5 tribus tome1: les épreuves

Épreuve 3 : Rosalie

Je regardais le plafond avec lassitude. Perdu. Déprimé. Terrorisés. C'était trois des millions de mots qui me représentaient en ce moment.

  Qu'elle serait la prochaine épreuve ? Qui y survirerai ? Qui y mourait ?

  Je vis Lydie recroquevillée sur sa jambe brûlée. Elle essayait de retenir ses larmes. Sachant qu'elle ne pouvait pas me voir je pris le temps d'étudier ses cicatrices. J'avais espéré me tromper la première fois que je les avais vu. Mais maintenant il n'y avait plus de doute. Il s'agissait bien de mutilation. Pourquoi avait elle fait cela? Qu'est-ce qui l'avais poussé jusqu'à cette extrémité? Quoi que se soit ça ne pouvait pas être pire que ce qu'il lui arrivé aujourd'hui... Et ça me faisait peur pour elle. Si dans le passer elle se mutilait, qu'aller t'elle faire avec ce qu'il ce passait en ce moment ? Se suicider? Après tout cela l'empêchera peut être de souffrir d'autres blessures.

  -On ne survivra pas toutes, pensais-je à voix haute.

  Les autres me regardèrent comme si je venais de les assassiner.

  -Si il le faut,renchéri Allison.

  La vision de ses yeux rougis me fendit le cœur. Elle avait toujours était si innocente et la voilà maintenant confronté à des choses aussi atroces qu'injustes. Elle ne méritait pas d'être ici. Aucune de nous ne le méritait. Nous étions les victimes d'une sorte de jeu monstrueux. C'était comme ça que je le voyais. On nous faisait jouer à un jeu qui causerait notre perte malgré tout l'espoir que nous possédions...

  Je savais qu'Allison le pensais... Quand elle disait qu'on survivrait. Qu'il le fallait. Pour elle même les pires galères pouvais s'arranger si on y mettait du sien. Mais si pour cette fois elle avait tort. Qu'arrivera t il si l'une de nous mourait ? Et si nous mourions toute ? Et même si nous survivions, serions nous en sécurité ensuite ? La voix avait parlé de tribus. En quoi consisté t elles? Était-ce des genre de sectes?

  A ce moment la voix à la qu'elle je pensais justement retentit:

  -Bravo. Vous venez de passer les deux premières épreuves sur 25. Je vous souhaite bonne chance pour les événements à suivre. La troisième épreuve est une énigme. Cela va vous permettre de reprendre un peu vos forces, vous en aurez besoin. Bref écoutez bien je ne répéterais pas. L'énigme est: Je suis plus léger qu'une plume mais je suis capable de dérassiner un arbre. On me rencontre doux comme une caresse ou violent comme une gifle. Je suis le plus souvent invisible mais vous me connaissez toutes. Qui suis je?

  La voix se tue et le silence s'installa. Allison fut la première à le rompre:

  -Quelqu'un a une idée?

  Tout le monde hocha la tête négativement.

  -On à combien d'essai ? Demanda Andy.

  -ôtant que vous le souhaitez.

Della se releva, une instance fureur sur le visage , et se mit à hurler:

-Vous avez conscience qu'on en à rien à foutre de vos putain d'énigmes à la con bande d'idiots? Pourquoi on s'amuserait à chercher?

-Car vous voulez rester en vie, déclara la voix d'une ton glacial, coupant Della dans sa colère noir. Car vous ne voulez pas mourir dans cette salle.

La jeune fille en resta sans voix. L'on aurait dit qu'une créature invisible venait de lui manger ses mots. Au bout d'une minute elle se rassit et se mis à chercher car , en effet, elle voulait rester en vie. Comme nous toutes.

   Nous cherchâmes pendant ce qui parut une heure. De temps en temps une fille s'exclamait, pensant avoir trouvé la réponse mais la voix rejeté ses paroles d'un simple non. De mon côté, les yeux toujours collé au plafond blanc, je réfléchissais. Je réfléchissais à m'en faire mal au crâne. Mes pensés tournaient dans ma tête de façon frénétique. Des mots voletaient dans tout les sens tels des papillons dans une cage cherchant le quel d'entre leur permettra de s'évader. Mon cerveau les attrapait. Les examiner dans les moindres recoins. Les retournait de toute les façons possibles. Puis, les envoyait valser comme de vulgaires déchets de la nature. Il continua ainsi ces recherches effrénées jusqu'à ce que, tout à coup ma bouche s'ouvrit d'elle même.

  -Le vent.

  Une porte au fond de la salle s'ouvrit.