Putain ... MAIS QU'EST-CE QU'ILS SONT CONS BORDEL !!!!!

Je me précipite vers ces deux abrutis et jette limite mon "cousin" par terre. J'ai à peine le temps de me tourner vers l'autre que je me suis pris son poing dans la gueule.

Les deux me regarde avec un air encore plus con que d'habitude sur le visage. Je les fusille du regard et me tourne vers le jeune homme à terre.

- Vous les rangez où les médocs, les pansements et tout le reste ?
- Je ... je vais te montrer.
- Okay, je vais vous soignez. Mais chacun votre tour. Et il est HORS DE QUESTION que vous recommenciez à vous battre, compris ?

Ils acquiescèrent sans rien dire. Je suivis mon "cousin" hors de la pièce. Ce n'est pas vraiment mon cousin, en fait, c'est juste le neveu du nouveau mec de ma tante. Mon cousin, c'est plus simple, non ?

J'entre dans la salle de bain, sort ce qu'il faut des placards et commence à nettoyer les plaies de mon "cousin". J'essaye de lui arracher des informations, mais il ne veut pas me dire pourquoi ils se battaient.

Il repart dans sa chambre. En attendant son meilleur ami (parce que oui, ces deux cons sont meilleurs amis), je jette à la poubelle les cotons que j'ai utilisé pour désinfecter les blessures de mon "cousin". Son meilleur pote rentre dans la pièce et reste debout derrière moi.

- Assieds-toi sur les toilettes, lui dis-je.

Il a un petit sourire en coin - je le vois dans le miroir - et finit par m'obéir.

Je m'agenouille devant lui avant de passer un coton imbibé de désinfectant sur sa joue ; il tresaille. Sa joue droite est pleine de sang, il a le nez sûrement cassé et une sacrée marque sur la mâchoire.

Son visage est près du mien, sûrement TROP près, mais je m'en fous et continue de nettoyer ses blessures.

Je finis par me relever et aller tout jeter dans la poubelle. Il se lève aussi et croise mon regard dans le miroir.

- Désolé de ... de t'avoir frappée. Je ... je ne voulais pas ... je ... je ne suis qu'un connard ... et ... oh putain !

Il prend sa tête entre ses mains. Je souris doucement, me retourne et me rapproche de lui.

- Oui.

Il relève la tête.

- Quoi, oui ?
- Oui, tu es un connard.

Je ponctue ma phrase d'un grand sourire.

- Mais ... j'accepte tes excuses. Je sais que tu ne voulais pas me frapper. Mais juste, pourquoi tu te battait avec ton meilleur ami ?
- Pour rien. C'est ... c'est vraiment con.

Il soupire et me regarde dans les yeux, avant de regarder tout mon visage.

- Je vais te soigner. Tu l'as fait pour moi, je peux le faire pour toi.
- Si tu me promets que tu ne me taperas plus ...

Il semble blessé. Il s'en veut vraiment ... Hihi c'est mignon.

- Je déconnais ...

Il me fait asseoir à côté du lavabo (non, non, je ne m'inspire pas du tout d'Alice au pays des zombies ...) et me fixe. Ça me gêne un peu, mais je ne dis rien.

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